Scott puritains
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Walter Scott LES PURITAINS D’ÉCOSSE CONTES DE MON HÔTE Paris, Furne, 1830-1832. Traduction Auguste-Jean-Baptiste Defauconpret Première publication en 1816 Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Table des matières INTRODUCTION AUX CONTES DE MON HÔTE..................5 CHAPITRE PREMIER. Préliminaires................................... 12 CHAPITRE II. .........................................................................26 CHAPITRE III.........................................................................34 CHAPITRE IV.43 CHAPITRE V...........................................................................56 CHAPITRE VI.67 CHAPITRE VII........................................................................82 CHAPITRE VIII. .....................................................................92 CHAPITRE IX.116 CHAPITRE X.128 CHAPITRE XI.......................................................................146 CHAPITRE XII. .................................................................... 156 CHAPITRE XIII. ................................................................... 170 CHAPITRE XIV.183 CHAPITRE XV......................................................................196 CHAPITRE XVI.207 CHAPITRE XVII. ................................................................. 220 CHAPITRE XVIII.229 CHAPITRE XIX. ...................................................................237 CHAPITRE XX..................................................................... 248 CHAPITRE XXI. ...................................................................256 CHAPITRE XXII...................................................................266 CHAPITRE XXIII. ................................................................278 CHAPITRE XXIV. 286 CHAPITRE XXV. ..................................................................297 CHAPITRE XXVI.................................................................. 312 CHAPITRE XXVII322 CHAPITRE XXVIII. ..............................................................334 CHAPITRE XXIX.347 CHAPITRE XXX. ..................................................................356 CHAPITRE XXXI..................................................................373 CHAPITRE XXXII. ...............................................................381 CHAPITRE XXXIII.............................................................. 388 CHAPITRE XXXIV. ..............................................................399 CHAPITRE XXXV. 405 CHAPITRE XXXVI. 417 CHAPITRE XXXVII.............................................................. 431 CHAPITRE XXXVIII. ...........................................................442 CHAPITRE XXXIX. ..............................................................467 CHAPITRE XL. .....................................................................478 CHAPITRE XLI.................................................................... 486 – 3 – CHAPITRE XLII. ..................................................................495 CHAPITRE XLIII..................................................................505 CHAPITRE XLIV.520 CONCLUSION. ..................................................................... 531 PÉRORAISON.......................................................................536 À propos de cette édition électronique.................................537 – 4 – 1INTRODUCTION AUX CONTES DE 2MON HÔTE. Comme je puis, sans vanité, présumer que le nom et les qualités officielles qui sont en tête de cet ouvrage lui attireront, de la part des gens sages et réfléchis auxquels je l’adresse, le degré d’attention qui est dû à l’instructeur zélé de la jeunesse et au sacristain exact à remplir ses devoirs du dimanche, je ne chercherai point à allumer une chandelle en plein jour, et je m’abstiendrai de faire l’éloge d’un ouvrage dont le titre seul est une recommandation suffisante. Cependant, comme je ne me dissimule pas que l’envie aboie toujours contre le mérite, et qu’il se trouvera des gens qui diront tout bas que, quoiqu’on ne puisse me refuser la science et les bons principes (Dieu merci), le poste que j’occupe à Gander- 3cleugh n’a pas dû me donner une grande connaissance des 1 Cette introduction a paru en tête du premier volume des Contes de mon hôte, titre sous lequel ont été publiés les Puritains d'Écosse, La Pri- son d'Édimbourg, La Fiancée de Lammermoor, Le Nain et l'Officier de fortune ou une Légende de Montrose. Éd. 2 Nous avons conservé l’orthographe du traducteur, propre à cette époque (édition Furne 1830-32), sans aucune modernisation des mots. Ainsi, comme le lecteur pourra s’en convaincre en consultant le diction- enaire de l’Académie française de 1798 – 5 édition – le mot sentiment s’écrivait, au pluriel, sentimens ; de même, longtemps s’écrivait long- temps. (Note du correcteur – ELG.) 3 Mot à mot le village de l'Oie. On