A. Baruco. Le Livre des Proverbes  ; n°2 ; vol.173, pg 220-222
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Revue de l'histoire des religions - Année 1968 - Volume 173 - Numéro 2 - Pages 220-222
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Publié le 01 janvier 1968
Nombre de lectures 16
Langue Français

Extrait

Antoine Guillaumont
A. Baruco. Le Livre des Proverbes
In: Revue de l'histoire des religions, tome 173 n°2, 1968. pp. 220-222.
Citer ce document / Cite this document :
Guillaumont Antoine. A. Baruco. Le Livre des Proverbes. In: Revue de l'histoire des religions, tome 173 n°2, 1968. pp. 220-222.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1968_num_173_2_9175220 REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS
Diisseldorf, Patmos-Verlag, 1963, .'} vol.). — Le Рг Л. Deissler, dont
on ooimaît le consciencieux travail sur le Psaume 119, a mis sa
compétence au service d'un plus large public, pour lui faciliter l'accès
des psaumes en lui économisant au maximum temps et efforts. Le
premier volume de la traduction française vient de paraître ; bref
clair (souvent, malheureusement, au prix d'une schématisation
extrême ; rien par exemple ne laisse soupçonner au lecteur non averti
que les corrections proposées restent conjecturales), ce « petit comment
aire » sera sans doute utile aux lecteurs [tour lesquels il a été pensé.
Mais l'auteur n'a pas toujours su éviter les éeueils d'une entreprise
de ce genre ; il eût pu, par exemple, sans inconvénients se dispenser
de dater chaque psaume, car outre le caractère très incertain dans la
majorité fies cas de ces datations, celles-ci restent, à ее niveau, sans
incidences directes sur la compréhension des textes ; la place ainsi
gagnée lui eût permis d'évoquer de façon plus concrète le Silz im
Leben. Il eût été aussi souhaitable que l'étude de la structure ne soit
pas à ce point sacrifiée ; c'est déjà sensible dans l'introduction, qui
ne parle que de la structure des supplications ; ce l'est davantage
encore quand on passe aux psaumes eux-mêmes ; à part de très rares
allusions à cette même structure, on ne trouve pas d'autres indications
que les sous-titres donnés à chaque division, sous-titres qui sont des
résumés du contenu (ces divisions sont d'ailleurs très arbitraires,
preuve du manque d'intérêt porté par l'auteur à la structure et à la
composition). Eu revanche, on lui saura gré, entre autres choses,
d'affirmer l'unité du Ps. 27, d'être soucieux de ne pas corriger sans
nécessité (p. ex., d'avoir gardé l'hébreu pour 1*3. 4, .'5, contre presque
tout le monde ; mais pourquoi corriger le verset suivnnt ?) et d'avoir
bien dégagé l'importance de l'Alliance.
M. M AN NATI.
André Bartcq. —Le Livre des Proverbes, coll. « Sources bibliques»,
Paris, (labalda, 1964, 26N p. - Le P. Harucq nous dorme à la fois,
du Livre des Proverbes, une traduction nouvelle et un commentaire
très substantiel. La traduction, comme il est normal, utilise les pré
cédentes, entre autres celle que nous avons donnée dans la Bible de
la Pléiade, mais elle trahit un réel effort de recherche personnelle,
non seulement dans l'expression, généralement heureuse, mais aussi
dans l'interprétation du détail et les options faites aux passages dif
ficiles. A 5, 2, la traduction « pour que tes lèvres fassent yermcr le
savoir n est jolie, mais nous paraît assez aventureuse, le verbe nûsar
(en parallèle avec sâmar) pouvant difficilement avoir ici un sens autre
(et, au demeurant, fort conjectural) que dans le reste du livre, où il
est fréquent ; à 9, 10, il nous paraît difficile de traduire qedošim
autrement qu'à 'M), 3, où l'on a la même expression ; à 19, 7, la traduc
tion « il poursuit son discours я joue sur le double sens du français
« poursuivre », que n'a pas l'hébreu rûdnf ; à 29, 21, on aimerait savoir NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES 221
sur quoi repose la traduction « héritier » de l'obscur rnânân. La traduc
tion est, dans l'ensemble, fidèle au texte massorétique (quelques légères
corrections ne sont cependant pas signalées : à 1,22, le premier verbe est,
dans le texte, à la seconde personne ; à 31, 21, la traduction « double vête
