Gongora et la Mamora - article ; n°3 ; vol.86, pg 309-354
48 pages
Français

Gongora et la Mamora - article ; n°3 ; vol.86, pg 309-354

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
48 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Bulletin Hispanique - Année 1984 - Volume 86 - Numéro 3 - Pages 309-354
Dans son étude intitulée « Ir y quedarse : Note à un sonnet de Góngora ¡A la Mamora, militares cruces!» et publiée dans le tome XVII des Mélanges de la Casa de Velazquez, Madrid, 1981, Michel Moner rassemble de nombreuses données pour montrer que ce n'est pas la dame qui parle dans le dernier tercet, mais le galant, ce qui revient à rejeter une lecture traditionnelle du poème, faite déjà il y a des siècles par García Salcedo Coronel. Le présent article analyse successivement les divers arguments de la nouvelle critique, pour conclure que l'interprétation du commentateur ancien doit être toujours tenue pour valable. Cependant, il souligne les limites de la perspective traditionnelle et, se basant sur des faits d'histoire et de structure, expliquant à nouveau le texte et demeurant à l'écoute de toutes les voix du sonnet, il constate que la dame, présente au début du tercet, est vite remplacée par quelqu'un qui ne peut être que Góngora lui-même. Ensuite, il étudie un second sonnet (Llegué, señora tla, a la Mamora) et considère qu'il forme un dyptique avec le précédent dont le sens se voit éclairé. Enfin, après avoir rappelé l'existence de deux autres passages relatifs à La Mamora, il ouvre un nouveau débat sur le « diamant géminé » marocain — le cas de Larache est antérieur et semblable — , et remarque que les compositions si différentes du poète, satirico-burlesques et héroïques, n'impliquent pas un manque d'unité dans la vision qui, en matière d'affaires extérieures et intérieures, fut celle de Góngora.
En el estudio titulado « Ir y quedarse : Note à un sonnet de Góngora ¡A la Mamora, militares cruces ! » y publicado en el tomo XVII de los Mélanges de la Casa de Velazquez, Madrid, 1981, Michel Moner reúne datos copiosos para demostrar que en el último terceto no es la dama quien habla, sino el galán, quedando así rechazada una lectura tradicional del soneto, hecha ya hace siglos por García Salcedo Coronel. El presente artículo analiza sucesivamente los varios argumentos de la nueva crítica, llegando a la conclusión de que la interpretación del antiguo comentarista debe ser considerada todavía como válida. Sin embargo, destaca los límites del enfoque tradicional y, haciendo hincapié en datos históricos y estructurales, explicando otra vez el texto y prestando la atención a todas las voces del soneto, comprueba que la dama, presente en el principio del terceto, queda desplazada pronto por alguien que no puede ser sino el mismo Góngora. Seguidamente, estudia un segundo soneto (Llegué, señora tía, a la Mamora) juzgando que forma un díptico con el anterior cuyo sentido se aclara. En fin, después de recordar la existencia de dos trozos más relativos a La Mámora, inicia un nuevo debate acerca del « gemino diamante » marroquí — el caso de Larache es anterior y parecido — , ob-
46 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1984
Nombre de lectures 85
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents