Revue de presse « Défense » Date : 21 février 2011 Sommaire des ...
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Revue de presse « Défense » Date : 21 février 2011 Sommaire des ...

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Revue de presse «Défense »
contact : adulou@numericable.fr Votre avis nous intéresse : si vous voulez réa ir à un article de la Revue de resse, vous pouvez soit contacter directement le responsable de thème de Défense soit réagir sur les forums de discussion de laCommunauté deDéfense,en cliquant sur le lien :www.revue-defense-ihedn.fr (si vous n’y arvenez as, reco iez le lien dans votre moteur de recherche L’équipe de la Revue de presse Défense vous remercie de votre confiance et de votre intérêt our son travail, toutes vos su estions sont les bienvenues.  
Michel 1er ré our né, est dési sur la Russie , ner Le 21 février 1613  Date : 21 février 2011 Sommaire des articles proposés 1 Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions :  Six pays proposent de réorienter la politique européenne  d’armes en hausse de 8% dans le mondeLes ventes  2Relations internationales - Europe de la défense - OTAN :  Pari tenu pour Raffarin   Merkel en déroute à : les conservateurs d’An elaAllema ne Hamburg  Af hanistan, éenne, défense euro uand OTAN : à 1 le débat 3Armements - Industries - Économie :   Le Brésil pourrait repousser l’achat de ses 36 avions de combat à 2012  Les négociations pour vendre le Rafale aux Emirats progressent, selon Dassault  Hausse des prix alimentaires : la banque mondiale tire la sonnette d’alarme   rec ueEvdokimos : terminé la carrière des 4 unités de la marine  Le Yuan au plus haut face au dollar 4)Les forces armées - Air - Marine - Terre - Gendarmerie :  
 Kosovo : visite du SACEUR au bataillon multinational nord  Agapanthe 2010, vu par les pachas de deux bâtuiments engagés dans l’o ération  l’adaptation des moyens de la force de réactionLiban : poursuite de ra ide 5Zones de conflits :  Au 4ème our des manifestations, au moins 173 morts en Lib e   de l’OTAN aurait tué 50 civils en Af hanistanUne o ération  Mirage de l’armée libyenne ont pris le large2   Yémen : la contestation touche le nord  Quatre présidents africains arrivent en Côte d’Ivoire, violences à Abid an  Cinq rebelles tués au Pakistan dans une frappe américaine 6Renseignements et menaces :  Les marocains veulent limiter les pouvoirs de Mohamed VI : le roi chahuté  banderole géante à Moscou pour réclamer l’emprisonnementUne de Poutine   itale nent la ca : les heurts aLib e  de colonel rebelle à vieux despote sans pitiéKadhafi,   le clan Kadhafi ne cède rien face aux Libyens  Chine : la manière forte comme seule réponse possible ? 7Sécurité intérieure :  Videosurveillance, des installations sous conditions 8Énergie environnement climat :   ublieLe PNUE ort un nouveau ra sur l’économie verte   aisEDF en chef de file du nucléaire fran 9Géopolitique de la culture :  Benoît XVI à trois canonisations en octobre rocédera 10Géopolitique de l’information :  Les versions finales de Firefox4 et Internet Explorer 9 disponibles en mars ?   ués blo sites : 84000 erreur arlutte contre la édo orno ra hie aux Etats-Unis  le Pro et Chorus de l’Etat de nouveau épin lé par la Cour des Comptes  Jeopardy, Watson, l’ordinateur d’IBM a vaincu ses adversaires humains  Apple aurait réservé 60% de la production 2011 d’écrans tactiles, créant la énurie sur le marché   » data des « bi écialiste Vertica, sHP se aie 11Jour après Jour :le 21 février 12Revue de presse internationale en langue étrangère :   et reductions ; because cuts are inevitable, ex ensiveDefence bud boondoggles should go first 
  Brazil odf visit NavChief of Satt of Indian Nav Hal Dismisses doubts about ability to work on advances fighter   Trident replacement orders under Way   For Built For India To Be Read Sea Trials in Feb-Russian fri ate March  Russia plans to adopt Bulava missile by end 2011 13Titres d’articles publiés sur le site de la revue Défense de l’IHEDN :en cliquant sur le lien :www.revue-defense-ihedn.fr (si vous n’y parvenez pas, recopiez le lien dans votre moteur de recherche)  
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Votre avis nous intéresse : si vous voulez réa ir à un article de la Revue de resse, vous pouvez contacter directement le responsable de hème ou réagir sur les forums de discussion de la Communauté deDéfense.(adresse ci-dessus)  1/ ENJEUX DE LA DEFENSE - DOCTRINE - CONCEPTS - MISSIONS   THEME 1 - 1: ue oliti s ro osent de réorienter laSix a euro éenne Source, journal ou site Internet : Bruxelles2 Date : 20 février 2011 Auteur : Nicolas Gros Verheyde Adressé par : Yannick de Prémorel
Six pays (France, Espagne, Grèce, Malte, Chypre et Slovénie) (*) ont présenté, le 20 février, à leurs collègues européens de réorienter la politique européenne vers les pays du sud de la Méditerranée (« notre riva e sud »), dans la foulée de ce u’a décidé le Conseil euro éen du 4 février. Les si nataires mettent aussi en avant des disparités d’enveloppe dans la politique du voisinage de l’Union européenne qui sont «aujourd’hui difficilement justifiables et soutenables /hab/an» : L’Europe dépense ainsi 1,8 pou l’Egypte ; 7 €/hab/an pour la Tunisie ; 25 €/hab/an pour la Moldavie !
Ce document, ce « non paper » en jargon diplomatique, s’appuie sur quelques principes :
- ladifférenciation les : avec les « hase en lus seraient ui s a valeurs » de l’UE devraient être  privilégiés (un principe que soutient Berlin qui a proposé son propre document).
- laflexibilité garder une certaine souplesse dans les instruments d’aide européens pour permettre de : «réagir à l’actualité« .
- uneoffre globale: qui comprendrait «une aide à la transformation des modèles politiques, économiques e sociaux des pays du Sud, ainsi qu’à la réforme de leurs institutions» ; une «coopération dans la lutte contre le crime organisé, les trafics illicites et l’immigration illégale» ; l’appui aux sociétés civiles ; un dialogue politique (avec des conseils d’association qui soient vraiment consacrés à des questions de fond et des visites
plus fréquentes de la Haute représentante).
- unestratégie « Méditerranée ie Danube e de la straté» à l’ima M de l’U ectifs les ob rerait inté ui (Union pour la Méditerranée). Les projets UpM verraient ainsi une seconde jeunesse en revoyant certaines des procédures, notamment le poste de secrétaire général adjoint.
- uneaugmentation des moyens financiers, en revisitant les différents fonds européens : l’instrument sur le voisinage doit être revu, des fonds provenant de l’Instrument sur la Stabilité, du budget PESC, voire de la Coo ération au dévelo ement (ICD) devraient ouvoir être utilisés, dévelo er les ro rammes transfrontaliers au titre des fonds structurels, mobiliser les fonds de la Banque européenne d’investissement (BEI), …
(*) La composition de ces signataires est intéressante car on ne retrouve pas l’Italie qui fait un peu cavalier à part sur le dossier libyen comme égyptien. En revanche, on trouve la Slovénie, qui illustre la persistance d’une certaine politique arabe issue de la tradition yougoslave.
