La Lune (Landon)
2 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
2 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

— Letitia Elizabeth LandonLa LuneQuand au soleil reluit le ferEn goguette de funérailles, Hourra !Allemands ! montrez votre adresse.…Aux ennemis avec ardeur !Si ne vous sentez chaud le cœurAn bras prenez ...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 75
Langue Français

Extrait

Quand au soleil reluit le fer En goguette de funérailles,  Hourra!
Letitia Elizabeth Landon La Lune
Allemands ! montrez votre adresse.… Aux ennemis avec ardeur ! Si ne vous sentez chaud le cœur An bras prenez votre maîtresse.  Hourra!
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
D’abord à la gauche l’Épée N’eut qu’un léger miroitement ; À la droite décidément, Elle but du sang par lampée,  Hourra!
L’Épée est votre fiancée Soldats !… sur sa bouche de fer Baiser d’amour !… Aille en enfer Qui délaisse son épousée,  Hourra!
Maintenant hourra pour l’Épée ! Pour son étincelle de feu, L’Epée est la foudre de Dieu Des batailles c’est l’épopée,  Hourra!
La lune sillonne les cieux, Mais un peu triste, et bien seulette, Comme si faute d’être deux Elle languissait la pauvrette : Les étoiles voila sa cour,
Les étoiles voilà sa cour, Pour son miroir elle a la terre, La nuit elle est Reine d’amour, Mais qu’importe ?… elle est solitaire.
N’est-il donc aucun amoureux Pour la partager ta couronne ? Charmante orpheline des cieux Point je n’envierais ta personne.
Oh ! certe, oui, j’aimerais mieux Être la plus humble fleurette Qui pousse sur terre en tous lieux, Plutôt que d’exister seulette.
En toi tu portes la douleur, La mort et la tristesse, ô Terre !
La Lune.
Mais ces maux vont mieux à mon cœur Que là haut briller solitaire.
LANGFORD (J. A.)
Hier et Aujourd’hui.
Oh ! que gaiement hier dansaient les cloches, Comme à saute-mouton elles faisaient bamboches,  Sautantainsi que carpillons, Envoyant aux échos par delà les prairies0  Leschants de noce et les folâtreries  Deleurs si joyeux carillons !
 Commetous deux rivés à l’espérance Hier au saint autel remplis de confiance  Setenaient en face de Dieu, Entourés de parents, de vœux d’amour sincère !  Commeles sons de la cloche légère  Montaientjoyeux vers le ciel bleu !
 Leprêtre hier dans le sacré langage Pria pour que leurs jours fussent sans un nuage ;  Hierune étreinte d’amour À l’adieu du moment prêta ses plus doux charmes, Gaiement, gaiement pour essayer leurs larmes  Sonnala cloche tout le jour.
Mais aujourd’hui les vagues écumeuses Avec le dur ressac du leurs lames houleuses  Rugissentun funèbre glas ; Leur abîme vomit et crache sur la plage
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents