Le silence et le fer

G.Moliner

Description

Le silence et le fer Mes retrouvailles avec la poésie Table des matières Viande avariée............................................................................................................................. 2 Esprit de résistant ........................ 3 Les poings baissés ....................... 4 Douce fragrance .......................................................................................................................... 5 Petite gourmandise...................... 6 Le silence .................................................................................................................................... 7 L’infinité du vide ......................... 8 Vieille ruelle 9 Décoloré ................................................................................................................................... 10 Planète bleue............................. 11 Sombre opéra ........................................................................................................................... 12 Dark Souls ................................ 13 La chute .................................................................................................... 14 Cour de récré ............................ 15 Enfant roi .................................. 16 On s’invente .............................................................................................................................. 17 Non-retour 18 Le fer ......

Informations

• Publié par: dieandretry
• Publié le: 07 septembre 2013
• Nombre de lectures: 60
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• Langue: Français

Extrait

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Table des matières

 Viande avariée....2......................................................................................................................... Esprit de résistant........................................................................................................................3 Les poings baissés................4....................................................................................................... Douce fragrance..........................................................................................................................5 Petite gourmandise........................................................................6.............................................. Le silence............................................................................................................7........................ L’infinité du vide................................8......................................................................................... Vieille ruelle...........................................................9..................................................................... Décoloré...................................................................................................................................01 Planète bleue................1..1........................................................................................................... Sombre opéra.....................................................................................1......2................................ Dark Souls.31............................................................................................................................... La chute..................................................................1..4................................................................ Cour de récré........................................................................................................15.................... Enfant roi................................................................................................61.................................. On s’invente..........................................................................................................................17.... Non-retour.............................................................................................................................18... Le fer9..1......................................................................................................................................    

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 Viande avariée 

 De la merveille que tu rvais de devenir, de l’ ombre que tu es devenue  Puisque jamais ne vivent les idées, au grand royaume de la monnaie De ce corps fatigu n’ ayant  pour peine que l’ absence du toucher  Je suis surpris aujourd’ hui de te voir plante l  Vendue au plus offrant dans ce marché aux vulgaires trainées Toi qui disais, oui, toi qui disais ne jamais t’ craser  Puisque jamais ne se relèvent les morts J’ envie ta fet ton courage, tout comme je plains ton corpsorce De le voir malmené, de le voir souillé par ces porcs Au rythme des coups, pour quelques maigres billets Pour que tu me fasses croire que je me fais des idées Qu’ il n’ y a d’ horreur dans tout a que dans l’ interprtation que je m’ en fais  Dire qu’ il y avait un temps o j’ esprais me sauver  Loin de cette fosse aux lions, dans tes bras pouvoir me consoler De ce triste chagrin qui aujourd’ hui s’ est transform en piti  Toi qui avais, oui, toi qui avais des idées et des rêves Regarde seulement ce que tu es devenue maintenant Une vulgaire catin, de la simple viande avariée

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Esprit de résistant

Je me souviens naguère de cet esprit résistant

De ces pamphlets de pleurs que nous avons écris

Au rythme des coups, à la sueur de notre sang

Sur ces milliers de vies que nous avons acquis

Lorsque nous admettions encore la mort

Qu’ il n’ tait dlivrance possible

Qu’  travers la combustion de ces corps

Il nem’ est d’ autre sentiment aujourd’ hui que celui du regret

De ces milliers de frères, il nous fallait les voir ennemis

Pour le bien commun, pour le bien de la patrie

Sur ces terres brûlantes et de sangs inondées

Puisque toujours il ne devait en rester qu’ un

S’ en trouvait rcompens le plus immonde des monstres

Au plus profond de la misère humaine

Là où les cris, là où les pleurs

S’ teignaient dans une dernire lueur

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Les poings baissés

 Puisque le temps s’ en est all,puisque nos vies sont à crédit L’ hostilit de nos corps, l’ avidit de nos esprits  Au gré du vent et de la vie,tout ici n’ est qu’utopie Puisqu’ ici- chez toi puisquebas plus rien n’ est vrai,plus rien ne vit Ne sembles-tu pas au bord du gouffre, à rigoler de ta propre agonie Dans ces milliers de petits bureaux, continueras-tu de courber l’ chine  Accepter le poison les illres bien attachesde tes responsabilits dlivres,  O es donc pass ton courage d’ autrefois, cepetit bonhomme déterminé Celui qui avait des ides, lorsque ta fiert tait encore d’ actualit  Puisquenotre monde s’ croule,trinquons alors devant ce triste horizon Dans cette foire aux idioties, dans ce marché aux plus pourris Quand viendra l’ heure du dernier effort, même les enfers nous seront indolores         

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Douce fragrance

 Aux délices des amours interdits, à la ferveur de ce modeste paradis Sur ces milliers de mots doux, nous ne cessions de penser Qu’ il n’ tait meilleur moment que ce temps suspendu  Lorsqueflottait dans l’ air la douceodeur de ton parfum Comme le velours de tes yeux que j’ emportaisen secret Je ne puis aujourd’ hui meconvaincre à partir loin de toi De mes mains je t’ cris et de mes yeux je te pleure  Au milieu de ces horreurs, te savoir seule me ruine le cur  Quand viendra le moment pour moi de partir au combat Je souhaiterais que jamais tu n’ oublies, ces souvenirs quinous lient Au-delà des conflits, des guerres et des meurtris, tu auras été ce modeste paradis Cette seule image qui suffit  gurir mes blessures, maintenant que le ciel s’ obscurcit  Lorsqule temps n’ tait encore que volupt, quande  nousnous accordions le droit de rêver Pour un instant seulement, se sentir exister         