 THEME 1 - 2:Les ventes d’armes en hausse de 8% dans le monde Source, ournal ou site Internet : Le arisien Date : 21 février 2011 Auteur : AFP Adressé ar : Jean-Fran ois Mazale rat
Parmi les dix plus gros vendeurs d'armes, sept sont américains: Lockheed Martin, Boeing, Northrop Grumman, General Dynamics, Raytheon, L-3 Communications et United Technologies. |Frederick Florin  
Les 100 plus grands fabricants mondiaux d'armement, hors chinois, ont vendu pour 401 milliards de dollars de marchandise en 2009, la palme revenant aux Etats-Unis où la demande du gouvernement a été soutenue, selon un rapport du Sipri publié lundi. «Les ventes d'armes combinées des 100 plus importantes firmes d'armement (To 100) ont au menté de 14,8 milliards de dollars» en 2009 ar ra ort à 2008, soit une hausse de 8%, selon l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri). Au cours de l'année passée, les ventes de ce Top 100 ont atteint 401 milliards de dollars (295 milliards d'euros) dont 247 milliards (61,5%) au bénéfice de 45 sociétés basées aux Etats-Unis.  e L'européen EADS se classe 7
«Les dépenses en biens et services militaires du gouvernement des Etats-Unis sont un facteur déterminant de l'augmentation des ventes d'armes des entreprises américaines (...) et des entreprises d'Europe occidentale résentes sur le marché américain», souli ne la s écialiste de l'industrie de l'armement au Si ri, Susan Jackson. Le groupe de défense américain Lockheed Martin a repris la première place au britannique BAE Systems en 2009 avec des ventes de 33,4 milliards contre 33,3 milliards. Chacun compte pour 8,3% des
ventes totales. L'Europe est représentée dans le Top 100 par 33 groupes basés dans neuf pays (Allemagne, Es a ne, Finlande, France, Italie, Norvè e, Ro aume-Uni, Suède et Suisse) et dont les ventes cumulées se sont élevées à 120 milliards de dollars, soit 30% du total.
 Sept des plus gros vendeurs sont américains 
Outre BAE Systems, 2e vendeur mondial, le groupe européen EADS se classe 7e avec 15,9 milliards de dollars (4,0%) et l'italien Finmeccanica 8e avec 13,3 milliards (3,3%).Parmi les dix lus ros vendeurs d'armes, sept sont américains: Lockheed Martin, Boeing, Northrop Grumman, General Dynamics, Raytheon, L-3 Communications et United Technologies. Le Sipri définit les ventes d'armes comme étant les ventes de biens et services militaires à une clientèle militaire, sur le marché intérieur comme à l'exportation. Créé en 1966, le Sipri est un institut international indépendant basé à Stockholm, financé à 50% par l'Etat suédois et spécialisé dans les conflits, les armements, le contrôle des armes et le désarmement.
 2/ RELATIONS INTERNATIONALES - EUROPE DE LA DEFENSE -OTAN :   THEME 2 - 1: ourPari tenu Raffarin? Source, journal ou site Internet : Algérie360.com Date : 21 février 2011 Auteur : Adressé ar : Fran ois Jouannet Est-ce qu’on peut dire que Jean-Pierre Raffarin a réussi de relancer les partenariats entre l’Algérie et la France ? C’est en tout cas ce que laisse croire la feuille de route des négociations qui débutent aujourd’hui à Al er, entre les deux arties. Les ro ets Total, Renault, LaFar e, Sanofi-Aventis, Alstom-Ferrovial… dans le portefeuille de «Monsieur Algérie» pour relancer les partenariats : Est-ce qu’on peut dire que Jean-Pierre Raffarin a réussi de relancer les artenariats entre l’Al érie et la France ? C’est en tout cas ce ue laisse croire la feuille de route des négociations qui débutent aujourd’hui à Alger, entre les deux parties. Le superlatif de «Monsieur Algérie» donné à l’ancien 1er ministre Raffarin n’est pas, semble-t-il, fortuit. En effet, la crème des entre rises françaises accom a nera, l’émissaire s écial du Président français Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin, lors de sa visite prévue à Alger les 20 et 21 février. Total, Renault, LaFarge, Sanofi-Aventis, Alstom-Ferrovial, Breta ne International, débattront avec les res onsables al ériens en vue de lancer des projets de grande envergure, laissés en jachère à cause des quiproquos …diplomatiques et politiques. Le ministre Algérien de l’Industrie de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmerradi est aru o timiste hier en déclarant ue les rands ro ets ui sont restés en sus ens seront finalisés lors des négociations avec la partie française, prévu aujourd’hui et demain. Selon