Miscelanea Patrística. Homenaje al P. Angel C. Vega, O.S.A.  ; n°2 ; vol.179, pg 214-217
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Revue de l'histoire des religions - Année 1971 - Volume 179 - Numéro 2 - Pages 214-217
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Publié le 01 janvier 1971
Nombre de lectures 12
Langue Français

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Maud Reydellet
Miscelanea Patrística. Homenaje al P. Angel C. Vega, O.S.A.
In: Revue de l'histoire des religions, tome 179 n°2, 1971. pp. 214-217.
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Reydellet Maud. Miscelanea Patrística. Homenaje al P. Angel C. Vega, O.S.A. In: Revue de l'histoire des religions, tome 179
n°2, 1971. pp. 214-217.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1971_num_179_2_9703214 REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS
disparition de celui-ci, d'une sorte de prééminence parmi les disciples.
Au terme d'une argumentation qui nous a paru pleinement convain
cante (p. xx-xxn), M. Puech conclut qu'il s'agit, plutôt que de Jacques
dit « le Majeur », le frère de Jean, de Jacques le Juste, l'un des « frères »
de Jésus, appelé à devenir le chef de la première communauté de
Jérusalem (cf. p. 16, 8-11). Une telle tradition apparaît aussi dans
VEuangile selon Thomas (log. 12). Ce rôle départi à Jacques dans un
écrit de caractère gnostique nous ramène au problème, si discuté
aujourd'hui, des rapports entre la gnose et le judéo-christianisme.
Quoi qu'il en soit au juste de ces rapports, il est sûr que l'on ne peut
tout simplement assimiler ces deux domaines, excentriques l'un par
rapport à l'autre. Les systèmes gnostiques nous paraissent tributaires
d'un milieu chrétien, extrêmement divers, qui reste mal connu de
nous.
La lettre apocryphe de Jacques est très probablement d'origine
égyptienne (cf. Introd., p. xxix-xxx). Il faut donc admettre qu'il
s'est passé, en Egypte, quelque chose de comparable à ce qu'on
discerne de plus en plus clairement en Mésopotamie. Dans cette
dernière région, le christianisme primitif semble avoir connu une
activité intellectuelle intense, aux productions luxuriantes et foison
nantes, désavouées ensuite, ou tout au moins tamisées, par l'ortho
doxie qui s'est fixée au ive siècle. De cette activité ont pu profiter
et se nourrir des mouvements, voire des sectes, hétérodoxes, mais
ce serait, nous semble-t-il, fausser les perspectives historiques, que
de rattacher purement et simplement à ces derniers les rares témoins
qui ont subsisté de cette activité inhérente à la grande Eglise, comme
les Odes de Salomon, les Actes de Thomas et peut-être V Evangile selon
Thomas. C'est une place analogue que nous attribuerions volontiers,
dans la littérature chrétienne primitive, à la Lettre apocryphe de
Jacques.
A. (JUILLAUMONT.
Miscelanea Patristica. Homenaje al P. Angel С. Vega, О. S. A.,
Biblioteca « La Ciudad de Dios », Real Monasterio de El Escurial,
1968. (= Numéro spécial de La Ciudad de Dio.s, juillet-décem
bre 1968, nos 3-4.)
Les Mélanges offerts en hommage au P. Angel С. Vega se composent
de vingt-sept études regroupées en cinq parties. Viennent tout d'abord
des travaux de patristique générale. Dans La messe et sa catéchèse
chez les Pères de VEglise, A. Hamman montre comment les Pères se
sont toujours refusés à présenter l'eucharistie à part, mais l'ont au
contraire toujours replacée dans une vision d'ensemble de la foi et
de la vie chrétienne. U. Dominguez del Val nous donne ensuite une
étude sur El helenismo de los escritores cristianos espanoles en los ANALYSES ET COMPTES RENDUS 215
siete primeros siglos. Nous avons spécialement noté l'optimisme dont
l'auteur fait preuve en ce qui concerne la connaissance du grec chez
les auteurs wisigothiques.
Le P.. A. Orbe, La atonia del espiritu en los Padres y leologos del
s. II, présente une enquête sur les spéculations par lesquelles on a
tenté de résoudre l'opposition apparente entre la création de l'homme
selon l'image divine et le péché originel. Une première partie analy
tique où sont retracées les positions des gnostiques, de Tatien et des
auteurs ecclésiastiques permet de suivre aisément les considérations
de la partie synthétique qui suit et dans laquelle l'auteur montre
l'évolution du thème de la tension (tonos) de l'esprit.
