J. L. Cunchillos. Cuando los ángeles eran dioses  ; n°1 ; vol.194, pg 81-82
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Revue de l'histoire des religions - Année 1978 - Volume 194 - Numéro 1 - Pages 81-82
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Publié le 01 janvier 1978
Nombre de lectures 25
Langue Français

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André Caquot
J. L. Cunchillos. Cuando los ángeles eran dioses
In: Revue de l'histoire des religions, tome 194 n°1, 1978. pp. 81-82.
Citer ce document / Cite this document :
Caquot André. J. L. Cunchillos. Cuando los ángeles eran dioses. In: Revue de l'histoire des religions, tome 194 n°1, 1978. pp.
81-82.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1978_num_194_1_6718bibliographiques 81 Notices
Jesus Luis Cunchillos. — Cuando los angeles eran dioses (Biblio-
theca Salmanticensis XIV, Estudios 12), Salamanque, Universidad
Pontificia, 1976, 197 p. — L'ouvrage se donne comme le premier
volet d'un triptyque sur « L'angélologie de l'Ancien Testament ».
Il doit être suivi d'un travail concernant « l'ange de YHWH » et d'un
autre traitant des chérubins, séraphins et anges porteurs de noms
propres. L'auteur s'attache ici à décrire ce que la Bible hébraïque
enseigne sur les « fils de Dieu », membres de la cour céleste. Dans une
introduction un peu longue, J. L. Cunchillos précise une option fonda
mentale qui est de mettre en lumière les racines cananéennes de la
religion israélite (il tient cependant à la doctrine d'une origine nomade
du yahwisme, opposé à une religion cananéenne de sédentaires).
YHWH s'est assimilé sans peine au dieu El (mais le nom YHWH-E1
n'est pas aussi souvent attesté dans la Bible que J. L. Cunchillos
le dit p. 40, à moins de prendre en considération les corrections que
M. Dahood a multipliées dans son commentaire des Psaumes) et
ainsi les « fils d'El » ont pu entrer dans la foi d'Israël. Témoins pri
vilégiés d'une religion cananéenne, les textes d'Ougarit fournissent
une abondante documentation sur les bn.41, à commencer par le
poème SS (= СТА 34 = UT 52) qui est ici traduit pour la première
fois en espagnol et brièvement commenté, parce qu'il est le témoignage
le plus explicite sur un engendrement de divinités secondaires par le
dieu El. Les « fils d'El », dieux subalternes, appartiennent selon
J. L. Cunchillos au stade le plus ancien de la religion ougaritique,
antérieure à l'intrusion de Ba'al fils de Dagan dans ce panthéon.
Le principal de ces fils d'El était Mot dont le nom qui signifiait d'abord
« le héros » (hypothèse de R. Dussaud) a été compris « la Mort » après
que Ba'al l'eût détrôné. Cette explication originale de la figure de Mot
dans la mythologie ougaritique se heurte à mon sens à une objection.
Si l'on se hasarde à décrire des étapes dans l'histoire de la religion
ougaritique, force est de reconnaître au texte SS une relative ancien
neté, car Ba'al n'y apparaît pas, et El n'est pas réduit au rôle de
deus otiosus. Or le statut de Mot ne semble pas correspondre à ce que
dit J. L. Cunchillos ; selon sa propre traduction de la ligne 8 du poème,
c'est « déjà » un principe de mort.
La seconde partie du livre est consacrée à la Bible. Elle examine
comme des étapes successives de l'assimilation de YHWH à El
Deutéronome 32, 8.43 (dans la recension de Qoumrân et des Septante)
où YHWH est encore un « fils d'El » (mais il faudrait établir la haute
antiquité de ce poème, admise ici comme allant de soi), le psaume 29
où YHWH a pris la place de El dans une imagerie encore très près
de celle d'Ougarit, et Genèse 6, 1-4 où l'on voit l'auteur « Jahviste »
reconnaissant encore l'existence de « fils de Dieu » mais soucieux d'en
minimiser le rôle, puisqu'il montre ces êtres célestes se laissant attirer
par les femmes. Cet exposé est bien construit, riche en suggestions,
mais beaucoup moins fouillé que la partie concernant Ougarit. Il Revue de VHisloire des Religions 82
résume, il est vrai, deux travaux antérieurs de l'auteur, dont sa thèse
sur le psaume 29. La présentation de l'ouvrage est élégante et soignée.
A. Caquot.
The Old Testament in Syriac According to the Peshitta Version,
Edited on Behalf of the International Organization for the Study
of the Old by the Peshitta Institute, Leiden. Part II,
fasc. 4 : Kings. — Part I, fasc. 1 : Preface, Genesis, Exodus, Leiden,
E. J. Brill, 1976 et 1977, 2 vol. 27x18,5 cm, cxxn-160 p. et xiv-
XLii-220 p. Prix : Gld. 180 et 140. — Nous avons déjà signalé la
parution, en 1972 et 1973, des premiers fascicules de l'édition de la
Peshitta — ancienne version syriaque de l'Ancien Testament — par
le Institute de Leiden (cf. RHR, 1974, t. CLXXXVI,
p. 88-91). La publication se fait au rythme de la préparation des
volumes, sans suivre l'ordre des livres bibliques ; c'est ce qui explique
que le fascicule 1 de la première partie, contenant la Genèse et l'Exode
arrive en quatrième livraison. Le texte de la Genèse a été établi par
l'équipe même du Peshitta Institute, utilisant la documentation
rassemblée et étudiée par le Pr T. Jansma (empêché par son état de
santé d'achever le travail), celui de l'Exode l'a été par M. D. Koster,
auteur d'une thèse (Assen, 1977) consacrée à l'histoire du texte de
l'Exode selon la Peshitta. En tête de ce volume figure une Préface,
où le Pr P. A. H. de Boer, directeur du Peshitta Institute et respon
sable de l'ensemble du projet, expose la méthode qui sera désormais
suivie dans l'édition ; cette méthode se trouve déjà appliquée dans le
fascicule paru quelques mois auparavant et contenant le texte des
deux livres des Rois, dont l'édition a été préparée par H. Gottlieb et
E. Hammershaimb. Le texte de cette préface est la troisième version
d'un texte paru d'abord en 1966, dans le volume spécimen publié
en préliminaire à l'édition, puis en 1972, sous la forme d'un fascicule
séparé. En comparant ces trois versions, on remarque une certaine
évolution dans la méthode adoptée pour l'édition des textes, par suite
de modifications qui ont paru s'imposer au cours de la réalisation du
travail, en particulier durant la préparation de l'édition des Rois.
Il est apparu, d'abord, inutile de donner dans l'apparat les leçons
des manuscrits postérieurs au xne siècle, l'expérience ayant montré
que « the pattern of worth-while readings was, for most biblical
books, established at the end of the twelfth century » (p. vi) ; les
lectures propres à ces manuscrits sont cependant données dans les
introductions, où sont décrits les manuscrits utilisés. Sont aussi
exclus de l'apparat et inclus dans l'introduction, sous la forme de
listes séparées, un certain nombre d'autres éléments, en particulier les
divers types de fautes de copie. Ce relatif allégement de l'apparat est
d'autant plus apprécié que celui-ci est alourdi par le système des

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