le ministre al érien, six dossiers de artenariats seront mis sur la table des né ociations. Il s’a it du ro et de artenariat entre le groupe français Total et la Compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach pour la création d’une usine de vapocraquage d’éthane dans la zone industrielle d’Arzew (Oran). Le projet constitue un dévelo ement industriel local ui endant la hase d’ex loitation énère lusieurs centaines d’em lois permanents de grande qualification. Ce futur complexe pétrochimique de 4 unités de taille mondiale assurera, selon le ministre, «une bonne osition en termes de com étitivité». Il sera é alement uestion de passer en revue le projet du groupe français Lafarge, spécialisé dans la fabrication matériaux de construction (ciments, granulats, béton prêt à l’emploi), de renforcer sa présence en Algérie en procédant à l’extension et à la diversification de ses investissements. «Ceci sera examiné dans le cadre de nos oliti ues de développement de ce secteur sensible eu égard à son importance pour la réalisation du programme de
réalisation des infrastructures», a précisé M. Benmeradi. Le projet de construire une 2ème usine de médicaments du français Sanofi-Aventis et d’un centre de stocka e et de distribution de roduits de santé dans la ville nouvelle de Sidi Abdallah, sur une superficie de 6,3 hectares, est aussi à l’ordre du jour de la visite de l’ex-Premier ministre fran ais. M. Benmeradi a évo ué, ar ailleurs, un accord de coo ération entre Bretagne International et l’Institut Technique des élevages algériens prévu à l’effet de développer la structure laitière en Algérie. L’objectif étant de permettre notamment aux transformateurs laitiers de la région de rofiter de l’o ortunité offerte ar les marchés du Ma hreb au niveau commercial et technolo i ue, dira le ministre. Il sera, également, question d’un point de situation sur les négociations déjà entreprises sur le projet Renault de fabrication de véhicules articuliers en Al érie, et de asser en revue le artenariat Alstom-Ferrovial pour la construction d’une unité de fabrication de rames de tramways à Annaba, dont l’accord a été déjà concrétisé. Jean-Pierre Raffarin a-t-il vraiment réussi son pari de relancer les partenariats algéro-français ?  THEME 2 - 2:Allemagne : les conservateurs d’Angela Merkel en déroute à Hambur Source, ournal ou site Internet : Le monde.fr Date : 20 février 2011 Auteur : AFP Adressé ar : Elie Billaudaz  Voila une déroute qui devrait compliquer la tâche de la chancelière allemande, Angela Merkel. Ses conservateurs allemands ont perdu dimanche la ville-Etat de Hambourg lors du premier des sept scrutins régionaux de 2 011. Avec cette défaite, le camp de la chancelière perd encore trois voix au Bundesrat, la chambre haute du Parlement ui re résente les ré ions. Le SPD ourra blo uer nombre de ro ets de loi ui doivent être approuvés par cette assemblée, notamment ceux qui concernent la fiscalité ou la santé. Emmenés par l'ancien ministre du Travail Olaf Scholz, les sociaux-démocrates (SPD, opposition fédérale) devraient obtenir environ 50 % des suffrages, selon des sondages sortie des urnes rendus publics à la fermeture des bureaux de vote par les chaînes publiques ARD et ZDF. Le SPD était assuré de reconquérir cet ancien bastion abandonné à la droite il a tout uste dix ans, a rès 44 ans de ouvoir.
PIRE SCORE D'APRÈS-GUERRE
L'Union démocrate-chrétienne (CDU) de Mme Merkel, premier parti allemand et toujours en tête au niveau national, selon les sondages, ne recueillerait que 20 % à 20,5 % des suffrages. La CDU aurait enregistré son pire score d'après-guerre lors de la première étape d'une"super année électorale". En 2008, lors du dernier scrutin, elle avait obtenu 42,6% des voix. Les Verts, ui ont le vent en ou e au niveau national, devraient obtenir 11 % des voix tandis que les libéraux du FDP, partenaires minoritaires du gouvernement Merkel, entreraient au Parlement régional avec 6,5% des suffrages. Depuis des semaines, les conservateurs s'appliquaitent à minimiser la défaite attendue dans le grand port de la Mer du Nord, qui est également la ville natale d'Angela Merkel. Les analystes estiment également que son impact devrait être limité au niveau national tant les en eux locaux – endettement de la ville, au mentation des frais de arderie – ont dominé l campagne.
