Homélie Mercredi des Cendres Mercredi 25 février 2009 Matthieu 6 ...
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Homélie Mercredi des Cendres Mercredi 25 février 2009 Matthieu 6 ...

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Homélie
Mercredi des Cendres
Mercredi 25 février 2009
Matthieu 6, 1…18
« Les cendres »
L’Eglise nous invite à célébrer aujourd’hui le Mercredi des Cendres. L’usage de la
cendre dans les rites religieux est en fait très ancien. On le retrouve dans la plupart des
religions antiques. La liturgie chrétienne a repris ce symbole de la cendre, mais lui a donné
une portée tout à fait nouvelle.
Le sens chrétien du rite des cendres, que nous célébrons chaque année à l’entrée dans
le Carême, est très riche. Il porte en lui tout d’abord toute la signification des cendres que
nous trouvons dans l’Ancien Testament. Avant la venue du Christ, les cendres symbolisaient
le péché de l’homme, ou encore la conscience que l’homme avait de son péché. Le pécheur
qui prenait conscience de sa faute confessait alors qu’il n’était que « poussière et cendre », et
pour manifester cela, il s’asseyait sur la cendre ou s’en couvrait la tête. Mais dans l’Ancien
Testament, le symbole de la cendre servait aussi à exprimer la tristesse de l’homme anéanti
par le malheur, l’expérience qu’il faisait de son néant, en particulier quand il était frappé par
un deuil. On en trouve un bel exemple dans le livre de Job. Pour nous aussi, chrétiens, le
symbole des cendres porte en lui cette double signification : il est pour nous une manière de
confesser notre péché, de reconnaître publiquement que nous sommes pécheurs, et il est en
même temps une reconnaissance de notre fragilité ; fragilité de notre condition humaine qui
est vouée à la mort.
Mais le rite des cendres au début du Carême est porteur aussi d’une signification
toute nouvelle parce que nous avons reçu, par la mort et la résurrection du Christ, le pardon
de nos péchés et la délivrance de l’emprise de la mort. En recevant sur le front le signe de la
croix avec les cendres, nous ne faisons pas que nous reconnaître poussière et cendre, nous
croyons aussi et surtout que Dieu offre son pardon à tous ceux qui se reconnaissent
humblement pécheurs. Nous avons la certitude que celui qui se reconnaît fragile et pauvre,
Dieu l’a déjà pris dans ses mains, et que pour lui la mort même sera un jour vaincue. Les
cendres que nous allons recevoir dans quelques instants signifient que nous nous disposons
dès maintenant à accueillir ce que nous célébrerons dans quarante jours, la victoire de
Pâques sur le péché et sur la mort.
Cela suppose que nous nous y préparions, que nous fassions de la place dans notre
coeur pour nous ouvrir davantage à la présence du Seigneur comme à celle de nos frères. Et
pour purifier notre coeur, notre âme, de tout ce qui l’encombre et l’empêche de se donner à
l’Amour de Dieu, pour nous préparer à vivre la Joie de Pâques, Jésus nous invite à nous
retirer avec lui au désert pendant quarante jours. Il nous invite à mettre notre coeur à l’école
de son coeur, en faisant un effort particulier de prière, de partage et de jeûne.
Invitation à la prière, à nous tourner vers Dieu, à venir le rencontrer tous les jours au
plus profond de nous-mêmes ; seul le contact régulier dans la prière, avec notre Sauveur,
auprès de notre Père du Ciel, dans l’Esprit-Saint, peut nous changer, nous sanctifier.
Invitation au partage. Bien sûr, nous avons l’habitude de partager ! Nous pouvons être
parfois même très généreux avec notre entourage. Mais est-ce que notre intention est
toujours vraiment pure ? Ne sommes-nous pas parfois tentés, quand nous faisons quelque
chose de bien pour les autres, de nous regarder un peu trop ?
« Que ta main gauche ignore
ce que donne ta main droite »
nous dit Jésus. Peut-être pourrions-nous faire porter notre
effort de Carême sur l’intention de coeur que nous mettons dans nos actes de générosité.
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