ment » suppose un changement de vocalisation du texte massorétique).
Les notes critiques qui accompagnent la font largement
état, non seulement des traductions modernes (à propos de 4, 8,
p. 66, simple peccadille, nous est attribuée une traduction qui en
réalité n'est pas la nôtre), mais aussi des versions anciennes : les
variantes et additions que présente la Septante sont traduites (en 24,
22, les 15 versets supplémentaires de cette version sont mis dans le
texte) ; le P. Barucq tient même compte de la version copte du
Papyrus Bodmer VI, éditée par R. Kasser ; dans le paragraphe qu'il
consacre à cette version dans son Introduction (p. 39-40), il nous
assure que « l'examen de Bod. VI (Га) persuadé que certaines de ses
leçons propres, parfois considérées comme des lapsus par R. Kasser,
proviennent d'un recours à l'hébreu » ; cette opinion, qui rejoint celle
qu'avait L. Th. Lefort, est pleine d'intérêt, mais elle aurait mérité
d'être étayée par des exemples.
Le commentaire, qui forme l'essentiel du livre, est de très bonne
qualité ; tous les aspects de l'œuvre, fond et forme, y sont considérés
et les questions qui les concernent sont traitées avec un jugement
sûr. Discutant de la conception de la <- vie » dans les Proverbes, le
P. Barucq rejette, avec; raison, la tentative faite récemment par
Dahood pour trouver dans ce livre (notamment en 23, 18 et 24, 14)
la croyance en une vie posl mortem ; adoptant une attitude nuancée,
il pense toutefois que, pour les auteurs du recueil, la vie promise au
sage est non seulement la « longueur des jours », mais une vie de carac
tère spirituel. Il nous paraît aller parfois un peu trop loin dans ce
sens (ainsi dans le commentaire de 2, 18- H), p. Г>9 : il nous semble que
ces versets, à rapprocher de 6, 34-3.">, font bien allusion à la mort, au
sens propre du mot, qui, de façon prématurée, attend le pécheur,
selon le principe de la sagesse Israélite).
(lomme Erman, le premier, en 1924, Га signalé, les chapitres 22
et 23 présentent des affinités très étroites avec la Sayesse égyptienne
d'Amenopé. Le P. Barucq, qui, en même temps qu'hébraïsant, est
un égyptologue qualifié, n'a pas manqué de mettre, dans ses notes
critiques, les parallèles égyptiens ; sa double compétence confère,
sur ce point, à son travail, une rigueur et une sûreté particulières.
On aurait apprécié toutefois qu'il s'engage davantage dans le débat,
renouvelé, il y a une dizaine d'années, par des articles de Drioton.
Pour lui les correspondance!? littérales ne font aucun doute, puisqu'il
va jusqu'à traduire, à 22, 20, le mystérieux šelosim (en choisissant
le i{eré) par « trente 'paroles) .. en se fondant sur le texte même d'Ame
nopé et sa division en 30 chapitres ip. 17Oj. Mais en quel sens est, la
dépendance ? Du côté de l'hébreu, comme on le [tense généralement ? 222 hevue de l'histoire des religions
Ou de l'égyptien, comme le pensait Drioton ! Ou, ce qui nous paraît
le plus vraisemblable, faut-il admettre une source commune ? Un
excursus est consacré à la question (p. 17Г>-179), mais aucune corielu-
siori claire ne ^'en dégage. Le P. Barucq a peut-être poussé un peu trop
loin le sens des nuances et de la prudence, excès d'une vertu qui, par
ailleurs, confère une réelle qualité à son commentaire.
Л. (iUILLAUMONT.
Paul Lamakche, S. J. — Zacharie IX-XIV. Structure littéraire
et messianisme, Paris, (iabalda, 1901, coll. « Les études bibliques »,
pp. 1-16У. En dépit de ce que le titre a de limitatif, par rapport à
un commentaire au sens ordinaire, l'auteur a procédé à un examen
analytique du détail de l'hébreu, il a consulté les versions antiques
sur les {joints où l'hébreu fait difficulté et il a patiemment suivi les
commentateurs dans le vaste dédale de leurs opinions, ("es analyses
textuelles s'accompagnent d'une traduction et représentent environ
la moitié de l'ouvrage (pp. 31-104). dette partie de l'exposé a le
mérite de la clarté et abonde en renseignements utiles qui suffisent à
recommander l'ouvrage. L'information bibliographique, est copieuse.
Elle pèse cependant à l'excès sur certains points du développement, au
détriment des approfondissements grammaticaux et lexicographiques.
(/est le

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