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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :INTRODUCTIONCOURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEBIBLIQUE 25ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.Pages Ques-ObservationsLEÇON : Manley p. 385 - 392 : HÉBREUX - JACQUESmanuel tions385/5 1* Relevez : a) les ressemblances qui existent entre l’épître aux Hébreux et les écrits de Paul ; b) les386/1 indices qui ne permettent pas, cependant, de penser que l’apôtre en est l’auteur.a) On peut relever des ressemblances concernant notamment :1. La doctrine de Christ :-s a participation à la création : 1.2, 3, 6 (1Co 8.6; Col1.15-17),- son humiliation : 2.14-17 (Rm 8.3; Ga 4.4),- son obéissance : 5.8; 10.9 (Rm 5.19; Ph 2.8),- son sacrifice pour nous : 9.28 (1Co 5.7; Ep 5.2),- son élévation : 1.3-4 (Ph 2.9).2. L’ancienne et la nouvelle alliances :-l a supériorité de la nouvelle : 8.6 (2Co 3.9s),- l’inefficacité de la loi et son abrogation : 7.11; 10.1-10 (Ga 3.21-25; Rm 4.15; 5.20).3. L’exemple de la foi d’Abraham : 11.11s, 17-19 (Rm 4.17-20).4. La répartition des dons de l’Esprit : 2.4 (1Co 12.11).b) Mais les différences sont aussi évidentesdans la forme :1. L’anonymat n’est pas dans les habitudes de Paul.2. Le début des lettres de Paul (présentation, salutations, gratitude et louanges…) ne seretrouve pas dans Hébreux.3. Le grec de l’ép. aux Hébreux est plus littéraire que celui de Paul.4. Le style calme d’Hébreux contraste avec celui, passionné, de l’apôtre ; on n’y trouve passes ruptures ...

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Langue Français

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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.
Pages
Ques-
manuel
tions
Relevez : a) les ressemblances qui existent entre l’épître aux Hébreux et les écrits de Paul ; b) les
indices qui ne permettent pas, cependant, de penser que l’apôtre en est l’auteur.
a) On peut relever des ressemblances concernant notamment :
1. La doctrine de Christ :
-
sa participation à la création : 1.2, 3, 6 (1Co 8.6; Col1.15-17),
-
son humiliation : 2.14-17 (Rm 8.3; Ga 4.4),
-
son obéissance : 5.8; 10.9 (Rm 5.19; Ph 2.8),
-
son sacrifice pour nous : 9.28 (1Co 5.7; Ep 5.2),
-
son élévation : 1.3-4 (Ph 2.9).
2. L’ancienne et la nouvelle alliances :
-
la supériorité de la nouvelle : 8.6 (2Co 3.9s),
-
l’inefficacité de la loi et son abrogation : 7.11; 10.1-10 (Ga 3.21-25; Rm 4.15; 5.20).
3. L’exemple de la foi d’Abraham : 11.11s, 17-19 (Rm 4.17-20).
4. La répartition des dons de l’Esprit : 2.4 (1Co 12.11).
b) Mais les différences sont aussi évidentes
dans la forme :
1. L’anonymat n’est pas dans les habitudes de Paul.
2. Le début des lettres de Paul (présentation, salutations, gratitude et louanges…) ne se
retrouve pas dans Hébreux.
3. Le grec de l’ép. aux Hébreux est plus littéraire que celui de Paul.
4. Le style calme d’Hébreux contraste avec celui, passionné, de l’apôtre ; on n’y trouve pas
ses ruptures fréquentes, ses digressions qui lui font perdre le fil de la pensée. Il y a bien des
parenthèses dans Hébreux, mais chaque fois, l’argument est parfaitement repris.
5. L’emploi systématique des LXX dans les citations de l’A.T. ; Paul est plus libre.
6. Les citations sont toujours introduites comme « paroles » (« il dit ») et non comme « écri-
tures » (« il est écrit ») qui est l’habitude chez Paul.
7. On ne retrouve pas certaines caractéristiques de l’apôtre telles que « en Christ », ni d’allu-
sions à son expérience personnelle.
