Recueil de poémes
17 pages
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Recueil de poémes

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Description

POEMES Ilie Krasovschi Dominique BAR Cendres métaphoriques Choboutch Pata La cité noire L'aiguillon de l'extase Le dormeur du rêve Le pays qui n’existe pas ? Les mouvements d'une sensualité L’oreiller Surréaliste Mélancolie arboricole traversière Océaniques Un petit pré en bulles… Caresse ton chat man... Volaillé La gerbe des oubliettes Une foule Sensualité Cendres métaphoriques L'inconstance de ces roulements Planait doucement à leurs envolées Alors vint l’abondance des déclamations Lors de l'extravagance des héritages La genèse perfora les idiomes Pour qu’ils s'introduisent dans la parabole Au cœur de la flamme réclamée Un pouvoir de lumière se proclame Au fond de la reconnaissance L'espoir de l’échéance se gausse des étoiles Et se désagrège... Délacé de fins voiles Au delà d’une mer amère Découpée à la scie Devant le sombre couchant L’affluent d’un fleuve de sang Par ses déliquescences Broute le décor redoutable d’un silence inouï Pour qu’après la douleur L’humidité d’un soleil retentisse Alors, un rêve sans propriétaire Offre sa résistance au mur. CHOBOUTCH PATA Des feuilles d’herbe sont entrées dans le thé. Des instances de stimulation Des plantations gustatives au cœur de la montagne. Il avait brassé les deux compositions pour notre dégustation Sa fille regardait d’un air fatigué. Trop peu d’inconstance dans cette vie si réglée, puis un souffle corsé et une divagation aromatique.

