Revue des périodiques  ; n°34 ; vol.7, pg 108-118
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1921 - Volume 7 - Numéro 34 - Pages 108-118
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Publié le 01 janvier 1921
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Revue des périodiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 7. N°34, 1921. pp. 108-118.
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Revue des périodiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 7. N°34, 1921. pp. 108-118.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1921_num_7_34_2173REVUE DES PÉRIODIQUES
Recherches de science religieuse. Années 1914-1918. Paris.
Augustin Noyon : Notes bibliographiques sur quelques théologiens:
du moyen âge. V œuvre théologique et oratoire de Ranulphe d'Homblières,
évêque de Paris (an. 1914, p. 78-85). Cette œuvre, dont Daunou a parlé
superficiellement dans YHistoire littéraire, comprend deux Quodlibeta
et quatorze sermons. L'auteur apporte quelques compléments et quelques
corrections à la notice obscure et incomplète de l'Histoire littéraire.
Il étudie également (p. 551-553) les Qusestiones de divina pagina de
Robert de Melun et il en donne la table des matières complète, d'après
le ms. lat. 1977 de la Bibl. nat., en attendant l'édition annoncée.
Marc Dubruel et Alphonse Auguste : Les Filles de l'Enfance de la
congrégation de Toulouse (an. 1914, p. 445-453). Les deux auteurs,
après avoir travaillé la même question sans le savoir, ont mis en commun
leurs matériaux et publient un inventaire des fonds principaux qui
serviront à établir la future histoire des Filles de l'Enfance de Toul
ouse, création congréganiste originale, dont le destin et la suppression,
accomplie malgré les représentations de plusieurs papes, sont restés
jusqu'à présent assez mystérieux.
Yves de La Brièke : Le jansénisme de Jansenius, étude critique sur
les; cinq propositions (an. 1916, p. 270-301). L'auteur s'efforce de mont
rer que, si YAugustinus est un livre hérétique, son auteur n'a pas eu
pour intention d'entrer en conflit avec l'Eglise ou même de se sous
traire aux condamnations qui pouvaient l'atteindre. Son loyalisme
catholique paraît être resté intact.
Marc Dubruel : Un épisode de Vhistoire de V Église de France ait
XV.U* siècle (an. 1917, p. 52-93 et 255-289). Il s'agit d'une étude,
faite d'après un certain nombre de manuscrits, sur Nicolas Pavillon,
évêque d'Alet, et Etienne Caulet, évêque de Pamiers. L'auteur étudie
la réforme diocésaine qu'ils ont entreprise et menée à bonne fin, ce qui
jette un jour nouveau sur l'attitude qui sera prise dans ces diocèses,
au moment de la . querelle de la Régale. Cet épisode fait partie d'un
ouvrage plus considérable que l'auteur prépare, depuis de longues
années, sur La Régale au XVIIe siècle. M. -Dubruel poursuit l'étude de
l'épisode que nous indiquons dans trois autres longs articles (an. 1918,
p. 78-102, 222-250, 379-395).
Paul Dudon : Le livre du P. Pichon sur la communion fréquente, 1745.
L'auteur consacre une longue étude à cet ouvrage, fort intéressant
pour tous ceux que passionne la lutte contre le jansénisme au xvme siècle.»
Dans un premier article, il étudie la doctrine de l'ouvrage et le procès
des Arnauld contre l'auteur (an. 1916, p. 513-531). — Dans un second
article, il montre l'attitude des protecteurs du P. Pichon et des criti- REVUE DES PÉRIODIQUES 109
ques amis ; puis, en regard de ce premier groupe, il dresse les advers
aires et raconte les attaques jansénistes; enfin, il retrace les efforts
du groupe moyen qu'il appelle « les conciliateurs » (an. 1917, p. 110-136).
- — Dans le troisième article, il s'attache principalement à mettre en
relief les plaidoyers en faveur du livre incriminé (an. 1917, p. 255-289). —
Dans le quatrième article, il étudie une deuxième édition manuscrite
du livre du P. Pichon sur la communion fréquente et montre toutes
les retouches et même les remaniements théologiques dont le livre a
été l'objet de la part de son auteur. Il en a supprimé tout ce qui mett
ait son livre hors de pair parmi les traités sur la communion. « II s'est
rangé au train commun » (an. 1917, p. 507-519). — Dans le cinquième
article, le P. Dudon étudie la lutte acharnée de Louis de Chapt de Ras-
tignac, archevêque de Tours, contre le « pichonisme ». Ce haut prélat
va jusqu'à saisir de la question l'assemblée du clergé de France de 1750,
exigeant un verdict doctrinal. Vainement d'ailleurs, car il mourut pen
dant la session et sa requête s'éteignit avec lui (an. 1918, p. 102-122).
