1 000 chômeurs par jour depuis son élection : la faute de François Hollande
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Argumentaire UMP - 1 000 chômeurs par jour depuis son élection : la faute de François Hollande

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Publié le 17 janvier 2013
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>ARGU FLASH < 15 janvier 2013 1 000 CHÔMEURS PAR JOUR DEPUIS SON ÉLECTION : LA FAUTE DE FRANÇOIS HOLLANDE François Hollande a beau affirmer que l’emploi est sa priorité, la réalité est que, depuis son élection, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 240 000 personnes, soit plus de 1000 chômeurs supplémentaires par jour. Il y a plus de 3 132 600 demandeurs d’emploi en France, on approche du triste record de 1997 (3 205 000). Sans réforme courageuse, en 2013, la France dépassera les 11% de chômeurs. 1°) L’Assurance chômage vient malheureusement de le confirmer : l’objectif que s’est fixé François Hollande d’inverser la courbe du chômage en 2013 ne sera pas atteint. Sans croissance il ne peut pas y avoir de baisse durable du chômage. Et sans réforme structurelle ni baisse des dépenses publiques inutiles, il n’y aura pas de croissance. C’est le problème de François Hollande: en refusant toute réforme courageuse, il prive la France de croissance et ne peut donc pas réduire le chômage. On sait qu’en France, selon les calculs de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE),le chômage augmente ou diminue selon que la croissance est supérieure ou inférieure à 1,5%.Or, pour 2013,le gouvernement table sur une croissance de 0,8% et lesprévisions internationales plus crédibles nous situent autour de 0,3%,loin de ces 1,5%.voit mal On comment la croissance pourrait être plus forte que prévue car tous les moteurs de l’économie sont à l’arrêt :l’investissement des entreprises recule (-0,6% entre juillet et septembre 2012), le pouvoir d’achat des ménages diminue (-0,2% sur la même période), les défaillances d'entreprises ont augmenté de +4,8% en octobre et de +1,5% sur l’année. Sans réforme d’ampleur, il faudra malheureusement s’attendre à une forte augmentation du chômage en 2013. Les quelques mesures prises par le gouvernement (emplois d’avenir, contrats de génération) devraient permettre de limiter l’augmentation à 180 000, comme le prévoit l’Unedic. Mais cela au prix d’une aggravation du chômage sur le long terme carces contrats aidés sont financés par la dette et des impôts supplémentaires, c’est-à-dire par de nouvelles entraves à la croissance. Mais, même si François Hollande parvenait à faire artificiellement baisser le chômage le dernier jour du dernier mois de l’année, cela n’effacera pas cette réalité dramatique :si la prévision de l’Unedic est malheureusement exacte, à la fin de l’année 2013, 420000 personnes auront perdu leur emploi depuis l’élection de François Hollandeet le taux de chômage dépassera les 11%.
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2°) Les mesures proposées par François Hollande pour lutter contre le chômage sont inefficaces et sous-dimensionnées par rapport aux enjeux : Le crédit d’impôt pour les entreprises (20milliards) effaceà peine les hausses d’impôts qu’elles ont subies depuis 8 mois(15 milliards). Il esttrop compliqué pour les PMEetmal calibrépuisque seulement 20% ira à l’industrie alors que c’est le secteur qui en a le plus besoin. Il ne contribuera donc pas à renforcer réellement notre compétitivité. La banque publique d’investissement (BPI) est une opération cosmétique puisqu’elle regroupe ce qui existe déjàde la Caisse des Dépôts) et elleentreprises » (OSEO,le FSI et la branche « prend lerisque de bureaucratiser encore plus le financement public des entreprises,en créant un mastodonte technocratique inopérant. Le contrat de générationestun concept séduisant sur le papier(des baisses de cotisations en échange du maintien en emploi d’un jeune et d’un senior)mais ce ne sont que des allégements de chargescomme on en fait déjà pour près de 30 milliards. Martine Aubry avait d’ailleurs dit que ça ne marchait pas et que ça coutait cher (1 milliard par an). Les emplois « d’avenir » sontdes emplois publics, en CDD, dont le seul horizon est la précarité.Leur financement n’est pas bouclé (il manque 250 millions), ils sont peu «qualifiants »,et ne déboucheront pas sur des emplois pérennes puisqu’ils sont limités au secteur public (associations, collectivités…). L'accord sur l’emploi entre les partenaires sociaux, qui ne doit rien à François Hollande, apporte quelques conclusions utilessur la mobilité des salariés, la portabilité des droits sociaux, l’allégement des procédures de licenciement, ou l’adaptation du travail à l’évolution de la conjoncture,mais il n’est pas à la hauteur du déficar il ne bouleverse pas en profondeur le marché du travail, en faisant notamment l’impasse sur les questions du coût, du temps et du contrat de travail…3°) L’UMP affirme qu’une autre politique au service de l’emploi est possible Comme Lionel Jospin en son temps, François Hollande n’a pas compris le problème du chômage.Il préfère traiter socialement ses conséquences plutôt que de s’attaquer à ses causes structurelles.L’UMP veut au contraire une France dynamique, qui attire les talents et les investissements, une France de l’innovation, une France confiante et conquérante.Il n’y a qu’une seule solution : la compétitivitéau service de l’emploi. Il y a des réformes évidentes que nous proposons et que François Hollande refuse :baisser la dépense publique, diminuer le nombre de fonctionnaires, poursuivre la réforme des retraites, alléger le coût du travail ou encore simplifier l’environnement fiscal et réglementaire des entreprises.Il faut aussiconduire une vigoureuse politique de l’offreen utilisant tous les leviers : augmenter le temps de travail, assouplir le code du travail, développer l’apprentissage, l’alternance et la formation continue, améliorer le suivi des demandeurs d’emploi, orienter l’épargne des Français vers les PME, renforcer le secteur de la recherche-développement, rendre nos territoires plus attractifs en responsabilisant les élus locaux, défendre les intérêts économiques européens dans le commerce mondial.
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