LE GOUVERNEMENT EN PLEIN REMOUS
Pourtant, cette débâcle intervient en plein remous dans le gouvernement Merkel. L'un de ses piliers, le ministre de la Défense Karl-Theodor zu Guttenberg, est accusé de plagiat pour sa thèse de doctorat en droit. Dans un pays très à cheval sur les questions de morale, l'affaire révélée mercredi a tourné au scandale au point que le charismatique ministre, star de ce gouvernement, a renoncé temporairement à son titre de docteur. A Hambourg, la CDU était en chute libre depuis la démission, annoncée en juillet, du maire
conservateur Ole von Beust. Le départ de cette figure iconoclaste et très populaire avait entraîné la rupture de la coalition que formaient depuis 2008 CDU et Verts, une alliance unique en Allemagne.
 THEME 2 - 3:Afghanistan, défense européenne, OTAN : à uand le débat (1) Source, ournal ou site Internet : Le monde di lomati ue Date : 21 février 2011 Auteur : Philippe Leymarie Adressé ar : Jean-Fran ois Mazale rat
« Quelle sécurité en Europe et dans le monde, après le sommet de Lisbonne » : un modeste colloque, organisé fin janvier au Sénat à Paris par une parlementaire communiste, a permis de faire le point sur trois questions qui ne sont jamais débattues en France, sinon dans des cercles restreints : l’Afghanistan, et pourquoi y rester ? L’Europe de la défense et l’OTAN : quelle utilisé, quelle répartition, quel équilibre ? E la dissuasion nucléaire : a-t-elle encore un sens ? En voici les extraits les lus saillants, en commençant ar le volet Afghanistan...La guerre que mène là-bas l’OTAN, sous direction en fait américaine, dépasse désormais en durée celle qu’y avaient menée les Soviétiques, a fait remarquer d’emblée l’ancien ministre socialiste Paul Quilès, qui continue de suivre de près les questions de défense.
Selon lui, le projet de désengagement progressif annoncé lors du sommet de l’OTAN fin novembre à Lisbonne ar le résident Barack Obama est « eu crédible ». Il s’a irait de acifier les rovinces une à une, pour les rendre aux civils et militaires afghans, et de retirer une fraction proportionnelle des troupes étrangères, avec un objectif de transfert total – et donc d’évacuation des forces de l’OTAN et des Etats-Unis – fixé à 2014.
Mais l’interface afghane – le régime du président Karzai – est fragile :
 
— il est contesté jusque dans Kaboul, sa capitale, théâtre d’attentats répétés, et il a une autorité moindre encore ailleurs dans le pays ; — il est peu représentatif de la majorité pachtoune du pays ; — les élections ont été contestées ; — l’administration est corrom ue, mêlée au trafic de dro ue ( ui a ex losé de uis la chute du ré ime taliban, il y a dix ans) ; — le transfert à l’armée afghane est illusoire (20 % de taux annuel de désertion) ; — la crispation est toujours aussi forte également avec les voisins (Pakistan, Inde) ; — le coût financier est écrasant : 350 milliards de dollars pour les USA (sans commune mesure avec les 460 millions d’euros en a és ar exem le ar la France) ; — le conflit est plus meurtrier que jamais : 10 000 morts l’an dernier, dont 711 soldats de l’OTAN, 1 200 policiers et au moins 2 500 civils.
 
Alignement français
Conclusion de Paul Quilès :
— une victoire militaire est impossible ;
— l’alignement du président Sarkozy sur son homologue américain sonne faux, car il n’est en rien associé à la décision ; — la présence de ces troupes occidentales dans un pays musulman, en soutien à des institutions locales discréditées, alimente la propagande fondamentaliste (« croisade »).
L’ancien ministre socialiste plaide pour une initiative politique que la France aurait dû prendre au sein du Conseil de sécurité des Nations unies : une conférence internationale, avec l’ensemble des voisins de l’Af hanistan, devant déboucher sur un statut non-ali né our ce a s, de nouvelles institutions, le retrait des troupes étrangères, des garanties de sécurité régionale, etc.
