Ami gênant dont on se passerait, Qui chaque jour vient te hanter dévorant le peu qu'il te resterait. Vide sans égal au jardin flétri, Empli toute mon âme de ton parfum meurtri,
M'enivrant l'esprit à ne plus savoir qui je suis, Déchiré par ce manque de vie. Difficile d'imaginer lorsque tout nous est dû Que ce mal isolé est bien plus que répandu.
Ô solitude, quand me laisseras tu en paix? Libérer mon âme de tes terribles méfaits. Ô solitude je t'en prie, ne reviens jamais? Ce jour-là enfin je renaîtrai.