Année 2005
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Description

Donc la suite de "sur la Palestine" et "Notre Livre", parce qu'il s'en passe des choses et que quand on croit que c'est fini, et bien çà continue. Au top Chronos.

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Publié le 13 novembre 2015
Nombre de lectures 190
Langue Français

Extrait

Année 2005 Le cinq à Seth infernal a bien eu lieu. Et ce fut comme l’a dit Condoleeza Rice « une formidable occasion » de montrer à quel point les USA avaient du cœur . Juste après le tsunami j’ai décidé d’appeler Serge Telle. Je ne l’avais ni vu, ni entendu depuis le mois d’avril. J’ai eu du mal a retenir la colère et le mépris qu’il m’inspire et la conversation s’est plutot mal engagée quand il m’a précisé qu’il était en vacances avec sa femme et ses enfants. En vacances ? Le plus fabuleux dans cette histoire est peut-etre qu’elle lie à la fois gouffres et sommets, le plus haut de la métaphysique et le plus bas de la matérialité. Je surveille à la fois l’état de la lune et celui du vernis de mon orteil qui s’écaille. Material girl je suis aussi alors je lui ai proposé que l’on se retrouve tous autour d’un thé pour tout remettre à plat et discuter. Je lui ai meme demandé de me passer Guilaine. Mais elle a fuit l’échange d’après lui, on se demande bien pourquoi. Je lui ai rappelé qu’il savait exactement ce qui s’était passé entre nous et qu’au minimum il ne pouvait pas oublier le 18 janvier et sa peur indicible. « Tu m’as prise pour le DIA-BLE ». « Mais je ne vous ai pas prise pour le diable, cela tient de la psychiatrie ! ». Lache et menteur, il me fait humainement bouillir et il le sait. Diable incarné lui-même. Je lui ai conseillé de « rester sur la montagne ». Dire qu’un jour les gens sauront que finalement, la personne la plus courageuse à part moi aura été non pas un homme, mais un petit chat…. ! Arafat le chat a sauté sur Lucifer. Il faut appeler un chat un chat. Il a fait cela. Il a donné sa vie pour moi. Cela remettra bien des idées reçues à leur juste place. Gloire au chat. Ce qui me fait penser que quand il a sauté, c’est en haut sur le meuble. Le diable ne peut apparemment pas traverser le miroir. « Ca c’est pour les oreilles de ta femme, les oreilles de tes enfants, les oreilles de qui tu veux, mais pas pour mes oreilles ». Juste pour lui rappeler qu’il y avait deux personnes au monde à qui il ne pouvait pas mentir, c’est moi et lui-même. Plus tard je lui dirai « Que tu mentes aux autres d’accord. Mais que tu me mentes à moi et surtout à toi-même, c’est çà que je n’arrive pas à comprendre. » Il n’a rien répondu. Il s’est radouci et m’a dit qu’il acceptait de lire « ton manuscrit ». Et m’a donné son adresse perso sur wanadoo. Le livre était dispersé sur l’ordinateur chapitre par chapitre, et J- par J- et J+ par J+. J’ai tout mis bout à bout sur le meme fichier et j’ai téléchargé. A la fin du téléchargement, est apparu sur l’écran le chiffre 1661 ko. Hasard et coincidence. « Notre livre » était terminé. J’ai compris qu’il avait été écrit « comme prévu ». Avec ses erreurs, que je ne veux meme pas corriger, cette fois par superstition. Quoique je n’en sais rien finalement. Sur l’ordinateur de Chantal il devenait 1666 ko. Ce que je fais là, c’est comme un hadith ou quoi ? Merde. Le 9 du mois de av ne correspond pas au 11 septembre 2001 par exemple. Ce qui n’enlève rien au fait que les shabbataistes sont derrière. La découverte de l’arche d’alliance était annoncée pour le 9 de av qui cette année 2005 tombait pour le 14 aout. C’est Marek, et ses connexions israéliennes qui l’avait annoncé au site « conspirationniste » Onnouscachetout.com dès le mois de juin sur le topic Bilderberg 2005. L’archéologue Vendyl Jones, celui qui a inspiré Spielberg pour son film « les aventuriers de l’arche perdue » et ses copains rabbins trouvaient que la date de naissance de Shabbatai Tsevi était chargée de symbole pour effectuer l’annonce. Prévue pour « bouleverser la donne au Proche Orient ».
