Valentines
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Avant-propos La Rencontre La Maxime Le Portrait La Statue La Fée Le Nom Le Teint La Devise Le Dieu La Déesse L’Idéal Dangereuse Sphinx Supérieure Vilain Toute nue Fou Jaloux Gris Gâté Idiot Juif Le Mendiant Le Refus La Visite Le Verre Dauphin Athée Tartarin Ignorant Marseille Le Cidre Chanson La Poudre L’Âme Cas de divorce Les Lettres Le Peigne La Robe Les Cartes La Cour Le Livre Cru Les Baisers Le Baiser [I] Le Baiser [II] Le Baiser [III] L’Agonisant Amour Le Baiser [IV] Dernier madrigal
Valentines Germain Nouveau 1922
Valentines : Avant-propos
Vous savez comme moi, Madame, Que Platon fout hors des cités Le Poëtastre qui déclame Des blagues trop fortes pour l’âme Amoureuse de vérités ;
Oui, Tu le sais, oui, ma Mignonne. Platon eût bien transbahuté Le Pédantisme qui se donne Pour plus beau, l’Amour s’en étonne, Que la pure simplicité ;
Tu sais le grec... si... comme un ange, Et que loin de toute Cité Platon met le rhéteur étrange Que son propre mensonge mange Jusqu’à... la préciosité.
Hé, bien ! je poursuis la chimère De vous chanter en bon français, Qui ne dis pas : j’aime ma mère ! Tout en respectant la grammaire, Si je veux avoir du succès ;
Vais-je, avec l’œuvre que je crée, Passer pour un menteur aussi ? Ah ! mon âme en serait navrée ! Non pour moi, ma Femme Adorée ! Pour moi, je n’en ai point souci.
C’est pour Vous, dont je chante l’Âme, L’Esprit, même un peu le Baiser, Le Cœur tel qu’un Soleil enflamme ! Ce serait dommage, Madame, Que le monde allât supposer...
Platon verra, lui, si j’invente, Si je dis rien d’exagéré... Ma poésie est ta servante ; Oui, ma Mignonne si savante, Près de Toi, je suis inspiré !
Pour perpétuer la mémoire De votre suprême Beauté, Que n’ai-je une lyre en ivoire Le plus éclatant sur la noire Et toujours jeune Antiquité !
Oui, pour bien célébrer la fête, Finissant... au bout de tes doigts, De ton corps de Femme parfaite, Et la noblesse de ta tête Et la puissance de ta voix ;
Que n’ai-je la lyre d’un Homme Connu de tout votre salon, Qu’avant même d’avoir vu Rome, Le premier prix des Beaux-Arts nomme Phœbus... oui Phœbus-Apollon !
J’en pincerais fort à mon aise, Sans savoir en jouer du tout... Et ça ferait mieux qu’une chaise Dans la République Française Où, ce me semble, on dort debout.
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