P. Courcelle, dans Le hennissement de concupiscence, smí à travers
la littérature latine la métaphore qui assimile la concupiscence de
l'homme à celle de l'étalon. Très ancienne, cette métaphore a pu être
reprise par certains Pères avec la caution d'un verset de Jérémie
qui l'utilise aussi.
C'est une belle étude de sémantique que nous livre J. Campos,
El « propositum » monastico en la tradición patrística. . Il s'agit de
retracer à partir des emplois païens l'histoire du mot propositum
et de montrer comment il est entré dans le langage monastique
pour désigner le genre de vie du moine, à côté d'ailleurs d'autres
termes comme conuersatio, professio ou institutům.
La seconde partie de ces Mélanges s'intitule Estudios Palristicos
sobre Manuscrites y Ediciones. Il est malaisé de résumer ici des études
très techniques. Voici leurs titres :
M. Mees, Papyrus Bodmer VII (P. 72) und die Zitate aus dem
Judasbrief bei Clemens von Alexandrien:
P. Verbraken, Le sermon ancien sur la paix du manuscrit R II. 18
de l'Escurial, qui nous procure une édition de ce texte anonyme,
vraisemblablement écrit dans la seconde moitié du ve siècle en Italie
septentrionale.
M. C. Diaz y Diaz, El codice monastico de Leodegundia (Escorial
a. I. 13). Le manuscrit date probablement du règne d'Alphonse IV.
L. Verheijen, A propos d'une inconséquence de M. Skutella dans
son édition des Confessions de saint Augustin (VI, 2, 2).
(i. de Andres, « De martyribus Palaestinae et collectio antiquorum
martyriorum » de Eusebio de Cesarea. Historia del texto griego Escurial-
ense.
G. Folliet, Les éditions du « Contra Gaudentium » de 1505 à 1576.
La troisième partie intitulée Estudios p articular es sobre Padres
commence par une étude minutieuse de J. Fontaine, Quelques obser
vations sur les « Institutionum disciplinae » pseudo-isidoriennes.
L'auteur apporte de nouveaux arguments, qui nous semblent décisifs,
contre l'attribution de l'opuscule à Isidore. Signalons que J. Fontaine
a joint à son étude une édition du texte qui reproduit celle de P. Pascal
avec quelques modifications.
■■ REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS 216
E. Dekkers, « Caritatem caste impendant ». Qď a voulu dire .saint
Benoît ?, s'appuyant sur des parallèles d'Augustin et de Césaire,
montre que castus et caste se réfèrent dans la langue des Pères non
pas seulement à l'idée de chasteté, mais aussi à celle de désinté
ressement.
E. Hendrikx, Saint Jérôme en tant qu1 ha gio graphe, /oppose- aux
vies de saints écrites par et qui sont plutôt des œuvres litté
raires la vie de Paula de l'épitre 108,. la seule qui mérite Tépithète
d'hagiographique.
G. Gasparotto, Le citazioni poetiche net libro XIII dette « Eiymo-
logiae » ďlsidoro di Siviglia, met en évidence l'importance des poètes
comme autorités scientifiques pour Isidore. C'est une intéressante
contribution à la recherche des sources du Sévillan.
A. Hall, / Clement as a Document of Transition, montre la conver
gence d'éléments stoïciens et judéo-chrétiens dans cette lettre.
Sous le titre de Spigolature patristiche, F. Vattioni regroupe trois
petites études : 1) Chanani in un bráno di mnť Agosiino ; 2) Is. 26, 20
in Tertulliano ; 3) Gaddir in Prisciano.
La quatrième- partie dm: volume est consacrée - entièrement, à
saint Augustin. L'article de A. Manrique, Nuevas ■ aporlaciones al
probléma de la « Régula S.. Augustini ». Datacion // deslinatarios,.
se présente comme une critique des travaux du P. Verheijen. A part
quelques discussions sur l'établissement du texte, l'essentiel de ces
pages est, comme l'indique le sous-titre, une tentative de dater la
règle et de déterminer ses destinataires. Sur le premier point, l'auteur
maintient la date de 427 qu'il avait déjà proposée et sur le second,
il estime que l'ouvrage s'adresse aux moines d'Hadrumète.
La théologie de l'Eglise chez saint Augustin fait l'objet des inves
tigations de E. Sauser, Zum Dild der unselbstandigen Kirche in der
Theologie des hi. Augustinus. De ce travail. très riche, où les textes
d'Augustin sont soigneusement cités et commentés, se dégage l'image
d'une Eglise qui est moins une institution que l'expression même de
l'action du Christ incarné.
A. Turrado, Nuestra imagen y semejanza divina. En torno a la

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