Pour ce qui est de la France, elle devrait se dissocier immédiatement de l’opération actuelle, commencer à retirer son contingent (pour être en phase le début de désengagement américain, prévu pour juillet prochain) [1], et augmenter son aide civile au développement.
« Actionnaire à 1 %»
Autre opinion exprimée à ce colloque : celle du général Vincent Desportes, l’ex-patron du Collège interarmées de défense (CID). Une tribune publiée par Le Monde le 2 juillet dernier, à quelques semaines de sa retraite, lui avait valu une réprimande de l’état-major. Il qualifiait l’opération de l’OTAN en Afghanistan de « guerre américaine », dans laquelle la France (comme l’Europe dans son ensemble) est sans voix : « Quand vous êtes actionnaire à 1 %, vous n’avez pas la parole. »
Dans son exposé au Sénat, le général désormais en retraite a d’abord relevé le décalage important entre le discours politique et la réalité sur le terrain, les informations diffusées par les divers acteurs du conflit étan peu fiables. Pour les militaires occidentaux, juge-t-il, c’est « la quadrature du cercle » : ils doivent à la fois assurer la protection et rechercher l’adhésion de la population ; mais en même temps contrer l’adversaire et roté er leurs ro res soldats, au fil d’un « micro-mana ement du cham de bataille ». Le tout débouchant sur une « impasse tactique », avec pertes croissantes, en raison d’une « étonnante capacité de résistance de l’adversaire ».
Le général considère que les théories contre-insurrectionnelles, « aussi intelligentes soient-elles », ne peuvent suffire à régler un problème qui est surtout stratégique et politique. Que « le messianisme occidental est essoufflé ». Qu’il n’est lus tem s de faire de la réforme sociétale, ou même de la reconstruction, mais de s’en tenir à un simple rétablissement d’un niveau acceptable de sécurité : « L’ambition du secrétaire d’Etat Robert Gates est de laisser l’Af hanistan au moins en l’état où les Soviéti ues l’avaient laissé », ce ui n’est même pas le cas actuellement. Il faudra en tout cas accepter de considérer ce pays comme une nation multiethnique, avec un pouvoir décentralisé, une influence majoritairement pachtoune [2], un fonctionnement plus tribal que démocratique.
Guerre en silence
Cela su ose aussi ue l’Af hanistan cesse d’être un ion, un élément de la « rofondeur straté i ue » de certains pays de la région, qui défendent chacun leurs intérêts, car eux resteront après le retrait occidental : « Un pouvoir acceptable à Kaboul suppose qu’il le soit aussi à Islamabad et New-Delhi. La solution afghane passe par la solution au Cachemire. »
Conclusion du général : « Le temps joue contre nous, fait le jeu de la Chine ou de l’Iran, et nous transforme de lus en lus en force d’occu ation. Les coalisés se délitent. A rès les élections de mi-mandat, la uestion afghane est oubliée aux Etats-Unis. Cette guerre n’est pas populaire : il faudra quitter bientôt l’Afghanistan. Mais si un seuil de stabilisation n’est pas atteint, ce sera pire qu’en 2001, Al-Qaida revenant sous l’égide des
talibans, voir menaçant la stabilité du Pakistan. » Ce militaire tout uste assé au cadre de réserve affirme « ne as connaître la solution », mais estime en tout cas qu’« on n’a pas le droit de conduire une guerre en silence. C’est à la nation de confirmer ou d’infirmer la mise en jeu de la vie de ses soldats, souvent moins militaristes que les politiques ». Si les soldats français sont à effectifs relativement réduits en Afghanistan, juge-t-il, c’est que les forces armées sont en limite de leurs moyens : « Elles enregistrent des succès tactiques notables, même si, stratégiquement, ce n’est pas très sensible », estime Vincent Desportes. Quoi qu’il en soit, l’argument de la légitime défense – invoqué par l’OTAN, la France, etc. – est « usé jusqu’à la corde », selon Paul Quilès : « La démocratie, la tranquillité de nos populations, la défense des droits des femmes : pourquoi ne pas l’exiger en Arabie saoudite, alors ? » Quant au « On y restera le temps qu’il faudra » formulé par le président Sarkozy et ses ministres, c’est « le degré zéro, le contraire d’une position politique ». Notes [1personnels environ, le contingent français a compté jusqu’à] Evalué ces derniers mois à 3 750 4 200 soldats ces dernières semaines, du fait de la participation d’unités navales et aériennes supplémentaires. [2] Alors que les postes de direction sont en majorité tadjik.  