José Maria Blanco White, Un exemple de transgression politique et ...
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José Maria Blanco White, Un exemple de transgression politique et ...

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1
José Maria Blanco White, Un exemple de transgression politique et religieuse en Espagne  José Maria Blanco White naît à Séville en 1775 et meurt à Liverpool en 1841. Ces deux villes résument un itinéraire de dissidences, dexil, de renoncements et de quêtes, quête de soi, de la vérité et, par-dessus tout, de la liberté au cours dune époque décisive pour lhistoire de lEspagne dont Blanco fut à la fois un acteur engagé et une victime. 1810 est la date-charnière de cette existence; cette année-là, notre auteur quitte son pays et entame un processus de renoncement à sa religion, sa langue et même une partie de son nom, une transgression identitaire qui est alimentée par linlassable combat de Blanco White contre la double tyrannie de la religion et du pouvoir .  Une vie de ruptures. José Maria Blanco White est en fait né Blanco Crespo. Selon lusage espagnol il hérite des patronymes paternel et maternel. Il doit le nom de White à la branche paternelle, une famille de catholiques irlandais établis en Espagne qui se consacrent au commerce de la laine et des fruits vers lAngleterre. En se voyant octroyer la patente de hidalguía (lettres de noblesse) le grand-père, Wi1liam White, traduit le patronyme White qui devint dès lors Blanco en espagnol. La mère est une Crespo, vieille famille de la noblesse andalouse qui a connu des revers de fortune. Blanco est élevé par des parents aimants mais dévots austères, fanatiques ou, comme dira Blanco White, « fanatisés » par une religion quil passera le reste de son existence à combattre. Selon son propre témoignage, désireux déchapper à la boutique et avide de culture, le jeune Blanco déclare avoir la vocation et obtient ainsi de pouvoir se livrer aux joies des études. Une joie rapidement mitigée au contact dun système éducatif archaïque, gangrené par la scolastique qui, dans les faits, na toujours pas été éradiquée de lenseignement des Dominicains. À luniversité toutefois i1 sinitiera à dautres méthodes, nouera des amitiés précieuses qui lui font découvrir dautres horizons : la poésie, les auteurs français (Racine, Fénelon), italiens (Muratori) et surtout « cet esprit damour de la vérité » qui, dira-t-i1 dans son autobiographie, ne la plus jamais quitté. Ordonné prêtre malgré des doutes et des tentations de renoncement qui le plongent dans langoisse, i1 essaie de se comporter comme tel. Alors que sa situation est on ne peut plus prometteuse, i1 éprouve une « irrésistible aversion envers la profession cléricale », aversion qui débouche sur une période de totale
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