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Rien ne s’est produit. Et sur son site internet Vendyl Jones faisait savoir que les recherches étaient reportées « par manque de fonds ». Pardon ? La communauté juive serait-elle au bord de la faillite ? J’ignore encore si avec mes cybercopains dissidents nous avons fait le nécessaire pour faire capoter l’entreprise en bombardant l’info et le lien shabbataiste tous azimuts. D’autres sources militaires cette fois laissaient entendre un projet de « reconstruction du Temple » en hologramme. Et le retour du messie « en hologramme »? Techniquement, ce doit etre possible. J’étais aussi descendue quelques jours avant à la Sureté Publique de Monaco pour m’entretenir avec deux inspecteurs de polices assez dégourdis, leur avait filé tout ce que j’avais et les avais averti avec tout le sérieux dont je suis capable que je portais plainte contre Philippe Deslandes et Jacques Chirac si quoique ce soit se passait le 14 aout sensé « bouleverser la donne au Proche Orient »… Je fais ce que je peux. Outre le fait que Deslandes soit l’équivalent du Ministre de l’Intérieur en Principauté, ex responsable de la sécurité civile en France, il est franc-maçon. Il est au courant de tout et ne m’a jamais emmerdé. Il est franc maçon mais il m’a menti quand je suis venu le voir au Ministère d’Etat. Quand je lui ai parlé de l’oiseau qui est resté perché de profil toute la soirée à la verticale de mon volet, je lui ai dit qu’il n’y avait rien pour s’accrocher. Toute la soirée, en lévitation, de profil. Un oiseau unique. « De quelle couleur ? ». Il était noir. Il ne m’a pas empeché notamment d’enfoncer le clou avec le Juge Bruguière. C’est quand meme assez incroyable. Tout le monde, au plus haut niveau de la Principauté, dont les flics sont au courrant de tout ce que j’écris depuis le départ. Et pourtant on a continué à m’inviter comme si de rien n’était. Il était très facile d’avertir Bruguière et Carteron que j’allais débarquer au Forum sur le crime transnational pour les coincer tous sur l’assignation de Hilton contre l’administration Bush. Ils ne l’ont pas fait. Depuis le départ je me demande s’ils ne veulent pas ou s’ils ne peuvent pas intervenir. Mystère encore. On me fout une paix royale et je fais ce que je peux. En tout cas je me suis fait le plaisir de me retrouver parmi les membres éminents du Club de Monaco en février. J’avais hate de revoir mon cher Son Excellence Monsieur le Ministre Boris Biancheri ! Mon correspondant de la Trilatérale. Il ne s’en était pas vanté un an plus tot. Je n’ai pas été déçue à constater sa façon de m’éviter et d’éviter de croiser mon regard à table. Je lui ai demandé s’il était « ébloui », à défaut d’Illuminé. Je lui ai demandé aussi comment allaient ses journalistes au Vatican et des nouvelles de l’état de santé du Pape. Il y avait aussi cet agité de Kermoularia qui se plaignait de l’idée « saugrenue » qu’avait eu Chirac de proposer un référendum sur la Constitution Européenne. Peut etre un sursaut d’honneur et de résistance de ce demi-gaulliste. « Cela s’appelle une démocratie mon cher Claude ! » avant d’ajouter à l’attention de Boris. « Vous en aurez bientôt une autre sur la table de Constitution . Et je compte sur vous ». Il avait un air un peu crispé. J’ai écrit une aube de constitution. Avec onze commandements et quelques résolutions. En attendant d’y voir plus clair. A savoir sur quelles bases nous allons repartir. A mes cotés était ma copine journaliste Milena Radoman, qui m’avouait son dégout de l’attitude de Michel Rocard. Naive Milena qui croit encore en l’humanité des hommes politiques. Elle l’avait vu se baffrer comme si de rien n’était pendant que Boutros Boutros Ghali était en train de rendre l’ame. Et oui, quand on veux chercher du sens on en trouve. Pierre Pierre Ghali l’Egyptien a fait un malaise sous mon nez, et je l’ai conservé de ce coté du monde comme j’ai pu en attendant l’arrivée des secours. Sous l’œil attendri de Thierry de
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Montbrial, Bilderberg Man, qui m’a dit : « j’ai trouvé votre geste vraiment très gentil ! ».C’était bien le minimum que l’on pouvait faire très cher ! Juste avant j’avais eu le temps de dire à Yvon Bourges : « vous avez le bonjour du Général ! ». Il n’a évidemment pas compris mais chose promise chose due. Bruguière…Son garde du corps a eu un petit sourire quand il m’a vu arriver au déjeuner prévu au café de Paris le lendemain. J’étais tranquillement attablée avec la femme de Boutros, une journaliste célèbre de la Rai, l’ancien ministre des affaires étrangères de Turquie, la secrétaire de Kermoularia quand celui-ci a eu la bonne idée de venir s’installer avec Bruguière pour l’introduire auprès de l’italienne. Tout en nous annonçant la bonne nouvelle que : « l’an prochain je vais essayer de faire venir mes amis Kissinger et Sbrezinski ». J’ai failli m’étrangler. Bruguière en face de moi. « Alors monsieur le juge, vous ne m’en voulez pas trop ? » Je lui ai demandé s’il avait pris le temps de se renseigner sur Stanley Hilton. Il m’a répondu : « on n’est quand meme pas obligé de répondre à tout ! ». Il était pale et je lui ai dit que j’étais « énervée » (mais j’étais très calme) et qu’il ne m’impressionnait « absolument pas ». « S’énerver est un signe de faiblesse » m’a-t-il précisé. Comme les autres convives étaient intrigués, je me suis fait le plaisir de raconter toute l’histoire. Comment un mois après l’annonce, tous les experts de la lutte anti-terrorisme m’avaient affirmé la bouche en cœur « je ne suis pas au courrant », dont notre héro national ici présent qui dépense l’impot de clubs en conférences pour vanter ses talents et ses conseils sécuritaires entre deux aller-retour à Washington. Quelques secondes plus tard Bruguière quittait la table… en