Informations

Publié par
Publié le 04 février 2014
Nombre de lectures 33
Langue Français

Extrait

POEMES
 Ilie Krasovschi
Dominique BAR
Cendres métaphoriques
Choboutch Pata
La cité noire L'aiguillon de l'extase Le dormeur du rêve
Le pays qui n’existe pas ?
Les mouvements d'une sensualité
L’oreiller Surréaliste
Mélancolie arboricole
Mélancolie traversière
Océaniques
Un petit pré en bulles… Caresse ton chat man... Volaillé
La gerbe des oubliettes
Une foule
Sensualité
Cendres métaphoriques
L'inconstance de ces roulements Planait doucement à leurs envolées Alors vint l’abondance des déclamations Lors de l'extravagance des héritages La genèse perfora les idiomes Pour qu’ils s'introduisent dans la parabole
Au cœur de la flamme réclamée Un pouvoir de lumière se proclame Au fond de la reconnaissance L'espoir de l’échéance se gausse des étoiles Et se désagrège...
Délacé de fins voiles Au delà d’une mer amère Découpée à la scie Devant le sombre couchant
L’affluent d’un fleuve de sang Par ses déliquescences Broute le décor redoutable d’un silence inouï Pour qu’après la douleur L’humidité d’un soleil retentisse
Alors, un rêve sans propriétaire Offre sa résistance au mur.
CHOBOUTCH PATA
Des feuilles d’herbe sont entrées dans le thé. Des instances de stimulation Des plantations gustatives au cœur de la montagne. Il avait brassé les deux compositions pour notre dégustation Sa fille regardait d’un air fatigué. Trop peu d’inconstance dans cette vie si réglée, puis un souffle corsé et une divagation aromatique. Ses mains connaissaient la méthode, et sa fille œuvrait silencieusement.
La Taste de nos idiomes s’en vint configurer la première coupe dans les mains de la paysannerie. Le commerce financier s’envolait, Il ne restait que le plaisir offert par la plante. Une existence végétale à l’intelligence supérieure, un peu de vie se répandit dans nos cellules, nous bûmes souvent et furent heureux
La première sensation monte vers le cerveau du buveur, une seconde s’étale vers le bas, une autre reste sur les papilles. Puis tout se disperse pour ne plus former qu’un. Une auréole de plaisir s’installe, la couleur se diffuse lentement. Une propagation écologique, une conjugaison humaine et terrestre.
L’homme qui brassait les feuilles regarda sa fille, il poursuivait l’œuvre du mélange, ignorant ses états d’âme. La puissance de la main humaine vint compléter la cueillette, les planteurs aussi le sentirent. L’homme savait où n’était-il qu’un instrument ?
La cité noire
L’étoffe enveloppait de son feutre ses boursouflures volcaniques. Dans l’épaisseur fumante et striée, les coulées s’étaient enroulées jusqu’à retenir leurs glissements.
Les volutes toxiques avaient renforcé l’ambiance de l’air. Une coupole se déployait. Un second ciel dont la lumière n’appartenait qu’aux étoiles.
Au Gange humide qui traversait la ville, se substituait un reptile qui ondulait dans un vieux lit. Le fleuve magique arrivait à l’issue de son voyage pourtant incessant. Chargé, depuis sa source, des ferventes offrandes de la prière. Il en était devenu compact.
Les influences conjuguées s’étaient alliées pendant sa propre traversée. Une sédimentation sacrée à grande vitesse temporelle.
Bien que les événements aient échappé au temps, l’endroit s’était immobilisé. La cité attendait toujours que le cours de son destin reprenne vie.
Chaque être, pour ne perdre sa propre trace, déambulait doucement au milieu des Banyans sacrés. Les lianes entrelacées commençaient à jungler les géométries intérieures de Dark City. Tout lui revenait brusquement…
La calotte sulfureuse se réveillait chaque jour, après un sommeil qui durait depuis toujours. Les rêves animistes peuplaient l’esprit des brahmanes qui continuaient inlassablement leur propagande. Ce qu'ils voyaient n’existait pas. Ce n’était que la façade illuminée d’un univers obscur.
L'aiguillon de l'extase
Je vais vers l’au-delà de toute peine Un jour l'aiguillon de l’extase. Une fois délivré, Geindra, enivré. Dans le sein de l’Amour. Une vie infinie Coule doucement en moi.
Je regarde vers ce tertre Qui éteint son éclat Une ombre apporte Une fraîche couronne Je sens la mort Dans ce flux rajeunissant. Mon sang se change en rivière. Et je meurs Dans le sacre de cet embrasement.
Le dormeur du rêve
Les rêves sont contenus dans chaque bulle qui émane de son sommeil. Elles flottent au delà du vallon de mousses et d’imagination. Une vasque aux bords colletés. Un K Lys de verdure. Un coq Tell Grany Suisse
Tous les cercles d’esprit contiennent les parcelles d’un seul et même songe. Un théâtre végétal, onirique. Un emboitement de gigognes Les points cardinaux du cadastre spirituel.
Des touffes de racines d’or s’enfoncent dans les ténèbres. L'enfouissement d'un sommeil inutile.
Le gris du ciel se met à trembler. Tout est immobile. Un métal sans neutron l’envahit. Une tendre épaisseur capte la fraicheur de l’endormissement.
Des ombres engraissées de lumière et de couleur s’élèvent. Il amorce alors la guerre de ses mondes. L’armistice est signée par le réveil.
Le pays qui n’existe pas ?
Vers ce pays qui n’existe pas se consume Tout ce qui existe La lune a raconté ses runes argentées Où tous nos souhaits seront merveilleusement exaucés, Nos chaînes tomberont Et nous tremperons nos visages blessés dans la fraîche rosée de cette lune.
La vie n'est que brûlante illusion. Mais fait-elle partie de nous ? Sur le chemin du pays qui n’existe pas Là où marchent des poètes ceint de couronnes étincelantes. Mais la nuit est noire et les étoiles tremblent de leur répondre. La voûte du ciel s’élève encore et un poète s'est noyé dans les brumes infinies Il ne connaîtra pas la réponse. Mais un enfant n'est rien d'autre que confiance, Il étend ses bras plus haut que tous les cieux. Alors vient une réponse : un pays où règne l'illusion est celui de la poésie
Les mouvements d'une sensualité
Elle bougea subrepticement, les grains de sa peau s’animèrent. Un frémissement plus qu’un tremblement, de la surface de sa peau à l’intérieur de son corps.
Elle ne pensait à rien, son inconscient essayait de résumer la conjugaison de ses émotions. Elles étaient emmagasinées depuis sa naissance avec le reliquat d’autres vies et les préparations futures.
La décharge biologique inonda les extensions de ses perceptions. Elle haussa les sourcils pour détendre son cuir chevelu Elle frotta son épaule contre son cou en froissant ses articulations.
L’oreiller Surréaliste
L'été avait inhalé Il avait tenu son souffle trop longtemps L'hiver a regardé le même, comme s'il n'était jamais parti Et par une fenêtre ouverte où aucun rideau ne s'est accroché Je vous ai vu, je n'ai vu que vous, ça me revient
On commence à lire entre les pages d'un regard La forme d'une musique somnolente et soudainement elle vous est accrochée Par la pluie sur les arbres, qui s'embrasse sur la course Je vous ai vu, je n'ai vu que vous, ça me revient
Vous ne pouvez pas rester et vivre ma voie Dispersez mon amour comme des feuilles dans le vent Vous dites toujours que vous voulez partir Mais je sais qui il était, il était toujours là ça me revient
Un rêve transparent au-dessous d'un soupir La plupart du temps je l'ai juste laissé aller Maintenant je regrette qu'il ait commencé Je vous ai vu, oui je n'ai vu que vous, ça me revient
Flânant les collines oubliant le rivage Je me rends compte que j'ai été ici auparavant L'ombre dans la brume pourrait avoir été quelqu'un Je vous ai vu, je n'ai vu que vous, ça me revient
De petites choses entendues comme des raisons mises dans un bocal Ça me revient maintenant
Mélancolie arboricole
« Guide-moi, plaisir, sur les chemins de tout fruit; au frémissement de toute pomme où s'alerte l'instant, comme l'oiseau vêtu de son vêtement arboricole...
Je vais, je vais en chemin, où la tristesse elle-même n'est plus qu'un verger... Mon beau jardin natal est à reconquérir, le bel enclos fruitier que je ne n'ai pas revu depuis l'enfance. Commande, ô fruit ! ... »
Et vous, qu'êtes-vous donc, ô jardiniers insensés ! Pour nous cueillir ? Si la fortune du verger nourrit encore, en sa saison, une plantation hors de raison, nous en refuserez- vous l'accès ?
Terres de nos providences, N'ayant nulle honte à ce plaisir... Qu'un insecte s'approche et je lui annoncerai... «Et qui donc, né de l'herbe, se tiendrait attaché au cœur de cette fécontration ? »
« Ceux-là qui, de fécondes naissances, tiennent leur émergence au-dessus de leur aspiration.
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