M. Simon.  L anglicanisme  ; n°1 ; vol.179, pg 100-101
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Revue de l'histoire des religions - Année 1971 - Volume 179 - Numéro 1 - Pages 100-101
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Publié le 01 janvier 1971
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Langue Français

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Daniel Robert
M. Simon. L'anglicanisme
In: Revue de l'histoire des religions, tome 179 n°1, 1971. pp. 100-101.
Citer ce document / Cite this document :
Robert Daniel. M. Simon. L'anglicanisme. In: Revue de l'histoire des religions, tome 179 n°1, 1971. pp. 100-101.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1971_num_179_1_9692100 REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS
maintenant dui Luther de Th. Siiss. En. même temps, cet excellent
petit livre enrichit la ■ connaissance que nous avions jusqu'ici du
Réformateur, en le montrant enraciné dans le courant de pensée de
l'époque de la Renaissance, et qui est celui du platonisme. Des pages
attachantes situent Luther dans sa formation intellectuelle ; sans
doute font-elles appel au courant de la philosophie médiévale, mais
elles n'ont que plus de valeur à- dégager, de ce courant, la pensée
propre du Réformateur, et à le montrer accueillant à l'apport nouveau
du platonisme renaissant. Ce livre complète donc fort utilement tous
les ouvrages classiques auxquels nous sommes habitués — ceux de
Lucien Febvre et d'Henry Strohl notamment. Sans doute n'avons-
nous pas un exposé complet de la pensée de Luther ; mais il nous
offre une mise au point de valeur sur le « climat » intellectuel dans
lequel a vécu l'initiateur du mouvement de réforme radicale de l'Eglise.
Des perspectives neuves sont ainsi ouvertes sur les rapports de la
Réforme et de l'Humanisme (pour les idées), et (pour les hommes),
entre Luther, Zwingli, Œcolampade, Bucer, Calvin et tous ceux qui
ont pris place aux premiers rangs de la Réforme ; avec Erasme, aussi,
dont les idées sont parfois si voisines de celles de ses grands contemp
orains oir du Réformateur français, en permettant de considérer à
nouveau et avec fruit, les caractéristiques du réformisme de type
érasmien, et celles de la Réforme radicale.
Jean Boisset.
Marcel Simon. — L'anglicanisme, Paris, A. Colin, 1969, coll. « U 'l »,
Etudes anglo-améric, in-16, 318 p. — Livre relativement bref, mais
dense et en tous points, à mon sens, excellent. Il n'en existait pas
l'équivalent jusqu'ici dans notre littérature historique ou religieuse.
J'écris à dessein historique ou religieuse car un des grands mérites du
livre du doyen Marcel Simon est de ne jamais séparer l'analyse histo
rique, ou basée sur l'histoire, de la description de ce qui existe, des
cription pénétrante et sympathique ; il comporte assurément : des
chapitres ou paragraphes plus : proprement historiques, au début
(« Genèse de ; l'anglicanisme ») ou dans les parties ultérieures (par
ex., dans le chapitre « L'Anglo-catholicisme », les paragraphes « Le
mouvement d'Oxford », « Les tracts et leur programme ») ; mais
partout le rappel des données de l'histoire soutient l'étude des réalités
du présent.
S'il fallait désigner tin point à louer plus particulièrement, . ce
pourrait être l'insistance de l'auteur touchant la largeur, la diversité
(comprehensiveness ) de l'anglicanisme ; elle se manifeste dans chaque
développement.
Les textes qui terminent le livre (pp. 201-306, soit un bon tiers)
donnent aussi- une juste idée de cette diversité; peut-être,- dans la
partie « Pensée et piété, xixe siècle », peut-on juger un peu excessive NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES lOl
(douze paires sur seize) la part de l'anglo-catholieisme (les quatre
autres sont accordées à F. D. Maurice)1.
Enfin, comme il sied à un livre écrit en НШ8-19Г>9, la place cen
trale (aux deux sens du terme) de l'anglicanisme dans la recherche
u-cuménique est soulignée avec, force.
Daniel Robert.
Juan Estrucii. -- Protestants d'Espagne, Paris, Desclée, 19(30,
200 p., petit in-H°, cartes (trad, de l'espagnol). — La documentation
de ce travail, qui dérive d'un mémoire présenté à l'Université de
Barcelone, s'arrête à l'été de Н)Г>7, l'édition française reproduisant
exactement l'édition espagnole (lOn'X). (lomme il s'agit d'une étude
qui est surtout sociologique, l'inconvénient, bien que certain, du
retard de l'édition française est moins grand qu'on ne pourrait le penser.
L'Auteur, qui appartient à la très petite Eglise Episcopale
Réformée2, s'est adressé dans son enquête à toutes les Eglises pro
testantes (elles étaient alors une bonne dizaine)3 par voie de ques
tionnaires ; les renseignements qu'il a obtenus sont de précision très
inégale, en général d'autant moins précis et sûrs, dit-il, que la com
munauté est plus fondamentaliste. 11 admet un chiffre total de Pro
testants de l'ordre de 20 à 25 000 (plus faible que, l'on n'a dit parfois),
sans les Adventistes et les Témoins de Jéhovah ; il fournit des données
excellentes sur la répartition géographique (le Sud et le Levant, avec
Barcelone et Madrid, viennent en tête), et, pour Barcelone, sur la
structure sociale des communautés. Il insiste sur la vie « à part »
de ces petits groupes, et leur milieu social le plus souvent modeste,
tout en marquant que l'isolement tend à diminuer ; le niveau intellec
tuel n'est pas très élevé (rapport du pasteur Araujo, 1965, cité p. 103).
La tolérance, et l'acceptation du protestantisme par la société
espagnole, sont manifestement en progrès (nombreux témoignages
personnels cités, provenant de toutes les dénominations). En sens
opposé, l'Auteur juge encore insuffisante (et très inégale selon les
dénominations, dont plus de la moitié ne sont pas membres du
Conseil Œcuménique) l'appréciation par les Protestants espagnols
du l'effort des Catholiques pour (Araujo) « retrouver un Christ perdu »4.
1) Dans les bibliographies qui suivent chaque chapitre, l'on peut regretter
l'absence du point de vue pratique, social, du livre de Kathleen Heasman,
Evangelicals in Action, L. 1962, très précieux en ce qu'il montre bien que sur
le plan de l'action les Anglicans des diverses tendances et les autres communions
ont travaillé parallèlement. M. Simon rattache un peu trop les « œuvres » à la
seule tendance « évansrélique ».
2) Analogue à l'Etrlise АшгПсапе. J. Estruch descend de son premier é\ èque,
.1. B. Cabrera, 1837-1916.
3) D'autres ont commencé, depuis, une œuvre en Espagne.
4) L'on trouvera du travail de J. Estruch un C.R. technique beaucoup plus
détaillé dans L'Eloile du malin, 47-Clairac, n° 170, C.H. dû au pasteur
Aimé Honifas.

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