— Dans le sixième article, l'auteur étudie le rôle de Languet et de
Rastignac dans les remaniements de la deuxième édition manuscrite
du livre du P. Pichon (an. 1918, p. 256-266). — Dans le septième article,
l'auteur fait l'analyse d'une brochure inédite contre Rastignac, bro
chure qu'il a découverte à la Bibliothèque nationale et qui porte le titre :
« Réponse de J. C. à un de ses amis au sujet de l'Instruction pastorale
de Mgr l'archevêque de Tours sur la justice chrétienne » (an. 1918,
p. 415-418).
Pierre d'Hérouville : Aristote et Bossuet (an. 1918, p. 252-255).
L'auteur justifie pleinement, dans son court mais substantiel travail,
le mot de Lanson : « Bossuet s'est nourri d'Aristote. » Parmi les cent et
quelques Sentences pour Mgr le Dauphin choisies par Mgr Vêvêque de
Condom, on en compte jusqu'à quatorze de suite tirées du Stagirite.
De même, nombreuses sont dans la Logique les réminiscences et les
citations péripatéticiennes. Les autres œuvres du grand évêque n'en
sont pas dépourvues non plus, même les sermons. Pour rendre sa dé
monstration plus convaincante, P. d'Hérouville choisit un sermon,
parmi les derniers que prononça Bossuet, et montre l'influence aristo
télicienne dans plusieurs de ses parties. L'évêque de Meaux s'est la
rgement servi du Stagirite sans s'y subordonner.
H.-X. Arquillière.
Revue d'ascétique et de mystique. Tome Ier. Toulouse, 1920.
L. Gougaud : La vie érémitique au moyen âge (p. 209-240, 313-328).
A toutes les époques, il y a eu des ermites dans la chrétienté, même
au xixe siècle; et il s'en rencontre encore quelques-uns de nos jours.
Mais c'est au moyen âge, et principalement aux xr2, xne et xme siècles,
que la vie érémitique a été le plus florissante en Occident. L'auteur se
propose d'étudier les ascètes vivant isolément ou par petits groupes.
Il écarte de son programme, d'une part, les ascètes qui se réunirent
pour former des communautés ou des colonies semi-érémitiques, comme
les Camaldules , les Chartreux, les Ermites de Saint-Augustin ; d'autre REVUE D'HISTOIRE DE l'ÉGLISE DE FRANCE 110
part, les reclus et recluses, dont le genre de vie mérite une étude à part.
— Les sources sont extrêmement nombreuses, mais dispersées. En se
bornant à un dépouillement consciencieux de la collection patristiqu©
de Migne, on laisserait de côté maint détail précieux, non point seul
ement pittoresque, mais même d'une réelle valeur documentaire. Dom
Gougaud ne s'est pas tenu aux textes latins; il a mis résolument à
contribution les textes français, anglais, allemands, irlandais ; très par
ticulièrement nos chansons de geste, les romans d'aventure, d'autres
récits en langue vulgaire dus à des gens d'église : cette « littérature
de grand air» émane d'auteurs pour qui l'ermite était une figure famil
ière et qui l'ont peint de traits souvent expressifs. La somme de docu
ments dépouillés est énorme; nous indiquerons les divisions d'un tra
vail qui, par sa nature, se dérobe à une analyse détaillée. I. Position
canonique des ermites. — IL Ermites clercs, ermites laïques. — III. Vie
matérielle. — IV. Vie ascétique. — V. Rapports des ermites avec le siècle.
— VI. Vrais et faux ermites. — II convient de citer une page; p. 219 :
« C'est vers les bois et les forêts que les promesses évangéliques ont
poussé le plus grand nombre de solitaires. «Ecce nos reliquimus omnia:
voilà, dit saint Pierre Damien, les paroles qui ont rempli les forêts
d'anachorètes. » Et saint Bernard dit combien excellente est la paix
des bois pour la vie spirituelle : « Les forêts t'apprendront plus que les
« livres. Les arbres et les rochers t&

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