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Petite gourmandise

Un baiser palpitant, comme le temps en suspens

Les pulsions symphoniques, de nos deux curs lectriques

Entre tes doigts je me lie, parleurs douceurs qu’ ils meconfient

Nul besoin d’autre bonheur tes yeux qui veillent sur mon cur, que

Au gr du vent et du soleil, seul m’ importe ton visage qui s’ merveille

Qu’ il soitde sucre ou de réglisse, éternellement temple des délices

Peu importe ce qu’ ils en disent, l’ amour sera mon unique gourmandise

Me laissant parfois chavirer, dans les océans de ton extrême beauté

Qu’ il me sera toujours innommable, ton manque insupportable

Comme cette indicible douleur, cette hantise que je prends en horreur

De ne plus te revoir un jour, de ne plus t’ appeler mon amour

Puisse un jour le temps s’ arrter, qu’ enfin seulement j’ arrive l’ attraper

Ton admirable harmonie,celle qui m’ a sauve la vie 

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Le silence

 Le temps semblhui me rappeler  ce mornee aujourd’ passé Sur la tabled’ chiquier me faisant face, une nouvelle dfaite m’ est  compter  Il me faut aujourd’ hui commencer une nouvelle partie,abattu par mes pensées meurtries J’ cris cette fois mon dsarroi de ne pouvoir vous direce que je ressens Quand mon âme et mon esprit ne cessent ce hurlement latent Qu’ il ne m’ est plus rconfortant quesilence en suspens, tant le reste me paraît bruyantle C’ est l’ histoire d’ un essai, d’ une esquisse ou d’ un brouillon  La rflexion perptuelle d’ une machine en reconstruction  Par ces instants de doute, par ces milliers de questions Gageons que le futur soit le remde, tant qu’ il en est encore temps  Que le silences’ efface pour laisser entrer la parole recherche  Avant que nevienne s’ inviter, la perte de ma propre pensée       

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L’infinitédu vide

Pour ton infini mépris, à jalouser le fruit de ta vie

Je te sens beau mais impuissant, convaincu par ta propre comédie

Ce tableau que tu essaies de déchiffrer, mais qui semblevouloir s’ effacer

Pour ton inépuisable courage, des fausses idées tu voudrais prodiguer

Inutile est ton tracas soudain, retourne donc là où tu ne pensais rien

A l’ poque des grandes rvolutions,dutemps o c’ est mieux avant

Représenter le tout puissant, tu le voulais si fortement

Pour ton orgueil éternel, pour le puits de ton savoir

Aride comme le désert, dépourvu de toute forme de vie

Devant mes grands yeux plissés, par ta sainte lumière aveuglés

Je me vois aujourd’ huisoulagé, ma libération entamée

Toi le plus grand, toi le plus fort

Qui ne connaît ni le doute, ni le remords

Avec tes grands rêves, mais tes petits moyens

Tu aimerais bien avoir l’ air, mais tu n’ as l’ air de rien

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Vieille ruelle

On se fera Paris sous la pluie, nos curs noys demagie

Pour trouver ton sourire, l’ euphorie que jevoudrais conserver

Des souvenirs qu’ on se crera, ces images qu’ on retiendra

Tu auras un avis sur tout, j’aurai le regard sur toi

Je te soufflerais quelques mots doux, tes baisers délivrés dans mon cou

On s’ crira ce qu’ on a vu, on profitera de ce qu’ onvit

Le temps pour un instant, une caresse contre le vent

Je t’ enlacerais dans mes bras, tu m’ offriras tes petits toi

Sur le parvis du vieux Paris, sur les trottoirs remplis de gris

On se serre et se desserre, on se promet contre vents et marées

Sur les galets perdus d’ une ruelle, nous saisironsl’humanité

Tu danseras pour moi, je te confierais mes petits secrets

On sera deux, nous ne ferons qu’ un

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Décoloré

 N’ as-tu pas honte de ton drapeau, n’ as-tu pas honte de ton histoire Toi qui lève la tête pour la photo mais qui censure le mot de trop

Ton président, ton assemblée et toute la sainte trinité Le grand cirque de la pensée, les bouffons du roi remis sur pieds

A l’ ge de pierredans tes écoles, au far-west dans tes cités

Dis-moi ce que tu leur offre à part des rêves brisés, à tous ces pauvres ignorés Devant tes milliers de promesses envolées, devant ton sourire trop parfait

Quand le gouvernement fait le tapin, toi tu voles la vie des Africains Quand tu parades sur les écrans, ton armée combatl’ Iran  Le rose de ton parti est maintenant tâché de sang N’ as-tu vraiment aucun remords de laisser crever ton peuple J’ espre qu’ un jour tu pourras voir l’ enfer qui se trouve au dehors 

Bien loin de ton décor, bien loin de tous ces porcs Agglutinés pour la pâtée, tous assoiffés par la monnaie 

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