R. Metz et J. Schlick (éd.). Les groupes informels dans l Eglise  ; n°2 ; vol.186, pg 224-225
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Revue de l'histoire des religions - Année 1974 - Volume 186 - Numéro 2 - Pages 224-225
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Publié le 01 janvier 1974
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Langue Français

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Denise Tintant
R. Metz et J. Schlick (éd.). Les groupes informels dans l'Eglise
In: Revue de l'histoire des religions, tome 186 n°2, 1974. pp. 224-225.
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Tintant Denise. R. Metz et J. Schlick (éd.). Les groupes informels dans l'Eglise. In: Revue de l'histoire des religions, tome 186
n°2, 1974. pp. 224-225.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1974_num_186_2_10240REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS "224
fût-ce à la manière de l'âne chargé de reliques, le dépôt d'une initiation,
en règle, sa vocation serait alors de subversion culturelle. » L'embour
geoisement de l'Ordre empêchera-t-il l'ouverture à ces « initiés sau
vages », « révoltés contre la solitude et pour la vie » qui ont constitué
« la vraie histoire mystérieuse de notre décennie » ?
Ajoutons que les références bibliographiques sont abondantes; et
bien choisies ainsi que les annexes : Tableau des rites et obédiences
en 1972 ou textes concernant la Franc-Maçonnerie ayant circulé à
Vatican? IL
J.-P. Laurant.
Les groupes informels dans l'Eglise, IIe Colloque du G.E.R.D.I.G.,
Strasbourg, 13-15 mai 1971, publié par René Metz et Jean Schlick,
Université des Sciences Humaines de Strasbourg. — Ce IIe Colloque
du CE. R.D.I. С concerne un sujet dont l'actualité n'est pas à démont
rer, et la qualité des participants (Maurice Nédoncelle, Roger Mehl,\
le P. Congar,- le pasteur Casalis, etc.) en rehausse encore l'intérêt.
Le compte rendu du Colloque est ordonné autour de trois centres
d'intérêt : d'abord la sociologie des groupes informels, leur dynamique
interne, leur projet, enfin toute une information, une moisson de ■
faits qui permet de mieux situer ces petites communautés, qui, avec
la participation de prêtres et de théologiens, essaient de jeter les
basesd'une contre-société et d'une « contre-Eglise »; certaines
passent à l'action, une action « contre-institutionnelle », s'opposent à
(cf.* la paroisse- et aux institutions traditionnelles l'intéressante
contribution de René Loureau). Deux interventions élargissent le
débat : celle de Maurice Nédoncelle qui pose le problème des rapports
entre groupe et personne, et celle de Georges Casalis (Questions posées
aux. structures d'Eglise par- les groupes- informels) ; ses réflexions
dépassent le cas des confessions de la Réforme, et peuvent inviter
toutes les Eglises à un véritable examen critique.
Puis, dans une 2e partie, sont étudiés d'autres types de groupes
informels l'histoire (au temps des Evangélistes, au Moyen Age,
au temps de la Réforme).
La 3e partie est consacrée à une « Réflexion théologique » : devant
la contestation que posent les groupes informels, devant le défi qu'ils
leur lancent, quelle est l'attitude que doivent prendre les Eglises,
quelle réponse peuvent-elles faire ? c'est le sens des contributions -
de Roger Mehl pour l'Eglise réformée,. le Pr Zizioulas pour l'Eglise
orthodoxe, enfin le R. P. Congar pour l'Eglise catholique ; et avec
des nuances, leur réflexion s'oriente dans les mêmes perspectives \.
si les besoins dont témoignent la naissance et le développement des
groupes informels doivent être- pris en considération, si l'Eglise *
doit s'interroger sur ses propres insuffisances, les dangers sont consi
dérables : endettement, horizontalisme, perte du sens du sacré-
(P. Congar) ; la conclusion de R. Mehl nous paraît s'imposer :
■ ■ NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES 225
« L'Eglise serait gravement coupable si elle n'écoutait pas avec
sérieux ce que les groupes informels ont à lui dire, même s'ils le lui?
disent : sur le ton rogue de la contestation. Elle serait" non7 moins
coupable si elle acceptait de les suivre jusqu'au bout. »
Un: livre- indispensable pour tous ceux qui' s'intéressent aux,
problèmes d'Eglise.
D. Tintant..
Luc de Heusch. — Le roi ivre, ou l'origine de l'Etat, Paris, Gall
imard, 1972, 331 p. (Mythes etrites bantous, 1 ; N.R.F., Les essais,.
173). — L'auteur nous offre aujourd'hui; le premier volume d'un
travail qui en comprendra plusieurs sur les « Mythes et rites bantous ». .
Le présent volume est une recherche sur les origines de l'Etat à-
partir des mythes kuba, luba et lunda' (ethnies qui habitent l'actuel.'
Zaïre) et bemba (population qu'on trouve en: Zambie). « Les récits
les plus importants qui . servent de fil conducteur à notre analyse
(écrit l'auteur) se présentent comme des chartes de fondation de la -
royauté sacrée. » Les affinités linguistiques et culturelles des popul
ations ici envisagées sont très profondes et l'auteur pense pouvoir
raisonnablement en considérer l'origine commune, et il se lance ainsi
« à la recherche de la structure intellectuelle propre aux représentat
ions de l'univers élaborées par les Bantous ». Les récits épiques
seraient l'écho d'événements historiques, mais ce n'est pas l'histoire
à proprement parler qu'ils peuvent nous livrer car ils sont régis par
les lois de l'imaginaire,1 qui sont celles du mythe et du rite. .
Montserrat Palau-Marti.
Alfred Adler et Andras Zempléni. — Le bâton de l'aveugle :
divination, maladie et pouvoir chez les Moundang du Tchad, [Paris],
Hermann [1972], 223 p. ill. (coll. « Savoir »). — L'ethnie moundang
compte 100 000 personnes environ, habitant la partie nord-occidentale-
du Tchad, et une fraction de territoire sur la partie orientale du «
Cameroun. Les Moundang sont des cultivateurs de mil, restés fidèles-
à l'animisme traditionnel.
La divination joue un grand rôle dans cette population où aucune
affaire d'importance ne saurait être entreprise sans passer, d'abord,,
par le devin ; on cherche à. savoir, par là, la raison de la maladie '
quiafflige un individu, de la stérilité chez une femme, du manque -
de pluie et des mauvaises récoltes, etc.
Le devin utilise des cailloux, dans un tas pris au hasard il obtiendra;
des réponses positives ou négatives selon que le nombre de cailloux
se trouve être pair ou impair ; les questions porteront d'abord sur
des thèmes ou catégories généraux propres à la culture moundang ; le
système se complique et se raffine par d'autres tirages au sort, suivant
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