rage ! Comme une vieille fille ! Yes ! Il a grincé : « Si c’est pour me retrouver avec des journalistes comme çà, je ne viendrais plus » à ce pauvre Kermoularia qui me regardait avec des yeux ronds et globuleux. « Je ne vous inviterai plus ! » m’a averti à son tour Kermout la Grenille pour me gronder de mes mauvaises manières. « Claude, rappelez-vous d’une chose, vous n’etes pas américain, vous etes français. Et vous ne m’avez invité que parce que j’étais mignonne. » « Elle est complètement folle ». Je sais, je sais. L’ancien ministre turc était très intéressé par ce que j’avais dit et m’a demandé de lui envoyer des infos. Nous avons parlé des donmeh de Turquie, très puissants, très influents. Un monsieur somme toute charmant et pas tout à fait dupe de toutes ces foutaises. C’était en février. Il y avait eu janvier évidemment. Ce qui était moins évident c’était de revoir Serge par deux fois. Comme je n’avais pas de nouvelles, j’avais pris le prétexte de lui rendre son polo et sa pipe à opium. Je fais comme je peux! Nous nous sommes retrouvés devant le consulat. Il s’est presque planqué derrière les barrières de sécurité. Je lui ai dit qu’il fallait que l’on parle, qu’il ne pouvait pas faire l’autruche indéfiniment. Nous sommes allés à la Résidence, sur la terrasse. Je lui ai demandé en me moquant, de dénouer ses bras (il s’était encore ligoté) et d’arreter d’avoir peur de moi. Avant d’ajouter : « Serge, tu ne sais pas pleurer et les serveurs ne te servent pas. » Tout çà pour lui rappeler que si quelqu’un devait avoir peur, c’est moi. 17 années de théologie à son actif, il doit savoir ce que cela signifie, j’imagine. Je ne peux qu’imaginer puisqu’il ne parle pas. Il était debout, appuyé contre le mur et s’est mis à me regarder avec un petit sourire. « De toute façon, il n’y a plus d’amour entre nous, n’est ce pas ? ». Cela résonne à plusieurs niveaux. Question piège. Je n’ai rien répondu. Tuer tout l’amour en moi, ne faire naitre que colère et mépris, c’est presque fait. Il a tout fait pour se transformer en quintessence d’essence de merde. Le 5 est le chiffre de la quintessence, il est aussi celui des Illuminati. En aout 99 j’avais baigné dans l’amour, j’étais mieux armée. En janvier 2004, dans la haine pure. Il en est resté quelque chose. Mais presque puisque je suis consciente du piège. « Que veux tu exactement ? » m’a-t-il demandé. « Je veux le pouvoir religieux et politique. »
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Il m’a sourit. Et n’a pas dit « mais vous etes complètement folle ! » mais : « tu t’en sens capable ? ». J’ai dit oui. Mais au fond de mon cœur je n’en étais pas totalement sure. Avant d’ajouter. « Tu peux rester avec ta femme, mener la vie que tu veux, mais aide moi.» C’est vraiment la meilleure proposition que je puisse faire ! Je lui ai aussi demandé s’il avait une tache sur le corps. La lignée Mérovingienne passe par Nantes et se distinguerait par une tache près du cœur ou dans le dos. Les deux fois où nous avons « conjoncté » il portait un polo. Je n’avais JAMAIS fait çà avec un homme qui portait un polo. Je ne peux dire qu’une chose : à cause de cela je ne sais pas s’il n’y a rien. Il a eu l’air gené et a secoué la tete négativement. Moi j’ai deux gros grains de beauté sur le sein…droit. Mais j’ai un cœur anatomiquement énorme. « Tu n’as pas besoin de moi ». Il m’a assené cette phrase plusieurs fois. Qu’est ce que cela veut dire ? J’ai besoin mais j’arrive à faire sans, la preuve. Mais il me manque une moitié. Si je dois me passer de l’homme, je le ferai. Mais je ne veux pas. Et il me semble que ce n’est pas le projet. C’est à deux sur le « meme travail ». J’aurais la réponse quand tout sera fini. Quand ? Je l’ignore. Je n’ai jamais eu la notion de « temps ». Saturne est le temps et il est dans l’autre camp. J’arrive tout juste aujourd’hui à laisser du temps au temps, à lui faire confiance, et à tenter quand meme d’apprendre à le prendre de vitesse… Je commence à comprendre les dates, les cycles, les éclipses. Et objectivement sur plusieurs plans et à plusieurs niveaux il m’a aidé bon greel, mal greel. Serge Telle, EST LE GREEL. Greel et Graal sont les deux orthographes acceptées. L’anagramme est un « art royal ». L’emeraude tombée du front de Lucifer m’a révélé, porteuse de lumière sous le sceau de Salomon. Ce « signe » dessiné dans le Ciel à la date de notre rencontre, en lien avec la Croix du 15 aout 99, de la fameuse éclipse de soleil du 11 aout 99. Cher Nostradamus. Un cycle « unique dans l’histoire de l’humanité » prétendent les astronomes ésotériques, les mages. Mais le troupeau se voit enseigné d’autres sirènes depuis si longtemps. Et ceux qui savent se taisent. Un rendez-vous était annoncé et nous nous sommes quittés au bout de quelques minutes. Il m’a cependant rappelé quelques jours plus tard pour de donner rendez-vous le lundi suivant : 17 janvier. Pourquoi l’a-t-il fait ? Nous nous sommes retrouvés à la résidence de France où il avait réuni Frédéric Laurent, et deux de ses copains, l’un urgentiste et l’autre chef de service de psychiatrie de l’hopital de Monaco. Ses deux amis chez lesquels il accourait au plus petit mal de gorge ! Ouf, le piège à illuminée ! Bof, j’ai le dos large. Et depuis qu’il a eu la bonne idée de me présenter son pretre, je sais que le « message » est à double sens. Car bien qu’ils m’observassent comme un spécimen singulier, ce que je peux tout à fait comprendre puisque j’en suis un de fait, j’ai joué le jeu tout en tentant d’interpreter celui de mon alter égo. Bon feeling avec le copain psy. Avant de nous séparer, il m’a dit : « tu te rends compte que cela peut faire très peur ? ». J’ai répondu en montrant Serge : « Je sais. Je lui ai dit que cela pouvait faire très peur et il m’a dit qu’il n’avait peur de rien. Tu parles ! ». J’ai trainé Cathy Bonifassi chez lui quelques mois plus tard juste avant de quitter Monaco, en désespoir de la voir piger quelque chose à cette histoire. Car lui est à la fois psychiatre et croyant. Je lui ai demandé comment il s’en sortait avec ce genre de contradiction. Je lui ai donné tout ce que j’avais écrit alors qu’il m’avertissait qu’il était sur à 99% de ne pas changer