3/ ARMEMENTS - INDUSTRIES - ECONOMIE   THEME 3 - 1:Le Brésil pourrait repousser l’achat de ses 36 avions de combat à 2012 Source, journal ou site Internet : Les Echos Date : 21 février 2011 Auteur : Adressé par : François Jouannet  La décision du ouvernement brésilien de rocéder à des cou es bud étaires de 30 milliards de dollars en 2011 va retarder l'achat de 36 avions de chasse pour l'armée brésilienne. Le choix du fournisseur parmi trois candidats en lice, dont l'américain Boeing et le français Dassault, pourrait être reporté jusqu'en 2012, a indiqué le quotidien « O Estado de São Paulo », citant des sources ministérielles. Le marché est évalué entre 4 et 7 milliards de dollars. Boeing propose son F/A-18 Super Hornet, Dassault le Rafale (photo) et le suédois Saab le Gri en NG. Lula, le rédécesseur de la nouvelle résidente Dilma Rousseff, avait déclaré sa préférence pour le Rafale.  THEME 3 - 2: vendre le Rafale aux ociations ourLes né Emirats progressent, selon Dassault Source, journal ou site Internet : Les Echos Date : 21 février 2011 Auteur : Adressé par : François Jouannet  
Les négociations progressent pour vendre le Rafale aux Emirats arabes unis et sont « un peu plus actives » actuellement, a déclaré Eric Tra ier, directeur énéral international de Dassault Aviation, le our de l'ouverture à Abu Dhabi du Salon Idex consacré aux équipements de défense. La France et les Emirats né ocient de uis 2008 la vente de 60 exem laires du Rafale, en service dans les armées fran aises mais jamais vendu à l'étranger. Les discussions s'étaient tendues en 2010 sur fond de différend diplomatique. « Nous sommes confiants mais n'avons pas de date à donner » pour l'issue des négociations, a-t-il ajouté.   THEME 3 - 3:Hausse des prix alimentaires : la banque mondiale tire la sonnette d’alarme Source, ournal ou site Internet : El Watan Date : 21 février 2011 Auteur : Safia Berkouk Adressé ar : Jean-Fran ois Mazale rat    
 La hausse qui continue à toucher les prix des produits agricoles de base suscite de plus en plus de crainte au niveau des or anismes et institutions économi ues et financiers internationaux uant aux ris ues otentiels sur les pays les plus pauvres. La semaine dernière, la Banque mondiale (BM) a rendu public un document inquiétant dans lequel elle notait que les prix d’un certain nombre de produits de base «sont aujourd’hui proches des pics atteints en 2008, voire plus élevés». Pour les céréales par exemple, les prix devraient rester volatils et supérieurs à la moyenne jusqu’en 2015 au moins. Selon l’institution, la hausse des prix alimentaires a fait tomber entre uin et décembre 44 millions de ersonnes dans le monde sous le seuil de l’extrême pauvreté. L’indice mondial des prix alimentaires de la FAO, l’organisation de l’ONU chargée de l’agriculture, a grimpé de 43% au cours des douze derniers mois, dépassant le pic atteint au moment des émeutes de la faim de 2008. La multiplication des catastrophes naturelles a joué un rôle de déclencheur en affectant l’offre. Inondations au Pakistan et en Australie, incendies en Russie, sécheresse en Amérique latine et en Chine ont mis en éril les récoltes et renforcé les in uiétudes autour de la ca acité à nourrir 7 milliards d’hommes, alors que 900 millions d’entre eux souffrent déjà de malnutrition, selon les experts. Si les prix continuent de flamber, la situation risque de devenir très inquiétante dans de nombreuses régions. De plus, le riz, aliment de base pour 3 milliards de personnes, et jusque-là relativement épargné, a vu ses cours grimper de 10% sur le