a supposé que Gandercleugh était un nom fictif désignant Lesmahago, village du comté de Lanark. Quelques voyageurs ont cru reconnaître aussi le vallon de Gandercleugh dans celui de Sainte-Catherine, près d'Édimbourg. – 5 – voies et des œuvres de la génération présente, je divise en trois points ma réponse à cette objection, si elle a lieu. Je dirai donc, 1° que Gandercleugh est le point central de notre Écosse, son ombilic (si fas sic dicere) ; de sorte que tous ceux qui vont pour leurs affaires du côté de notre métropole de législation, comme j’appelle Édimbourg, ou de notre métropole de commerce, comme je désigne Glascow, sont obligés d’y pas- ser, et s’y arrêtent souvent pour la nuit. Or le sceptique le plus décidé avouera que moi, qui depuis quarante ans passe toutes mes soirées, excepté celle du dimanche, dans un grand fauteuil de cuir, au coin du feu de l’auberge de Wallace, j’ai vu autant de monde que si je m’étais fatigué à voyager dans toute l’Angleterre. De même le percepteur du droit de péage de la grande route de Well-brae-Head, assis tranquillement dans sa loge, y reçoit plus d’argent que si, s’avançant sur le chemin, il allait demander une contribution à chaque personne qu’il ren- contrerait ; ce qui l’exposerait, suivant l’adage vulgaire, à reve- 4nir avec plus de coups de pied au derrière que d’half-pence dans sa poche. 2° Si le roi d’Ithaque, le plus sage des Grecs, acquit sa répu- tation en visitant les villes et les hommes, comme l’assure le poète romain, je réponds au Zoïle qui m’opposera cet exemple que, par le fait, j’ai vu aussi des villes et des hommes ; car j’ai visité les fameuses cités d’Édimbourg et de Glascow, deux fois la première et trois fois la seconde, dans le cours de mon pèleri- nage en ce monde. De plus j’ai eu l’honneur de m’asseoir à 5l’Assemblée Générale (c’est-à-dire comme auditeur dans les galeries), et j’y ai entendu parler si éloquemment sur la loi du patronage, que les idées nouvelles que j’en ai rapportées me font 4 Demi-sou. 5 Assemblée générale du clergé presbytérien, où les anciens déci- dent les questions de la discipline et du patronage ecclésiastique. – 6 – considérer comme un oracle sur cette doctrine depuis mon heu- reux retour à Gandercleugh. 3° Enfin si, malgré ma grande connaissance du monde, ac- quise au prix de tant de peines par mes questions au coin du feu et par mes voyages, on prétend que je suis incapable de recueil- lir les agréables récits de mon hôte, je ferai savoir à ces criti- ques, à leur honte éternelle, aussi bien qu’à la confusion de tous ceux qui voudraient témérairement s’élever contre moi ; je leur ferai savoir, dis-je, que je ne suis ni l’auteur, ni le rédacteur, ni le compilateur des CONTES DE MON HÔTE, et que par consé- quent je ne saurais être responsable de leur contenu pour un iota. Or, maintenant, race de censeurs qui vous montrez tels que les serpens d’airain de la Bible pour siffler avec vos langues et blesser avec vos aiguillons, prosternez-vous dans votre pous- sière native ; reconnaissez vos pensées pour celles de l’ignorance, et vos paroles pour celles de la folie. Vous voilà pris dans vos propres filets, vous voilà tombés dans votre propre trappe ; laissez donc là une tâche trop pénible pour vous ; ne détruisez pas vos dents en rongeant une lime ; n’épuisez pas vos forces contre des murs de pierre ; ne perdez pas haleine en lut- tant de vitesse avec un agile coursier, et laissez peser les CONTES DE MON HÔTE à ceux qui porteront avec eux les ba- lances de la candeur, purifiées de la rouille des préventions par les mains du savoir modeste. Pour ceux-là seuls ils furent re- cueillis, comme le démontrera un court récit que mon zèle pour la vérité m’a engagé à faire servir de supplément à ce préam- bule. Personne n’ignore que MON HÔTE était un homme aima- ble, facétieux, et aimé de tout Gandercleugh, excepté du laird, du collecteur de l’accise, et de ceux à qui il refusait de faire cré- dit. Je vais réfuter tour à tour leurs motifs particuliers de haine. Le laird l’accusait d’avoir encouragé, en divers temps et lieux, la destruction des lièvres, des lapins, des oiseaux noirs et – 7 – gris, tels que perdreaux, coqs de bruyère et autres volatiles ou quadrupèdes, en contravention aux lois du royaume ; car elles les réservent pour les puissans du siècle, qui paraissent prendre un grand plaisir à la destruction des animaux (plaisir que je ne puis concevoir). Mais, avec tout le respect que je dois à l’honorable laird, je prendrai la liberté de faire observer que mon défunt ami n’était pas coupable de cette offense, attendu que ce qu’il vendait pour des levrauts étaient des lapins de son clapier, et ses coqs de bruyère des pigeons bisets, servis et man- gés comme tels. Ce n’était donc qu’une véritable deceptio visûs. Le collecteur de l’accise prétendait que feu MON HÔTE distillait lui-même sa liqueur, sans avoir cet
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