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d’avis et que ce que je vivais était négociable avec une petite pilule rouge. Je lui ai répondu que je misais tout sur le 1% restant et qu’il serait bien inspiré de s’intéresser au cerveau de son copain. Qui, étrangement, ne lui donnait plus guère de signe d’amitié depuis le 17 janvier, mal de gorge ou non. Puis je suis partie et je ne sais pas où il en est. Le chat noir est venu nous voir ce 17 janvier. Serge l’a caressé devant témoin, histoire de me faire mentir. Durant l’année j’ai croisé Elizabeth Maré que je n’avais pas revue depuis octobre dernier. Nous avons bu le thé chez elle, dans sa maison qui domine la résidence de France et son jardin. Villa « LeoPaul », hasard et coincidence. Elle m’a dit que dans ce jardin descendait toujours le chat de ses voisins : « le fils de Pandora ». « Qui est le fils de Pandora ? » : « le chat noir ». Ce chat noir qui m’aimait tant. QUI EST PANDORA ? Au hasard ? Miaoua. J’ai vraiment trop de noms et toujours pas mon nom secret. Et puis je suis aussi Carole. Un prénom qui ne veut rien dire ? Loc Era EST LA TERRE. « Tu les reconnaitras à leur anagramme ». J’ai pu constater que j’ai aussi un problème avec les Elizabeth. Il a commencé à lire puis s’est mise à m’insulter en me reprochant le mal que je pouvais faire « à ce pauvre homme marié ». Elle m’a mise en colère et j’ai pensé « Gourde, bécasse, imbécile ». Avant de réaliser qu’en tant que proche cousine de l’Ange de Yahvé, elle ne pouvait pas faire mieux. Elle est mariée avec Pierre et ils forment un couple très heureux. Je n’ai rencontré dans toute ma vie que trois couples heureux, dont le sien. Elizabeth s’affole car il parait que la Résidence de France est à vendre. On veut construire un immeuble à la place et il va lui boucher la vue. Il y en a qui n’ont pas le sens de l’Histoire. Je l’ai, donc je l’écris. C’est bien le minimum que je puisse faire. J’ai dit à mes copines journalistes que je leur passais le relais, mais on est jamais si bien servi que par soi meme. C’est d’ailleurs ce que j’avais évoqué à Cathy Bonifassi quand en janvier 2004 elle m’avait trainé au Saint-Benoit pour me faire manger. « Je crois bien que je vais écrire. Les réactions des gens, tout. Je crois que cela va etre assez intéressant de savoir comment je vais bien pouvoir y arriver ». Et puis je n’avais plus de pouvoir magique. Faute de savoir multiplier les pains, je savais écrire. La plus belle et la plus folle histoire de tous les temps est une comédie tragique. Il y a de l’humour, là-haut. Je suis Nemo, poisson clown. Serge me traite comme une crotte mais cela fait partie du jeu. C’est provocation, la voix de son maitre. Je lui ai dit d’ailleurs devant son panel d’amis. « Je crois que cette année, à part les coups de pieds dans le ventre tu m’auras tout fait. Alors va dans la cuisine, prend le sac d’ordures et jette le moi dessus. Meme un seau de merde, j’accepte. Et puis après on passe à autre chose ». Cette Résidence, ma « tour d’ivoire » de la rue Plati, mon ordinateur qui s’ouvre sur toute une ligne de chiffre 11111111111111111, les petits bouts de papier, la pipe à opium « paradis » sont à conserver. Tout comme la bouteille d’huile d’olive que le Graal m’a offert et qui donne tout son sens à «oint de Yahvé ». Olio Re di Peniglia dort dans la cave chez ma sœur. Dans sa nouvelle maison où elle et les enfants se sentent très bien, dans une rue avec que des 11111111111 de chaque coté. Elle est au 11 D à Menton. Maman et Arafat sont derrière une barrière au 11-1, chez les carabiniers à Monaco. Papa ? Carrière des Roux à Bendejun. Mémé, rue des Capucins. Je suis rassurée. « On » veille. Pour les besoins du passeport j’ai, pour la première fois, fait attention à mon numéro d’inscription au Consulat de France. Il a toujours
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été 5111001. Vive la France. Je ne cherche pas les « signes ». Ils sont là. Ce n’est quand meme pas sorcière de comprendre cela ! Il n’y aura plus aucun athée. J’ai bombardé « notre livre » à tue et à dia, aux organisations syndicales, aux organisations gay, aux universités de théologie, de protection de la nature. Et au Pif un peu partout. Aux alliances françaises des cinq continents. Et à toutes les associations d’athées et autres « libres sans Dieu ». L’original du Da Vinci Code voyage désormais de ci, de là et vit sa vie sans moi. Il suit son bonnefemme de petit chemin. Il parait que Ciel et Cave sont de la meme famille. Mon premier souvenir est une cave. J’ai pu discuter de cela avec Papa. Il se souvient du jour où ils m’ont abandonné. Ils ont entendu un vacarme et ma grand-mère hurler à l’étage et c’est pourquoi lui et maman se sont précipités, me laissant toute seule avec ma terreur. Dans mon souvenir je me débattais dans ma chaise haute, pour fuir cette pièce sombre et puante. Apparemment avec un certain succès puisque papa m’a dit qu’ils m’ont retrouvée par terre à leur retour. J’ai appris que Maresca était un nid de « rouges », de cocos. Mais les Papini étaient anti-cocos. L’huile maléfique qui m’empoisonnait avant que mon Arafat ne saute sur cette assiette de salade. Avec Veschna nous avons fait une petite expérience en versant de cette huile sur un peu de riz sec pour voir s’il se produisait quelque chose. RAS. Vesch aux mains d’or m’a réparé ma petite statue de Sainte-Vierge qui était cassée en deux et que j’avais scotchée. Elle est