Les racines occultes de la guerre sur l'enfance

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• Publié par: ipyfuwyz
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• Langue: Français

Extrait

Les racines occultes de la guerre sur l’enfance

Des racines de destruction

La plupart des chrétiens ne sont que très peu familiers avec le nom de Moloch. En lisant la

Bible, il nous arrive de tomber parfois sur d’étranges versets comme

« ils firent passer leurs

fils et leurs filles par le feu pour Moloch »

(Jérémie 32 ;35).

Les recherches n’ont étonnement révélé que très peu de choses sur cette fausse divinité des

Ammonites. Mais nous pouvons savoir avec certitude que les pratiques de culte et le style de

vie de ces populations païennes était d’une telle abomination envers Dieu et tellement

détestables que le Seigneur ordonna aux Israélites d’éliminer radicalement les Ammonites lors

de la conquête de Canaan (ceux qui penseraient que Dieu a été sans miséricorde dans ce

jugement devraient se documenter un peu plus sur la cruauté des Ammonites).

Ainsi, bien que le dieu Moloch soit étonnamment resté dans l’ombre, nous pouvons en

apprendre beaucoup sur l’esprit qui se cache derrière lui en observant la vie des peuplades

païennes qui l’adoraient. Car

« c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez »

(Matthieu

7 ;20).

Dans son livre

The everlasting man

(L’homme éternel), G.K. Chesterton donne une

description détaillée du monde païen avant la naissance du Christ et de ses coutumes, qui

vont conduire au type de civilisation dans laquelle Jésus va naître. En bref, Chesterton décrit

deux genres de paganisme qui existaient à son époque.

Deux genres de paganisme

On pourrait appeler le premier paganisme genre « lapin de Pâques ». Pendant la période de

Pâques - le temps où tous les hommes devraient célébrer la résurrection - le monde chante des

chants sur les lapins, les lutins et les oeufs. C’est ce qu’on pourrait appeler un « paganisme

joyeux ». Il ne se soucie pas des faits, mais des sentiments. Au mieux, ce genre de paganisme

est une tentative pour décrire le surnaturel avec notre imagination. Le Père Noël et les contes

de fée en sont des exemples modernes dans notre propre culture.

Dans les civilisations anciennes que Chesterton décrit, et tout spécialement dans la civilisation

romaine, on trouvait une quantité incroyable de ces « gentils » dieux païens. Les Romains

avaient des dieux domestiques pour n’importe quoi. Ils avaient un dieu du plancher, de la

porte, du toit et même un dieu des égouts ! Par exemple, il y avait Bacchus, le dieu du vin et

des fêtes. En réalité, les gens ne pensaient pas sérieusement qu’un tel bonhomme grassouillet

avec ses raisins existait réellement au ciel. Il était plus un produit de leur imagination.

Ce genre de paganisme peut être catégorisé sous le terme « mythologie ». Une bonne partie de

ces histoires était complètement insensée - et tout le monde semblait l’avoir compris ! - mais

peu importe quel dieu on adorait. C’était le fait qu’on adore quelque chose qui était le plus

important. Le gens se rendaient compte qu’ils avaient besoin d’adorer, c’est pourquoi ils ont

développé une variété infinie de rites et de superstitions pour essayer de combler ce besoin de

leurs coeurs.

Les populations civilisées d’aujourd’hui le font également. Mais des gens civilisés et

sophistiqués peuvent aussi être entraînés dans la seconde forme de paganisme, une dévotion

bien plus dangereuse que la superstition populaire.

En fait, Chesterton déclare que le « paganisme Joyeux » et simple arriva dans une impasse

pour faire place petit à petit à une force bien plus sombre. C’est ici que nous faisons

connaissance avec l’adoration et l’esprit de Moloch.