Pourquoi va t on chez un psychanalyste ? ( audio ) , Quête de sens... , Pourquoi le Cercle ?
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Quelle est le rôle de l’analyste ? Quel doit être son attitude thérapeutique ? Comment se déroule une analyse ? La froideur serait elle nécessaire aux psychanalystes pour traiter les blessures de l’âme ? Cette image correspond-elle à la réalité ? Différentes façons de travailler ? Quelle évolution ? Faut-il repenser les bases et la pratique de la psychanalyse ?
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Penseur de rodin © charlotte - 2012
Pourquoi va t on chez un psychanalyste ? Quelle est le rôle de l’analyste ? Quel doit être son attitude thérapeutique ? Comment se déroule une analyse ? La froideurserait elle nécessaire aux psychanalystes pour traiter les blessures de l’âme ? Cette image correspond-elle à la réalité ? Différentesfaçons de travailler ? Quelle évolution ? Faut-il repenser les bases et la pratique de la psychanalyse ?
Toutes les questions que l'on se pose avant d'aller voir un psy...
avec Serge Tisseron,psychiatre, psychanalyste, directeur de recherches de l'université à Paris Ouest Nanterre
« Fragments d’une psychanalyse empathique » éd Albin Michel
« L’empathie au cœur du jeu social » Ed Albin Michel
etJean-Michel Ballester, psychologue et membre du bureau du Syndicat National des psychologues en charge de « la commission exercice libérale »
A lire Article : "Marché du travail : des psys en galère" d’Héloïse Junier dans la revue "Le cercle Psy", trimestriel de Décembre 2012 / janvier-Février 2013.
Le cercle psy
Le Syndicat National des Psychologues
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=528815
Quête de sens...
Dans tous les lieux d’exercice, les psychologues sont confronté(e)s à des situations sociales complexes, à des pathologies invalidantes...
Dans tous ces lieux, la tension est grande entre l’attente sociale normatisante et protocolisante d’une part et la demande du sujet d’autre part.
Les psychologues du travail sont attendu(e)s aux confins de la demande sociale et de la capacité humaine. Les psychologues cliniciens, les neuropsychologues ou les comportementalistes le sont comme restaurateurs de santé psychique. Sur le terrain de l’évaluation, tous sont comparé(e)s aux autres acteurs sociaux des mêmes champs d’exercice: coachs ou préparateurs à la vie professionnelle dans le champ du travail, médecins, pharmaciens, rééducateurs ou infirmiers, dans les champs de la santé, de l’éducation, de la justice...
Le sujet souffrant appréciant, volontiers, d’être soulagé ou débarrassé de pathologies invalidantes, il est facile d’en conclure que les principaux indicateurs de la validité de la prise en charge devraient mesurer quantitativement la douleur, l’angoisse, la durée du sommeil, la capacité de travail ou la normothymie...
Il y aurait donc de quoi être pessimiste pour l’avenir de la profession de psychologue ! Ce sont, en effet, ces critères d’évaluation que les gouvernances hospitalières et médico-sociales actuelles utilisent, faisant du nombre des postes de psychologues et du temps que ceux-ci passent à se former ou à réfléchir sur leur pratique, la variable d’ajustement de budgets étriqués, alors que les molécules régulatrices de l’humeur, de la douleur, de la production psychique ou de l’angoisse sont évaluées à l’aune de la normopathie thymorégulée moyenne de l’individu lambda inséré dans la société.
Nous pouvons, cependant, être raisonnablement optimistes ! En effet notre profession acquiert de jour en jour un statut plus adulte et réfléchit sur elle-même, en abandonnant les guerres de tranchée, que ce soit au niveau de la déontologie et de la manière de la réguler ou au niveau de la formation, de son allongement, de l’accentuation de son caractère professionnalisant.
Ces questionnements concomitants du SNP et des étudiants de la FENEPSY conduisent d’ailleurs le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR) à mettre en place un groupe de réflexion sur l’avenir de la formation à la psychologie.
Si les usagers reconnaissent à l’anxiolytique, au psychotrope ou à l’antidépresseur une réelle utilité quant à la symptomatologie de leurs troubles, ils savent que ceux-ci ne les aideront pas dans leur quête de sens et se tournent vers notre profession. Au delà de la simple abrasion de ses symptômes, celui ou celle qui consulte un psychologue attend de ce dernier qu’il l’accompagne dans sa recherche de compréhension de ce qui lui arrive.
Les psychologues ont une place à tenir aux confins de la réhabilitation sociale, du soin et du sens de la vie. Leur formation en sciences humaines doit donc être d’un haut niveau et allier la philosophie à la compréhension du somatique et du neurologique en passant par le social et le judiciaire afin de d’être en capacité d’accueillir toutes les souffrances humaines atteignant peu ou prou le psychisme.
Jacques Borgy, Secrétaire général, ce 26 novembre 2012
Editorial du n°224 de Psychologues et Psychologies - dec 2012
Publié parSNP (siège)le 07/12/2012 (7517 lus)
http://www.psychologues.org/modules/smartsection/item.php?itemid=191
Pourquoi le Cercle ?
Jamais la psychologie n’avait connu un tel engouement. Des publications paraissent tous les jours, les colloques se multiplient, et il existe aujourd'hui pléthore de formations à ses multiples courants et pratiques.
Pour vous repérer dans cette profusion, le Cercle Psy vous propose sur son site, chaque mercredi, un espace privilégié de partage d’information pour les psychologues, les professionnels qui ont à faire avec la psychologie, et pour tous ceux qui s'intéressent à la psychologie : actualité éditoriale et de la recherche, tribunes et interviews de grands noms de la psychologie, références, débats, agenda des rencontres et manifestations organisées en France et à l’étranger, renseignements sur les facs et filières…
Le Cercle Psy est également un magazine trimestriel disponible en kiosque, qui aborde tous les courants de la discipline. Au programme : dossiers approfondis, entretiens, sujets brûlants, fondamentaux de la discipline, comptes rendus d’ouvrages, agenda, enquêtes de terrain au plus près des professionnels. Le tout sans jargon, avec une iconographie de choix.
Sur le Web ou chez votre marchand de journaux, toutes les psychologies ont rendez-vous !
http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/pourquoi-le-cercle
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