comme moi, toute moche, toute cabossée. Elle tombe, se casse et se relève. Elle était là, elle a tout vécu à mes cotés. Elle a tourné 7 fois puis s’est mise à devenir fluorescente en septembre. J’arrive dans la cuisine et je la vois resplendir. Je reste perplexe en cherchant dans ma mémoire si j’avais remarqué ce fait auparavant. J’avais un doute. Puis je repars me coucher, puis me relève pour vérifier. Elle ne l’était plus et ne l’avait en fait jamais été depuis que je l’ai découverte ce 17 janvier 2004. Désormais dans les memes conditions d’humidité et d’éclairage (genre sous la couette), elle l’est, puis ne l’est plus. Elle est clignotante et je ne comprends pas encore le sens. J’ai appelé Daman, un copain physicien au téléphone qui m’a expliqué que sur ce genre de « bondieuserie » on posait généralement une peinture spéciale, mais il n’a pas su me dire pourquoi c’était alternatif. Il ne s’était rien produit de « significatif » durant l’année depuis la syncope de Boutros Boutros. J’ai tenté de vivre « normalement », j’ai bossé pour Monaco Hebdo, rentré quelques sous grace à ma copine Cathy Bonifassi, fait mieux connaissance avec Chantal et Milena qui m’a demandé « qu’elle était la probabilité que tu te retrouves avec une parente du Pape Léon XIII ? » Dont acte. Résisté à l’impérieuse envie d’envoyer des malédictions aux quatre vents quand Ratzinger à été élu au Vatican, pleuré, ragé, me suis demandé si j’avais échoué. Benoit 16. Saleté d’Illuminati de Bavière. Lui, la gloire de l’olivier ? La fumée papale a reflué dans la pièce et les colombes ont refusé de voler sur la place Saint-Pierre. Ce pape sera chassé par les maçons est-il écrit quelque part. J’ai des amis puissants en bas et en haut. Je ne peux pas échouer. J’ai revu Alain Pierimarchi qui a trouvé l’homme de sa vie. Un danseur anglais. Il m’a dit « on t’a déjà dit que tu ressemblais à Madonna ? ». Tiens, elle vient d’acheter une maison près de Safed, fief des kabbalistes en Israel. Pour attendre le passage du Messie. Telle n’est pas Davidson. C’est moi. Elle s’est cassé la figure à cheval le 15 aout et son bracelet rouge a disparu sous un platre pendant un moment.
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J’ai squatté la bibliothèque de Monaco, jour après jour, semaine après semaine, attendant en vain qu’il se passe quelque chose. Rien, sauf la visite au Prince Albert de Georges Bush père. Ils passent tous dans l’autre camp. Saleté d’Illuminati. Et une fonte irrémédiable de mes finances. J’ai demandé au colonel Fringant pourquoi ils me laissaient dans cette situation. Il a pris un air désolé avant de me répondre « Carole, je ne peux rien vous dire ». A la limite j’avais aussi envie de demander : mais pourquoi personne ne me tue ? C’est vrai, c’est bizarre aussi. J’ai encore attendu. Rien, ni en bien, ni en mal, le vide, les jours qui passent, avec le soutien de quelques amis qui n’y comprennent rien mais qui sont là quand meme. Mais toujours ce vide, cette solitude au fond du cœur. Je reve d’échanger tous ces gens sympathiques contre une seule ordure qui comprendrait, qui me tiendrait compagnie. Paralysie générale. Caroli qui est faché, Cathy Bonifassi qui passe à l’ennemi en créant un nouveau magazine avec des Opus Dei banquiers. Avec Braggiotti ! Comme prévu ? Peut-etre puisque un beau soleil s’accroche à l’entrée de ses nouveaux bureaux tandis qu’un superbe 555 luit dans la vitrine. Elle m’a raconté qu’elle avait fait tomber son sac dans son parking sans lumière. En tatonnant pour ramasser ses affaires elle a attrappé une merde à pleine main. Cherche du sens Cathy ! Je n’ai pas de boulot. Je passe des heures et des nuits sur César 3, un jeu vidéo que j’ai découvert chez ma sœur. En virtuel je construis des villes très belles, mes finances sont au beau fixe, mes habitants sont bien nourris et bien soignés et bien éduqués, protégés des attaques de barbares par une armée motivée et toute dévouée. Ma population me vénère et tous les dieux sont exaltés. César est fier de moi. Je suis consul à la place du consul. Que demande le peuple… Que cela s’accomplisse dans le réel, César. Avé ou sans toi. Une prophétie dit que le monde sera un jour gouverné par une nouvelle Cléopatre. Pas un nouveau César. Cléopatre s’est donnée la mort un 15 aout. Les pharaons jetaient une vierge dans le Nil chaque 15 aout. Je les vengerai ! J’ai eu le nez cassé et raccourci et la face du monde sera changée. De gré ? J’ai un doute. J’ai bien peur que non. Je suis l’occasion et je passe, et on me regarde passer. Et le chemin d’amertume qui est le mien n’arrange pas les choses. Comme je le dirai plus tard à Vincent, j’ai l’impression d’etre comme une chenille enfermée dans un cocon, qui se débat pour sortir. Je sais que quelqu’un pourrait ouvrir le cocon d’un coup de canif et m’éviter l’épreuve. Sauf que chaque épreuve me rend plus forte et plus déterminée. Plus fataliste aussi. Petite chenille deviendra Grand Monarque et saura se faire obéir. Un seul mort était un mort de trop il y a encore deux ans. J’ai accepté l’idée que tout le monde ne sera pas sauvé. Bref. J’envoie quelques pistes vers l’extérieur avec pour seule réponse, un canard québéquois qui ne peut pas me payer. Et en sourdine l’appel vers Lomé. Il faut bien manger. Comme je suis fachée avec ma mère d’autant qu’elle me glisse de la poudre de perlimpimpim chimique en douce « pour mon bien », les carabiniers me proposent l’asile culinaire. Je squatte le mess des militerres qui me font de la bonne bouffe végétarienne en se gavant de steaks. Je sors un peu avec mon copain camarguais Thierry le fondu de corrida. Marie Madelaine a accosté en Camargue. Aux Saintes Maries de la Mer. Marie Madeleine et Jésus auraient eu une fille en France, appellée Sara. J’ai peut etre une réponse au pourquoi de Sarakawa.