8. L’auteur a reçu sa connaissance de l’Évangile de ceux qui ont entendu le Seigneur (2.3).
L’apôtre insiste vigoureusement qu’il le tient de Jésus-Christ lui-même par une révélation
personnelle (cf Ga 1.12) et non des hommes.
sur le fond :
1. Paul base sa théologie sur la résurrection de Christ, l’épître aux Hébreux plutôt sur son élé-
vation à la droite de Dieu.
2. Paul met l’accent sur l’oeuvre de rédemption de Christ, l’épître aux Hébreux plutôt sur son
oeuvre de purification et de sanctification.
3. Paul voit en la loi une parenthèse, une source de tension et de conflit, tandis que l’épître
aux Hébreux la présente comme une étape normale de la révélation.
4. La foi, qui est chez Paul le lien qui unit l’homme à Christ, est plutôt, dans Hébreux, une
vision de l’invisible.
5. Dans les écrits de Paul, le ministère sacerdotal de Christ, qui est le thème central d’Hébreux,
n’apparaît pas.
Quelles sont les données qui permettent de cerner quelque peu la date de composition de l’épître
aux Hébreux ?
1. L’épître aux Hébreux n’a pas pu être écrite après 95. à cette date, en effet, Clément de Rome écrit
sa propre lettre aux Corinthiens qui suppose une connaissance certaine d’Hébreux.
2. Elle a probablement été écrite avent 70. La destruction du temple et la cessation de son culte
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(même si celui auquel il est fait allusion dans l’épître est plutôt celui du Tabernacle) aurait été un
argument de poids pour confirmer la fin de l’ancienne alliance. En tous cas, il est difficilement
concevable, si elle avait été rédigée après, que cet événement capital dans l’histoire du judaïsme
n’y trouve aucun écho.
3. Le chapitre 13 pourrait laisser penser que Paul est mort lorsque l’épître est écrite.
Sur la base de ces indices, on peut donc situer sa rédaction peu avant la catastrophe de 70.
Partant d’Hé 4:14 (qui pourrait être considéré comme le verset clé), essayez de déterminer, par le
texte même, 1) qui étaient les destinataires de l’épître et 2) les conditions spirituelles dans lesquelles
ils se trouvaient.
1. Les destinataires
a) L’auteur s’adresse à un groupe de chrétiens bien défini (Héb. n’est pas une lettre générale) :
-
il fait allusion à leurs débuts (10.32), aux persécutions qu’ils ont endurées et aux souf-
frances qu’ils ont acceptées (10.32-34; 12.14), à leur générosité (6.10),
-
il connaît bien leur situation actuelle (5.11s; 6.9s; 13.17),
-
il entretient des relations avec eux (13.19, 23) et demande leurs prières (13.18).
b) Ces chrétiens étaient probablement d’origine juive :
-
les citations nombreuses de l’A.T. le laisseraient penser,
-
l’argumentation suppose une connaissance approfondie du culte lévitique.
c) Le style littéraire du grec, et la référence à la LXX plutôt qu’au texte hébreu, indiqueraient que
les destinataires résideraient hors de Palestine. Ils n’ont d’ailleurs pas connu le Seigneur direc-
tement (2.3), ce qui le confirmerait.
2. Les conditions
Les chrétiens auxquels s’adresse l’auteur de l’épître
-
n’ont pas grandi comme ils auraient dû (5.12-14),
-
après le zèle du début (10.33s; 6.1), ils se sont lassés (5.11; 10.25; 12.3, 12, 13),
-
ils craignaient aussi, peut-être, la persécution (12.1-4; 13.13),
-
ils risquent alors de se laisser gagner par l’incrédulité (3.12; 12.25), de perdre leur assu-
rance première (3.6; 10.35), de renier leur foi (6.3-6; 10.29) et de s’égarer dans l’erreur
(2.1; 13.9).
Mais l’auteur attend de meilleures choses de leur part (6.9). C’est pourquoi il leur adresse cette
lettre d'exhortation ou de consolation (13.22) qui, en leur montrant la grande supériorité de Christ
et de la nouvelle alliance sur les ombres dont ils s’étaient détachés (mais vers lesquelles ils tour-
naient de nouveau leurs regards) les aidera à reprendre leur course (12.1-3) vers la maturité spi-
rituelle et l’héritage éternel (6.1-3, 10-12).
