Mouvements messianiques et développement économique au Brésil - article ; n°1 ; vol.16, pg 109-121
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Description

Archives des sciences sociales des religions - Année 1963 - Volume 16 - Numéro 1 - Pages 109-121
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1963
Nombre de lectures 51
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Maria Isaura Pereira de Queiroz
Mouvements messianiques et développement économique au
Brésil
In: Archives des sciences sociales des religions. N. 16, 1963. pp. 109-121.
Citer ce document / Cite this document :
Pereira de Queiroz Maria Isaura. Mouvements messianiques et développement économique au Brésil. In: Archives des
sciences sociales des religions. N. 16, 1963. pp. 109-121.
doi : 10.3406/assr.1963.2006
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/assr_0003-9659_1963_num_16_1_2006MOUVEMENTS MESSIANIQUES
ET VELOPPEMENT CONOMIQUE
AU BR SIL
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Jacques LAMBEBT Os dois brasis Rio de Janeiro 1959 141
109 DE SOCIOLOGIE DES RELIGIONS ARCHIVES
division du travail dans le bairro part quelques spécialisations qui se transmettent
habituellement intérieur une famille céramistes forgerons tisserandes car
tisser est un métier de femme artisanat est très rudimentaire et réglé directe
ment par la consommation Si les relations entre les familles du bairro sont
harmonieuses entraide mutuelle donne chacune elles des excédents de
production qui vendus la foire un village rendent la vie plus facile entrai
de mutuelle pour le travail des champs re oit des noms variés suivant les régions
et fait partie des traditions les plus anciennes de la vie agraire brésilienne est
elle qui permet de tracer les contours du bairro appartiennent celui-ci toutes les
familles qui sont convoquées pour aider le voisin Or partir une certaine
distance la comparution appel devient impossible le paysan peut faire des
journées de marche pour aller fêter Saint-Jean ou Sainte-Anne dans une chapelle
éloignée de son bairro mais il ne peut aider fructueusement son voisin il en est
séparé par plus de quelques lieues
Les rapports de voisinage qui forment la base de entraide ne sont malheu
reusement pas très résistants ils restent la merci des disputes qui ne manquent
pas de surgir parmi des gens dont la susceptibilité est un des traits fondamentaux
tl est rare que ces communautés rurales soient la portée de administration
publique et de la police les procédures légales ont pas de cours est la
vengeance du sang qui punit les offenses Le conflit installe facilement au sein
un bairro ou entre deux bairros rivaux la désorganisation de la communauté
ensuit avec la disparition des formes collectives de travail et même de vie
car les fêtes religieuses entrent aussi en décadence La terre est donc travaillée
avec les bras de la famille et le niveau de vie baisse en conséquence
Le gros de la population rurale brésilienne est encore hui représenté
par ces petits paysans On les retrouve même dans Etat de Paulo le plus
riche et le plus développé de la fédération Ainsi le pays qui compte plus de 50
millions habitants ne possède en dehors du secteur autarcique que quelque
15 de consommateurs et encore moins de producteurs localisés pour la
plupart dans le sud du pays Le problème principal de ces communautés
toujours été la facilité avec laquelle installe la désorganisation sociale qui
rend pauvre une zone où la vie auparavant était acceptable
indépendance entre les deux régimes économiques brésiliens rendait
possible leur coexistence urbanisation avait déterminé de nouveaux besoins
chez les grands planteurs mais importation des produits industriels satisfaisait
les demandes un marché qui existait que dans certaines villes Cependant
le Brésil ne pouvait pas rester indéfiniment en marge de industrialisation La
deuxième guerre mondiale apporta une expansion subite et considérable de toute
sorte entreprises dans le sud du pays déversant tout abord leurs produits
dans les centres urbains qui étaient plus ravitaillés par industrie étrangère
la fin de la guerre des lois protectionnistes permirent la continuité du dévelop
pement industriel qui chercha tracer des voies accès dans les campagnes
pour augmenter un marché devenu petit par rapport la production Les paysans
vivant en économie fermée dans Etat de Paulo trouvèrent donc apparem
ment leur portée des objets fabriqués dans les villes entourés du prestige de
la nouveauté et pouvant apparemment aussi libérer les agriculteurs des peines
de artisanat
Alors commen chez eux un effort désespéré pour les obtenir pour substituer
aux écuelles de bois les plats en métal ou en matière plastique La solution
spontanée fat de passer la monoculture tournée vers la foire ou le marché Pour
MBEST op cit. 184
110 ET VELOPPEMENT AU BR SIL MESSIANISMES
cela il fallait abandonner la culture des jardins car la seule main-d uvre fami
liale ne pouvait assurer en temps les soins nécessaires aux deux sortes de
cultures les céréales dont ils avaient besoin pour leur nourriture devaient aussi
être achetées dans les foires Le résultat fut désastreux ils ne parvinrent pas
écouler leurs récoltes de manière assurer leur alimentation et achat des objets
dont ils avaient besoin Plusieurs vendirent alors leurs terres et se louèrent en
tant que salariés aux grands planteurs autres partirent pour la ville où le
marché du travail absorbe de plus en plus de main-d uvre Ceux qui sont
restés parviennent se maintenir avec peine Les tout petits villages et bourgs
qui vivaient des excédents de la récolte des jardins connurent en même temps
une baisse de niveau de vie et la pénurie alimentaire ils survivent néanmoins
car toute maison de village son jardin ce qui permet au savetier au forgeron
au charpentier de assurer un minimum de nourriture
hui les petites communautés ruinées ou en décadence sont innom
brables dans intérieur de Etat de Paulo La vie économique ne est pas
totalement désorganisée parce que depuis longtemps cette province était dominée
par la grande monoculture exportation entièrement indépendante des petites
polycultures vivrières De plus les immigrants étrangers qui sont arrivés en
très grand nombre de la fin du XIXe siècle au milieu du XXe ont inauguré
un troisième système agricole une polyculture vivrière orientée vers le ravitaille
ment des grandes villes en formation Tout ceci contribue rendre encore plus
difficile la conservation une économie fermée
La diversité économique entre le sud et l

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