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J’ai averti Thierry qu’il en profite de ses dernières tueries à taureaux. Que bientôt ce sera finito. Il m’a dit que c’était sa seule passion. Et bien ce sera sa passion contre la mienne. On verra bien qui gagnera. Nous allons à l’exposition « Monacow Parade ». Il a fait une vache. Ils sont une soixantaine d’artistes et elles sont de toute sortes. Mais il n’y en a qu’une avec une couronne de reine sur la tete, avec une cape en peau de mouton, des boucles de strass aux oreilles : celle de Jean-Baptiste Telle et du fils Giraudi, le roi de la viande de bœuf. Vive les fils ! Je croise Stéphane Valeri, qui a tout lu. Il me dit « Carole, c’est incroyable cette histoire. Si je ne te connaissais pas, je te dirai que tu es complètement folle ». Mais comme tu me connais Stéphane, alors ? Ils sont d’un illogisme. Me justifier me fatigue, disparaissez je m’en fous. Il faudrait pouvoir trier. Rainier III est mort vive Albert. Je zappe les obsèques mais pas l’intronisation d’Albert place du Palais. Je me balade tout de blanc vetue dans la foule avec titi le Camarguais. J’avise le joufflu d’archeveque Bernard Barsi et je me plante devant lui. Il est au courrant et fait mine de ne rien comprendre. Je lui dis « si vous n’avez pas compris, relisez. Sinon faites vous expliquer ». Je lui dis aussi « c’est la vérité qui va tuer les golem ». Pour tuer le Golem il faut soit disant oter le « é » du mot hebreux EMETH qui signifie «vérité ». Il ne reste alors que le mot METH qui signifie « mort ». Tout est inversé. Il faut ajouter le « é » pour en débarrasser le monde. Lors d’un de ses séjours nous avions évoqué avec Laurent la possibilité que j’aille le rejoindre. J’étais hésitante, j’attendais un « signe », d’etre certaine que c’était bien là-bas que la suite de l’histoire devait s’écrire. Meme si au fond de moi je savais l’importance de Lomé et que tant de questions ayant trait à aout 99 et la mort de William Tellier étaient encore sans réponses. Début octobre la foudre tombe sur la maison et grille le modem : plus d’internet. Le Yacht Club me dépanne mais c’est du provisoire. Puis un matin Jean Savorani arrive dans l’appartement totalement affolé en me disant qu’il avait été dénoncé au fisc par sa voisine de Cap d’Ail, qu’il risquait de perdre sa carte de séjour en Principauté. Mon cher Jean, si gentil, si inquiet. Si pressé de récupérer son appartement. J’ai envoyé un e.mail à Deslandes pour l’avertir que je ne supporterai pas que mon propriétaire soit ennuyé de quelque manière que ce soit. Il a fait le nécessaire et alors que le dossier de Jean était déjà au contentieux auprès des services fiscaux, l’inspecteur chargé de l’affaire l’a convoqué pour lui redonner sa carte de résident privilégié. Je n’allais pas attendre pour etre sure de recevoir un avis d’expulsion VERS le Togo. Je suis allée voir le Colonel Fringuant pour lui demander un passeport . Le lendemain j’avais rendez-vous avec la vice-consul et la procédure était lancée sans aucun encombre alors que plus aucun de mes papiers n’est en règle. Seuls signaux « officiels », que je ne suis pas tout à fait RIEN. Et ce fut l’occasion d’une nouvelle bizarrerie. Elles me manquaient un peu. Yalla. Je hais les nouveaux passeports chargés d’un flicage en règle. Je n’ai pas la science infuse, sauf parfois des émotions excessives (bouffées de colère, joie intense, frissons), ou des songes qui plus d’une fois m’ont orientées vers la bonne piste, quand « on » ne se chargeait pas de guider le Petit Poucet dans son labyrinthe avec des symboles ou des interventions inattendues. Les « conspirationnistes » prétendent que le nouveau système agit sur le mode de la biométrie et qu’il met en évidence un impact « sur le chakra de la gorge ». J’ai vécu dans ma chair des choses impossibles à décrire et je sais que c’est crédible. Le diable existe vraiment et un plan diabolique, luciférien, maléfique existe aussi. Il est en place et mes adversaires sont bien surs d’eux. Mais j’ai survécu en janvier et je suis toujours vivante. Et notre livre fait sa vie.
