LE MONDE ILLUSTRE  N° 4461 du 01 mai 1948
32 pages
Français

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LE MONDE ILLUSTRE N° 4461 du 01 mai 1948

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Description

Découvrez avec le journal intégral de l'édition du magazine "MONDE ILLUSTRE (LE) N° 4461" et trouvez des décennies plus tard les actualités notoires du 01 mai 1948.
Vous allez pouvoir découvrir en une de ce journal datant de 1948, les sujets importants des nouvelles de l'époque :
-LA PRINCESSE ELISABETH ET LE DUC D'EDIMBOURG ENTRENT DANS L'ORDRE DE LA JARRETIERE.

Informations

Publié par
Publié le 01 mai 1948
Nombre de lectures 20
EAN13 3607910031475
Langue Français
Poids de l'ouvrage 20 Mo

Extrait

§
erPRIX : 50 FRANCS 1 MA! 1948
:
- < -LA PRINCESSE ELIZABETH ET
LE DUC D'EDIMBOURG ENTRENT
DANS L'ORDRE DE LA JARRETIÈRE
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0 42, ru e d e l'Arcad e - PARIS-8
Téléphone : ANJou 36-20
M. Duma s (M . R . P.), qu i l'interrogeait monétaire était u n droit régalien et que
au sujet des poursuites intentées contre contrefaire des monnaies équivalait à com-5^8 Ales trafiquantsjde rirres de rationnement, mettr e une sorte de crime de lèse-majesté.
le garde des Sceaux déclara, au Palais- Dans le très ancien droit français, le faux
Bourbo n : monnayeur, celui qu i fabriquai t des espèces PERMO 11 » — J'ai décidé d'appliquer aux fabricants de mauvais aloi ou de poids faible, subissait
de faux titres, si du moins l'on relève dans l'amputatio n de la main. Des textes du
eleur dossier la circonstance aggravante du IX siècle en font foi ; et l'o n trouve
prescripcaractère professionnel de leur activité (1), la tions semblables dans les lois lombardes,
iroccdurc et les sanctions de ce qu'o n a appelé wisigothiques et anglo-saxonnes.
a « loi Farge ». L'ancienneté du châtiment remonte
d'ailCette loi n'a pas encore été appliquée, leurs plus haut : on le trouve chez les Romains,
mais elle va l'être, et deux affaires actuelle- qu i l'appliquaient à des usurpateurs,
soumen t à l'instructio n sont à l'ordre d u jou r verains éphénxère-s ayan t frappé à leur effigie
de la Cour d'assises : l'affaire où est inculpé des monnaies nombreuses et, par
conséle fameux Dédé-la-Boulange et l'affaire de quent, usé frauduleusement d'u n droi t
Champigny-sur-Marne. régalien. E" PHILLIPS & PAIN
Ainsi, la loi Farge, votée à grand fracas M. Adrie n Blanchet, à qui n'est étranger
MONTROUGE-SEIN E
il y a près de deux ans, n'a pas encore rien de ce qui touche aux monnaies, a signalé
eété appliquée, de l'aveu même d u ministre que les Arabes, au n siècle de l'hégire,
de la Justice. Faut-i l y voir le signe de l'amé- appliquaient la peine de l'amputatio n de la
lioration de nos mœurs, ou celui d'une claudi- mai n aux faux monnayeurs.
cation aggravée de la justice ? Cette mutilatio n de la mai n était d'u n
li t quelles sanctions prévoyait donc cette usage très ancien en Orient. Les Babyloniens,
« loi Farge » ? L a peine de mort , si nos sou- L'ASTHME au début d u premier millénaire av. J.-C., I venirs sont exacts. Mais on voi t que le ga-*de appliquaient l'ablatio n d'u n ou de plusieurs
des Sceaux réserve le châtimen t suprême doigts. L a Bible, au Deutéronome, prévoyait et les AFFECTIONS des
aux vrais professionnels et non pas aux l'ablatio n de la mai n entière dans certaines
simples amateurs de la contrefaçon des circonstances ; et la loi assyrienne avait VOIES RESPIRATOIRES
titres de rationnement, qu i sont une monnaie- inscrit la mutilatio n de la main , comme
BRONCHES. NEZ, GORGE matière d'u n genre spécial. Cela prome t de celle de différentes parties du visage. Les
subtiles argumentations de la part des avo- Égyptiens usaient également de ce châtiment . se SOIGNEN T a u
cats et d'ingénieux faux fuyants. Mais quel en était le sens ? C'est sans [doute
La loi a toujours été sévère aux faux que la main , organe le plus habile de l'être
monnayeurs. Pourquoi ! Parce que le droit humain , était considérée comme le symbole
de la force et que sa privatio n chez le
coupable, en même temps qu'elle garantissait
contre le retour de méfaits graves de la par t
M A O C T O m A R o c de celui-ci, était faite pour inspirer la crainte 2.5
aux autres. TRANSACTION S IMMOBILIÈRE S
FAITES un placement SU R et de grand Ajouton s que la peine d u poin g coupé,
AVENIR , en ACHETAN T à CASA - en France, était appliquée, avan t le supplice Voici du goût, du charme et toute l'élégance BLANCA . AGADI R et TANGER des
Puisque voici " LORA" . gui ne (ait que pour vous de la roue, aux parricides, aux fratricides IMMEUBLES, TERRAINS SPÉCULATIFS,
Sa lingerie exquise où sous ses doigts se liancent VILLAS , PROPRIÉTÉS AGRICOLES. AFFAI- et à la femm a qu i tuait son mari . C'était
RES COMMERCIALES ou INDUSTRIELLES. Aide z l a Qualité, cette Dame, et le Seigneur Bon Goût. aussi la punitio n des parjures.
Très gros avantages. Fiscalité presque nulle.
Le faux monnayeu r ne manquait-i l pas à
" rnilOIA " 31, bd de la Gare la foi due au souverain f CROIX-ROUG E Sociét é rUriU A CASABLANC A
R . L.
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VIENT EN JOUANT, de Jean Bernard-Luc. - N° 4, LA FOLLE DE CHAILLOT, de Jean Giraudoux, - N" 5. LES
DERNIERS SEIGNEURS, de Roger-Ferdinand. — N° 6. VALÉRIE, d'Eddy Ghilain. — N° 7. MEKTOUB, de Jean
Toulout. - N° 8. UNE GRANDE FILLE TOUTE SIMPLE, d'André Roussin. - N° 9. TROIS GARÇONS, UNE FILLE,
de Roger-Ferdinand. — N° 10. LE CORBEAU, de Louis Chavance et Henri-Georges Clouzot. — N° 11. BABY
HAMILTON, d'Anita Hart et Maurice Braddell. — N° 12. JE VIVRAI UN GRAND AMOUR, de Stève Passeur. —
N° 13. EN CAMARADES, 2 actes de Colette, et l'OBÉLISQUE, nouvelle inédite d'Alexandre Arnoux. — N° 14.
L'ARCHIPEL LENOIR, d'Armand Salacrou. — N° 15. LA POMME ROUGE, de René Aubert. — N° 16. LA FEMME DE TA
JEUNESSE, de Jacques Deval. — N° 17. LA SYMPHONIE PASTORALE, d'après André Gide. — N° 18. LA PETITE
HUTTE, d'André Roussin. — N° 19. JEU DE DAMES, de Raoul Praxy. — N° 20. LE PRINCE DES NEIGES, de Roger
Peyretitte. - N° 21. MORT OU VIF, de Max Régnier. - N" 22. LES NOUVEAUX MAITRES, de Paul
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