marché à terme de Chicago en janvier dernier. «Dans les pays les plus pauvres, où les ersonnes consacrent us u’aux deux tiers de leurs revenus uotidiens à l’alimentation, la hausse des rix s’impose à nouveau comme une menace pour la croissance économique et la stabilité sociale», s’est inquiétée l’institution financière. Son premier responsable Robert Zoellick a tiré la sonnette d’alarme affirmant que «le risque d’une flambée des prix alimentaires constitue pour la plupart des pays en développement la pire des difficultés auxquelles ils sont confrontés». La Banque estime à près d’un milliard le nombre de ersonnes dans le monde souffrant de la faim dont 60% de femmes. Une hausse des rix alimentaires aura un impact aussi bien sur les foyers les plus démunis que sur les agriculteurs, a prévenu la
BM. «La volatilité des prix alimentaires doit devenir sa ‘priorité numéro un’ du G20», a estimé M. Zoellick, réconisant l’ado tion d’une série de mesures destinées à arantir l’accès à une alimentation nutritive ou les populations et les pays les plus vulnérables. Pour tenter d’apporter des solutions, la BM a mis en place dé à en mai 2008 à l’occasion de la remière crise le Pro ramme d’intervention en ré onse à la crise alimentaire mondiale (GFRP), dont bénéficient quelque 40 millions de personnes. Avec un fonds de 1,5 milliard de dollars, le GFRP apporte son assistance à une quarantaine de pays à faible revenu sous la forme d’aides a ricoles et d’aides alimentaires destinées aux o ulations les lus vulnérables. Au Bénin, ar exemple, les engrais distribués grâce au GFRP ont permis la production de 100 000 tonnes de céréales su lémentaires. En avril 2010, la ban ue mis en lace un nouveau Pro ramme mondial our l’a riculture et la sécurité alimentaire (GAFSP) à la demande du G20 avec pour objectif de soutenir les programmes menés par les pays en matière agricole et de sécurité alimentaire et de favoriser les investissements en faveur des etits a riculteurs. A ce our, les contributions ou en a ements des bailleurs de fonds (six a s et la Fondation Bill & Melinda Gates) sur les trois prochaines années s’élèvent à environ 925 millions de dollars. Les dons a rouvés et décaissés ar le GAFSP de uis son lancement se chiffrent à 321 millions de dollars e ont été destinés à 8 pays (Bangladesh, Ethiopie, Haïti, Mongolie, Niger, Rwanda, Sierra Leone et Togo). A plus long terme, la Banque mondiale compte augmenter ses dépenses dans le domaine de l’agriculture, avec une mo enne annuelle de 6 à 8 milliards de dollars, contre 4,1 milliards de dollars en 2008.
 THEME 3 - 4:Evdokimos : terminé la carrière des 4 unités de la marine grecque Source, journal ou site Internet : Defense-point Date : 18 février 2011 Auteur : Adressé par : François Jouannet Le démantèlement de uatre unités de la Marine a décidé de rocéder à la Marine dans le but d'o timiser la structure et d'intégrer de façon transparente dans le nouveaux points de livraison. Il a été décidé lors du déclassement du sous-marin de première classe Type 209/1100, dite S110 Glafcos. Il convient de noter que le sous-marin est le premier cours classiques de type 209 / 1100, et de l'homonyme et le premier dans la série des quatre sous-marins que la Marine a (NIREUS S111, S112-TIERS, PROTEUS S113). Pour Glafcos construit au chantier naval HDW à Kiel, en Allema ne. Le lancement a été fait le 19 Se tembre 1970, alors que le 6 Novembre, 1971 est arrivé à la base navale de Salamine et rejoint dans la force de la flotte sous-marine Quartier général du Commandement. De Mars 1996 à août 1998 a eu lieu dans les locaux de la base navale de Salamine de vie moyenne des travaux de modernisation (le Neptune I) pour la mise à niveau opérationnelle et technologique, les exigences de la guerre moderne.   THEME 3 - 5:Le Yuan au plus haut face au dollar Source, ournal ou site Internet : La Tribune Date : 21 février 2011 Auteur : Adressé par : Jean-François Mazaleyrat  
 
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