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J’ai donc apporté mes photomatons. La chargée de la collecte des éléments m’a précisé qu’elles n’étaient pas valables. Qu’il fallait tant de millimètres entre le haut du front et le haut de la photo. Que tout était calibré sur l’ordinateur et par ordinateur envoyé à qui de droit dans les services spécialisés. J’ai ralé pour la forme puis me suis pliée aux injonctions. Je suis revenue avec les « bonnes photos » made in pro, malgré une tete qui ne me revient pas du tout. Je lui ai dit que je n’étais pas contente. Elle a commencé à scanner, puis à imprimer. Et à recommencer. Et à recommencer. Puis je l’ai entendu glousser nerveusement. « Mais c’est impossible ! Si je la vois là à l’ordinateur, elle doit sortir sur la page imprimée! C’est impossible. Cela n’arrive jamais ! Ce n’est jamais arrivé ! ». Je me suis fait un plaisir de lui faire remarquer : « très bien, au moins vous etes témoin qu’il se passe des choses bizarres quand on est avec moi. » Qu’elle en touche un mot avec son Consul par exemple. J’ai mis pour la photo le petit collier que m’avait offert Cecile Lavagna. Avec des lunes et des étoiles d’argent partout sur mon chakkra. Na. « On » est capable de faire tourner ma statue, de faire en sorte que la photo que je déteste n’apparaisse pas sur une impression. « On » est capable de tout. Quand je désespère, quand je me dis que c’est impossible, que je n’y arriverai jamais, qu’ils sont trop fort. Quand je me sens abandonnée et si impuissante, je me rappelle de çà. Il parait que Dieu ne confie pas à ses élus de tache qu’ils ne peuvent surmonter. Le mot impossible n’existe plus. Je ne suis pas seule, en tout cas pas vraiment. L’armée des morts marche à mes cotés. Elle aveugle et éclaire à volonté. Cathy Bonifassi ne pouvait pas comprendre parce que ce n’était pas l’heure. Elle ne pouvait pas comprendre simplement parce qu’il était écrit que je devais arriver sans un rond à Lomé le 19 octobre 2005. Je te demande pardon Cathy. Mais comprends bien que j’étais bien obligée d’essayer. Le balourd du Victoria ne pouvait que refuser de me donner les clés quitte er à me faire hurler de colère. C’était uniquement pour mettre en évidence le 1 mai, date sacrée des Illuminati de Bavière et le nom de la syndic de l’immeuble : Mme Bellone. Bellone est l’un des noms de Isis. Je commence à comprendre que William Tellier devait mourir. Je savais que j’arrivais affaiblie à Lomé. J’avais d’ailleurs hésité avec Paris. Hubert m’attendait pour me cocooner si je voulais et ce n’était pas inintéressant. Outre le fait qu’il se prend pour mon Lieutenant et qu’il adore son Général Nemo, il est le beau frère du vice chef d’Etat Major français, l’amiral Ebrard. Montjoie Saint-Denis ! Mais aussi celui d’Edouard Balladur, le pote de Sarkozy. Les amis de mes amis sont aussi mes ennemis. Moins cool. Il est aussi très copain avec Pierre et Simone Weil. Mme Shoah. Moins moins cool. Et puis il adore trop son Général Nemo pour etre parfaitement honnete homme et il m’a fait régner une ambiguité un peu lourde et peu compatible avec son haut grade d’initié de la Grande Loge Nationale Française. Je suis ai assené au téléphone : « Personne ne sera mon amant. Ni toi, ni un autre. Personne » La route vers Paris était barrée. D’autant qu’il ma mise très en colère en me laissant entendre que je pourrais vendre le terrain. Vendre les Rouges Orientaux ? Pour la cause, si c’est nécessaire et si je ne trouve l’aide de personne, ni famille, ni ami, pour m’épargner ce geste. Et si c’est le cas. J’ai cédé à la grande colère et je l’ai envoyé lui et les francs maçons « au diable. Allez tous au diable ! ». Je l’ai laché, tout en me disant que de toute façon ils y sont déjà à 80%. « Vous pouvez tous crever ! ». Le grand architecte de l’univers reconnaitra les siens. Dans ces moments là, je pourrais ravager la planète. La débarrasser une fois pour toute. Quelqu’un a jour m’a dit, quand tu prends une douche, tu ne te préoccupes pas du sors des bactéries. C’est vrai que c’est un génocide muet à chaque bain !
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C’est la Nouvelle Orléans qui a morflé, en attendant pire. J’espère vraiment que je n’y suis pour rien. Yellowstone se réveille, le magnétisme terrestre est en révolution, la glace des poles fond à vue d’œil. Et le troupeau tire encore des plans sur la comète. C’est comment l’Apocalypse, cela doit durer combien de temps. Elle a commencé le 17 janvier 2004. Elle finira quand ? Trois ans en tout ? Plus ? Grand Pontife a quitté son terroir alors qu’était annoncé un hiver terrible et que des pharmaciens témoignaient auprès des « conspirationnistes » qu’ils avaient reçu la consigne du gouvernement de faire des stocks d’iode. Cap vers le Soleil. Mais je me suis motivée quand j’ai appris le nom de l’agence de pub de Laurent : Hermes. OK. Et celui de son associé. Bruno Pelletier. Il y a du Brun, du Lebrun, du Pierre, du Telle et du Tellier. OK. Et du scandale de la Mnef, du Bauer et du Grand Orient, et du socialisme et de la pourriture. Le Grand Orient, la plupart des commissaires et magistrats français en sont membres. Bauer, qui en fut le grand maitre jusqu’à récemment travaille pour des sociétés de sécurités au service du Pentagone. Il est le super pote du « criminologue » Xavier Raufer. J’ai coincé Raufer. Ce mois d’octobre 2004 a vraiment été « très important pour ma carrière ». J’ai passé ma dernière soirée avec Cathy Bonifassi. On est allées à l’inauguration du Monte-Carlo Bay. Ultime rendez-vous prout prout. C’est là qu’il y avait le Parady’z et son lagon à canards. Les batiments sont massifs et monstrueux et un gigantesque feu d’artifice fete l’affreuse nouvelle. Le Colonel Thierry Jouan est en train de lire mon livre et je lui demande de le porter à Paris et de faire le nécessaire. Cathy m’encourage : « tu verras, ce sera bien Lomé, cela va te changer les idées ». Un qui ne me change pas les idées c’est le député monégasque Bernard Marquet. Il est basé au parlement de Strasbourg et me dit