Une politique étrangère pour quoi faire ?
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Une politique étrangère pour quoi faire ?

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POLITIQUE ÉTRANGÈRE 2/2000
Henri FROMENT-MEURICE Une poliotii qfuaier et?rangre pour qu
Henri Froment-Meurice fait le point, dans cet article, sur vingt ans de politique étrangère de la France dans un monde en pleine transformation. Pour lui, cette politique correspondait, en 1950, à un « grand dessein » qui était celui de l’uni-fication de l’Europe d’abord dans sa partie occidentale, puis élargie à l’Est. Elle reposait sur un certain nombre d’instruments traditionnels de l’influence française (présence en Afrique, siège de membre permanent au Conseil de sécurité, force de dissuasion, rôle en Allemagne, construction européenne). Or, mise à part l’Union européenne, ces instruments tendent tous à s’affaiblir. Le « grand dessein » de la France subsiste tout de même, à condition qu’elle prenne acte du fait qu’elle ne peut désormais véritablement peser sur le cours des choses qu’à travers l’Europe, d’autant plus ’ p issance « solitaire » ne semble plus à même d’affronter les qu une u défis majeurs du siècle à venir. Politique étrangère
D fceoo1rm9m8mé0eànqtu2el0a0d0p,eollei1t9ipq5au0yesaàégter1ai9nn8tg0e.èrrneAatudiseosinlaailmFsrpeasontrctdeea-tav-aialnctcadogeemstpraaavgnonsir-é cette transformation et si elle a convenablement préparé notre pays à cette situation nouvelle. Depuis 1950, notre politique étrangère avait largement été inspirée par un grand dessein : construire dans la partie demeurée libre d’un continent divisé un ensemble aussi uni que possible de nations démocratiques dont le noyau devait être formé par une France et une Allemagne non seulement réconciliées mais soudées jusqu’à rendre leur destin commun de manière irréversible ; cet ensemble serait, à l’Ouest, allié aux États-Unis sans leur être soumis, tandis qu’à l’Est, il se prémunirait militairement contre toute menace
Henri Froment-Meurice est ambassadeur de France.
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