En quoi la supériorité de J.C. comme souverain sacrificateur réside-t-elle ? (ch. 1, 4, 7, 9, 10)
-
Sa divinité :
1.8; 4.14
-
Son éternité :
7.24
-
Sa compassion :
4.14s
-
Son sacrifice parfait et définitif :
9.12, 28; 10.12.
Relevez les différents avertissements qui interrompent le développement doctrinal de l’épître.
-
Danger de la négligence :
2.1-4
-
Danger de l’incrédulité :
3.7 - 4.13
-
Danger de la paresse et de l’apostasie :
5.11 - 6.20
-
Danger du reniement de Christ :
10.26-29.
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L’épître de Jacques a eu quelques difficultés à trouver sa place dans le canon des Écritures. Quelles
raisons peuvent expliquer ces réticences ?
1. Les doutes concernant l’identité de l’auteur.
2. Le fait que, de toutes façons, il ne soit pas un apôtre.
3. L’absence d’allusions aux doctrines fondamentales du christianisme (mort et résurrection de Christ,
justification par la foi).
4. Son enseignement que certains ont eu du mal à concilier avec celui de Paul (relations oeuvres/foi,
notamment).
5. Les hésitations (consécutives à ces questions) des Pères de l’Église : Origène, Eusèbe, Jérôme (cf.
aussi Luther : « L’épître de paille »).
En relevant toutes les mentions qui sont faites de lui dans le N.T., recherchez ce que l’on peut savoir
de Jacques, le « frère du Seigneur », et particulièrement ce qui met en lumière son importance dans le
christianisme primitif.
1. Jacques, avec les autres membres de sa famille, sans toutefois être hostiles envers Jésus, ne com-
prenaient pas sa mission (Jn 7.5; Mc 3.21). Il était marié (1Co 9.5).
2. C’est la résurrection qui dut changer leur vision et leur coeur car on les rencontre ensuite parmi les
disciples (Ac 1.14).
3. Jésus apparaît d’ailleurs personnellement à Jacques (1Co 15.7), ce qui semble indiquer que le
Seigneur le prépare pour un rôle particulier.
4. Paul le rencontre au cours de son voyage à Jérusalem, trois ans après sa conversion (Ga 1.19). Il
est expressément désigné ici comme « le frère du Seigneur », ce qui souligne son importance parmi
les chrétiens de Jérusalem. Paul le considère comme l’une des trois colonnes de l’Église (Ga 2.19).
5. Importance qui se confirme lors de la conférence de Jérusalem (Ac 15.13s). Voir aussi Ga 2.12.
6. C’est Jacques, entouré des autres anciens de l’Église, que Paul rencontre chez lui, avant son arres-
tation (Ac 21.18s).
Jacques ne cite pas les paroles de Jésus et pourtant l’enseignement du Seigneur (et particulièrement
ce qu’il développe dans son sermon sur la montagne) se retrouve partout dans son épître*). Relevez
quelques-uns des parallèles que vous noterez entre Jacques et Matthieu.
Sujet
Jacques
Matthieu
- Joie dans l’épreuve
1.2
5.10s
- Appel à la perfection
1.4
5.48
- Invitation à demander
1.5
7.7s
- Auditeurs ou pratiquants de la Parole
1.22
7.24s
- Les miséricordieux
2.13
5.7
- Les pacificateurs
3.18
5.9
- L’amitié du monde ou de Dieu
4.4
6.24
- Les humbles
4.10
5.5
- Ne pas juger
4.11s
7.1-5
- Les richesses périssables
5.2s
6.19
- L’exemple des prophètes
5.10
5.12
- Contre le serment
5.12
5.33s
* NOTE : cela pourrait indiquer que Jacques rappelle ce qu’il a entendu personnellement et proba-
blement à une époque où Matthieu n’avait pas encore rédigé son Évangile (preuve d’une date assez
ancienne pour la rédaction de l’épître).
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