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Paul Ariès, né le 11 mai 1959 à Lyon (France) est un politologue et écrivain, spécialiste de phénomènes liés à la mondialisation (mal-bouffe, sectes, pédophilie, etc) et « intellectuel de référence » du courant décroissant Biographie Paul Ariès fut durant sa jeunesse l'un des dirigeants de l'Union nationale des comités d'action lycéens (UNCAL) puis de l'UNEF, il a participé à des actions de soutien aux dissidents des pays de l'Est (notamment par le transfert clandestin de matériels militants pour l'opposition tchécoslovaque et d'Allemagne de l'Est). Pendant treize ans, il est l'un des acteurs de la lutte anti-sectes, cherchant en particulier des liens entre celles-ci 2et la mondialisation capitaliste mais aussi avec l'extrême droite . Il expose notamment dans « la Scientologie laboratoire du futur », la proximité entre ce groupe et le fonctionnement des grandes sociétés transnationales (site UNADFI, Paul Ariès, révolution et décroissance. Il considère que les sectes sont autant un danger pour la démocratie que pour les individus. Il condense sa pensée en expliquant que les sectes ne sont pas un cancer sur un corps sain mais les métastases d'une société malade. Son ouvrage La scientologie, une secte contre la république fut préfacé par Alain Vivien, ancien ministre, président de la « Mission interministérielle pour la lutte contre les sectes » (MILS). Ses travaux nourrissent largement les rapports parlementaires et ceux de la MILS qui le citent directement.

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Extrait

Paul Ariès
, né le 11 mai 1959 à Lyon (France) est un politologue et écrivain, spécialiste de phénomènes liés à
la mondialisation (mal-bouffe, sectes, pédophilie, etc) et « intellectuel de référence » du courant décroissant
Biographie
Paul Ariès fut durant sa jeunesse l'un des dirigeants de l'
Union nationale des comités d'action lycéens
(UNCAL) puis de l'UNEF, il a participé à des actions de soutien aux dissidents des pays de l'Est (notamment
par le transfert clandestin de matériels militants pour l'opposition tchécoslovaque et d'Allemagne de l'Est).
Pendant treize ans, il est l'un des acteurs de la lutte anti-sectes, cherchant en particulier des liens entre celles-ci
et la mondialisation capitaliste mais aussi avec l'extrême droite
2
. Il expose notamment dans « la Scientologie
laboratoire du futur », la proximité entre ce groupe et le fonctionnement des grandes sociétés transnationales
(site UNADFI,
Paul Ariès, révolution et décroissance
. Il considère que les sectes sont autant un danger pour la
démocratie que pour les individus. Il condense sa pensée en expliquant que les sectes ne sont pas un cancer sur
un corps sain mais les métastases d'une société malade. Son ouvrage
La scientologie, une secte contre la
république
fut préfacé par Alain Vivien, ancien ministre, président de la « Mission interministérielle pour la
lutte contre les sectes » (MILS). Ses travaux nourrissent largement les rapports parlementaires et ceux de la
MILS qui le citent directement. Il dénonce à cette époque en reproduisant des documents originaux des liens
entre la scientologie et les multinationales de la mondialisation telles que McDo et Coca Cola
3
.
Ces études, tant sur la scientologie
4
que sur le satanisme
5
se voient néanmoins reprocher par une partie de la
critique un manque de rigueur au profit du sensationnalisme alarmiste notamment par Nathalie Luca, membre
de la MIVILUDES laquelle quittera, peu après, cet organisme jugé, lui aussi, trop offensif (
Le Monde
du 20
décembre 2005). Paul Ariès poursuit ses relations avec les grandes associations anti-sectes comme le CCMM et
l'UNADFI. Il collabore largement avec Mathieu Cossu responsable du principal site de lutte contre les sectes. Il
assurera également des interventions au sein de l'Ecole nationale de la magistrature, de L'Ecole Nationale de
Santé Publique et même du Centre national de formation de la police nationale (les préfaces de ces livres). Suite
à ces travaux, il affirme avoir reçu des menaces de mort et déposera plainte à plusieurs reprises. Les quotidiens
Le Monde
et
Libération
en feront notamment état
2
. Il lança en 2005 un trimestriel,
L'Immondialisation
, dont le
premier numéro était consacré à « la guerre perdue contre les sectes » et à une dénonciation de l'attitude
gouvernementale depuis le 11 septembre 2001. Il affirme que depuis cette époque, pour la France, « l'islamiste
a remplacé la Scientologie dans l'échelle des ennemis »
2
. Son dernier texte sur ce sujet est paru sous le titre
« sectes, la guerre perdue » au sein de la revue de stratégie militaire dirigée par le général de la Maisonneuve
(septembre 2007).
Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages concernant les « méfaits de la mondialisation ». Il est l'un des acteurs
des grands mouvements sociaux de ces quinze dernières années : lutte contre la « malbouffe » et la
« McDonaldisation », lutte contre le harcèlement au travail, lutte contre l'« agression publicitaire », lutte contre
le Disneylandisation, lutte contre la TV-réalité, lutte contre les sectes et contre l'extrême droite, etc. Parmi ses
livres, on trouve aussi
Libération animale ou nouveaux terroristes ?
(paru chez Golias en 1999), où il accuse le
mouvement antispéciste de « saboter l'humanisme », de faire du « terrorisme », tout en critiquant les sévices
subis par les animaux.
Il a été président du
Centre Europe Tiers-Monde
(ONG habilitée à la commission des droits de l'homme de
l'ONU) pour la France. Paul Ariès fut l'un des « grands témoins » lors du procès de José Bové à Millau
(« démontage » du restaurant McDonalds). Il est aussi en juin 2006 témoin au procès des « déboulonneurs »
(antipub) de Montpellier. Paul Ariès lance en octobre 2006 un
Manifeste pour une grève générale de la
consommation
(in
No Conso
, Golias, 2006) conçu comme un mouvement social. Il oppose à la figure du
consommateur celle de « l'usager maître de ses usages » et du citoyen. Cette campagne est relayée par plusieurs
mouvements et réseaux tant en France qu'à l'étranger.
Paul Ariès enseigne la science politique mais aussi l'histoire et la sociologie de l'alimentation (prix littéraire de
l'Académie nationale de cuisine). Il a été membre du jury international de l'association Slow Food.
Paul Ariès est membre de plusieurs comités de rédaction dont le journal
La Décroissance
dont il assume depuis
janvier 2007 la responsabilité des pages politiques et internationales et la revue catholique de gauche
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