Politique étrangère - Année 1968 - Volume 33 - Numéro 6 - Pages 607-623L'auteur de l'article analyse un ouvrage récent de l'économiste américain Edward F. Denison sur la croissance de neuf pays : Etats-Unis d'une part, Belgique, Danemark, France, Allemagne, Pays-Bas, Norvège, Royaume-Uni et Italie d'autre part. La comparaison porte à la fois sur le niveau, c'est-à-dire le revenu qui, au cours de la période considérée (1950-62) a été au contraire plus rapide en Europe (sauf en Grande-Bretagne) qu'aux Etats-Unis. S'attachant à déterminer les causes de ces disparités à travers l'analyse détaillée des facteurs qui contribuent à la croissance, Denison arrive à la conclusion qu'il n'existe dans ce domaine aucun facteur privilégié : qu'on ne peut pas, en d'autres termes, attribuer la croissance à une cause unique. L'auteur de l'article soumet ces conclusions à un examen critique. Dans quelle mesure peut-on détailler les composants de la croissance ? « Phénomène dynamique et global, la croissance ne peut, estime-t-il, être appréhendée que globalement ». 17 pages Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.