que son frère, médecin humanitaire lui a appris que le gouvernement avait donné la consigne de faire des stocks de sacs à cadavres. J’ai failli rater l’avion. La mini de ma sœur a rendu l’ame aux portes de Monaco. Encore un coup des anglais ! J’ai cru un moment que décidément je n’arriverai jamais à quitter ce pays. La traversée de Paris a été épique et la reine de l’univers à benné son chariot à bagage une fois et deux fois. Pendant que courrais en semant mes valises je me disais que rien, vraiment rien, ne m’aura été épargné. Je suis arrivée échevelée et en retard à l’embarquement de Point Afrique. Ils étaient là à m’attendre, goguenards, l’air de penser « ben quoi, pas d’affolement, tout va bien ». J’ignorais encore que j’étais en famille. C’est une compagnie altermondialiste ! Je l’aime. Escale à Ouaga. Je constate que la maison de Vincent et Corinne jouxte l’ambassade américaine et ses grandes oreilles. Il me dit aussi qu’un de ses potes est du Mossad. Je ne parle de rien, que du blabla famille et enfance. J’apprécie d’apprendre que c’est à ma sœur lointaine que je dois d’avoir évité l’internement. Je trouve de l’aide là où j’en attends le moins. Maman peut remercier Corinne de lui avoir sauvé la vie. Je visite les artisans de Ouaga, je fais du cheval, je joue avec les enfants et nous passons le week-end au camp près d’un lac dans une ambiance paramilitaire qui coute la vie à un des seuls oiseaux qui ait eu l’envie de nous approcher. Vincent me fait tirer quelques coups de feu. Si je pouvais tout régler en deux coups de fusil. Rien de particulier sauf. Je suis assise à table et tout le monde vaque à ses occupations. Sans que je ne dise rien, sans concertation, toutes les filles et les femmes prennent une arme puis se mettent debout autour de moi. Elles posent pour la photo en guerrières, mes amazones. C’est la femme du copain Légionnaire de Vincent qui l’a. J’ai demandé à Vincent de me la procurer. Je voulais aller en bus à Lomé, par économie, mais Vincent me l’a fortement déconseillé. Il m’a payé l’avion. M’a donné des sous « sans que je lui demande ». C’est important. Gentil,
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patient, un peu parano, franc maçon de la GNLF. Inquiet de l’avenir de sa famille. Quatre enfants et une femme, ce n’est pas si facile d’etre un homme et d’avoir à porter çà sur ces épaules. Sa mère est en train de mourir d’une tumeur au cerveau. Quand il est venu à Lomé et que nous avons parlé il m’a fait beaucoup de bien et m’a encore donné de l’argent sans que je lui demande. Il m’a dit « mais tu es l’éternelle des armées ? » Oui Vincent « des armées dé-sar-mées ». Son arsenal servira à abattre des boites de coca cola. Ce n’est pas « viril » mais chrétien. Je viens d’apprendre par Laurent qu’ils ont fait appel à un magnétiseur et que la tumeur à fondu. Alors qu’elle était végétative sa mère à repris place à table avec eux et reparle. Je suis contente pour lui. Je suis arrivée le 19 octobre au soir à Lomé. Retour à la case départ. Pour faire quoi, comment et pendant combien de temps ? Toutes les hypothèses étaient ouvertes. Je suis arrivée « pile poil » le soir où Elie Boustani fetait son départ pour la Chine. Il avait réunit toute la famille chez lui. Tous les Boustani plus la copine de Tarek. Anne. Laurent m’avait averti qu’elle redoutait mon arrivée. Comment expliquer à Laurent que tout cela est de l’ordre du symbole. Anne a toujours été jalouse de Marie. Revoir Elie. Et son jardin, et le banc de teck. Ce que je ne m’attendais pas à voir c’est un labrador beige. Qu’est ce qu’il y a avec le labrador beige ? J’ai une piste pour les chiens roux. Jadis en Egypte on sacrifiait un chien roux pour éviter la canicule. Pour complaire à Ra, au soleil. Mais quid du labrador beige ? Orphée, Dylan, Didier et les autres. Celui-ci s’appelle Sam. Il s’est soudainement vautré sur moi plein d’affection. J’ai pris des nouvelles des chiens que j’avais connu. Le genre de chihuahua était mort je le savais et Elie m’apprends que la chienne est morte elle aussi, mordue par un serpent à Togométal. Je dresse l’oreille. Ce que je constaterai plus tard c’est que le club de danse contigu s’appelle Orion. Gizeh est alignée sur la Constellation de l’Orion et c’est le démineur français « Orion » qui a fait escale à Monaco en janvier 2004 . Les marins militerres ont été inspirés de m’appeler « la Boss ». Pas un hasard si cela c’est produit à cet endroit précis en 99. Puis je constate encore que Hermes est de l’autre coté du mur, à deux pas de l’ancienne maison de Cathy et à une encablure de l’Ambassade d’Egypte. Je ferai connaissance plus tard par hasard avec l’ambassadrice d’Egypte au club de sport. Je lui demande d’où elle est originaire : « Gizeh ». Je cherche à la joindre avant son départ et je découvre son numéro de téléphone qui se termine par 6688. Elle m’a laissé ses coordonnées en Egypte et je l’appellerai, peut-etre. Je découvre aussi la première adresse d’Hermes, 516 avenue maman Ndanida. Dans le fief des entreprises Boustani. 165 est le chiffre de Shabbatai Tsevi. 561 le chiffre de mon premier diner avec le Graal. Encore plus tard un Roux me tombe dessus lors d’une soirée. Il est pasteur et protestant. Je lui dis que je suis la vierge Marie et que l’immaculée conception est possible. Il n’y crois pas mais finalement qu’y puis-je ? Il est l’un des survivants de l’accident d’avion de Sarakawa. Il est un proche de Eyadema. Il était son sergent en Algérie. Je lui dis que moi aussi je suis une rescapée de Sarakawa. Que j’ai survécu à un accident de voiture. Et qu’il se balade dans les parages un super babouin. J’avais rendez-vous avec Thot fin juillet 99. Mais j’étais ignorante de tout. « C’est tombé sur un terrain vierge » dira plus tard le docteur Barruet alors qu’avec Vincent nous discutons librement, pour la première fois, de « çà ». Ils me font un bien fou tous les deux. Ils sont deux « initiés », si « initiés » que je me dis à un moment : « dieu merci, je ne savais RIEN. »
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