Comment lutter contre le terrorisme? Aujourd'hui, la menace du ...

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• Publié par: onixehyq
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• Langue: Français

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Comment lutter contre le terrorisme?

Aujourd’hui, la menace du terrorisme apparaît comme

le premier défi que

les gouvernements

doivent affronter. Cependant, la thématique est très controversée. En effet, le phénomène semble

être inquiétant et dangereux du fait de l’amalgame qui s’est développé entre l’Islam et le

terrorisme. Nous pourrions affirmer qu'un acte

de

terrorisme peut être qualifié comme une attaque

délibérée contre des objectifs civils ou bien militaires afin d’

atteindre

un but au niveau politique

ou social.

Avant d’aborder le problème des stratégies les plus appropriées pour le combattre, il conviendrait

de définir les deux types de terrorisme existants . Si d’un côté

,

il y a des attaques terroristes qui se

déroulent au niveau national, de l’autre côté, il en existe qui se passent au niveau international.

Ensuite, il faudrait analyser

quelles

sont les solutions possibles pour réduire la diffusion du

phénomène

afin de souligner

que, pour le combattre aux racines, nous devons nous pencher sur

les causes qui l’engendrent. En effet, doit-on faire confiance inconditionnellement aux opérations

militaires ?

Enfin, nous prendrons en considération les solutions qui semblent les plus adaptées, c’est-à-dire, la

réduction de la pauvreté et de la disparité entre les peuples, la diffusion

contemporaine

de la

démocratie dans le

s

région

s

où perdurent les gouvernements autoritaires, la scolarisation et le

renforcement des dispositifs de prévention.

Tout d’abord, force est de définir le terrorisme qui revêt une dimension nationale. Il s’inscrit dans

un cadre territorial précis et il atteint

les

objectifs politiques clairement

identifiés, comme la

libération d’une région ou bien la réalisation de l’indépendance de l’Etat national. Nous pourrions

citer des

exemples tels

que les activités mises en place par l’IRA (l’Armée républicaine irlandaise)

en Irlande du Nord ou bien les actions conduites par l’OLP en Palestine (Organisation de

Libération de la Palestine). Le terrorisme qui se déroule à l’échelle nationale doit être différencié

du

deuxième type de combat, c’est-à-dire, le terrorisme international. En ce qui concerne le

terrorisme inter-étatique, il semble incontournable de mentionner Al-Qaida, une organisation qui

possède plusieurs cellules à l’intérieur de nombreux Etats. Il s’agit d’une forme de lutte plus

dangereuse car elle veut attaquer le système politique global. Al-Qaida n’a pas d’objectifs concrets,

au contraire, cette organisation veut atteindre un but « universel » orienté vers la création d’un

nouveau

rapport de force entre pays. Ce deuxième type de terrorisme s’appuie sur la propagande et

sur sa dimension médiatique.

Bien que

tous les buts des terroristes ne soient pas acceptables, avec le terrorisme national, on peut

en général entamer des négociations ; un espace qui manque avec les organisations terroristes

internationales.

Ce qui pose problème à maints observateurs depuis 2001. En effet, l’intérêt pour ce phénomène a

sensiblement augmenté à partir des attaques

du

11 septembre 2001 perpétrées en détournant

plusieurs avions sur les « Tours jumelles » à New York et sur le Pentagone (le Ministère de la

Défense) à Washington. De nombreux observateurs politiques ont réfléchi sur les causes générant

le terrorisme et, en même temps, sur la validité de la solution militaire. Effectivement, il est

nécessaire de comprendre les causes responsables du terrorisme avant de choisir les méthodes les

plus appropriées pour le

combattre

, surtout avant d’entreprendre une solution définitive comme

celle qui est représentée par l'usage des armes

.

En premier lieu, les analystes politiques ont considéré la pauvreté

comme

la grande cause

responsable. Effectivement, la misère et les inégalités entre les pays, loin de se réduire, se creusent

de façon abyssale provoquant ainsi le ressentiment de nombreuses populations.

En deuxième lieu, il faut aussi indiquer comme responsable l

e

manque d'institutions politiques

démocratiques généralisées. Dans de nombreux pays comme par exemple au Moyen-Orient,

l’absence de partis politiques, de syndicats et d’une société civile organisé

e

assimile et uniformise

toutes les contestations en indiquant l’occident riche et opulent comme le seul coupable de leurs

difficultés financières. Il y a beaucoup de pays où il n’existe pas

de

système à même d’assurer la

rotation au pouvoir ou bien de garantir le renouvellement des équipes dirigeantes. Selon certaines

analyses politiques, cet immobilisme institutionnel assure l’uniformité des points de vue. Cet

immobilisme, en plus, focalise les sentiments

de

haine sur un seul ennemi.

Etant donné la dimension du phénomène, quelles sont alors les solutions

les

meilleures pour le

combattre ? L’utilisation de la force militaire

est-elle

vraiment efficace ?

La solution militaire, bien qu’elle soit l’opération la plus immédiate, n’est guère souhaitable car

elle peut envenimer le climat de violence entre peuples. L’utilisation de la force peut donc nuire à

une paix durable.

En revanche, il apparaît plus

approprié

de faire confiance aux solutions qui

résolvent

le problème

aux racines pour améliorer les conditions de vie et pour assurer un pluralisme politique.

La voie du dialogue interculturel et inter-religieux est donc la plus appropriée afin de faire face à la

diffusion du terrorisme. Néanmoins, pour que cette stratégie soit efficace et durable, il faut qu’elle

soit mise en oeuvre par la Communauté Internationale dans son ensemble et surtout qu’elle soit

largement partagée.

Les pays europé

ens

, qui sont les plus touchés par les flux migratoires, devraient réaliser plusieurs

programmes d’intégration afin de réduire les obstacles culturels entre les gens. Il faudrait donc

mettre en oeuvre des programmes visant à scolariser et à améliorer l’apprentissage de nombreux

étrangers qui vivent régulièrement en Europe.

Enfin, il est nécessaire de renforcer les dispositifs de prévention prévus par les lois nationales et de

coordonner les services de police à l'intérieur des États et, en même temps, entre ceux-ci.

Pour conclure

,

on peut affirmer que le terrorisme peut être vaincu. Mais pour ce faire, les Etats

doivent décider de mettre en place une stratégie coordonnée et différenciée en s' appuyant sur un

double pilier constitué par l’instrument de la démocratie et de la prospérité économique.