La lecture à portée de main
Description
Informations
Publié par | le-trimeur |
Publié le | 01 janvier 1565 |
Nombre de lectures | 221 |
Licence : |
En savoir + Paternité, pas d'utilisation commerciale
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Langue | Français |
Extrait
Je ne voie rien qui ne me refigure
Ce front, cet il, ce cheveu jaunissant,
Et ce tétin en bouton finissant,
Bouton de rose encor en sa verdure.
Son beau sourcil est la juste vouture (*)
D'un arc Turquois, et le rayon hissant
Du point du jour est son il languissant,
Son sein, le sein qui surpasse nature.
Quand j'oy (*) le bruit des argentins ruisseaux,
Je pense ouïr mille discours nouveaux,
Qu'Amour compose en sa bouche de basme (*).
Si c'est le vent, il me fait souvenir
De la douceur d'un amoureux soupir,
En soupirant qui me vient piller l'âme.
* Vouture : Voûte, arcade.
* J'oy : Entendre, écouter.
* Basme : Baume.
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