Théosophie et mystique spéculative du siècle baroque en Allemagne. Note sur l'œuvre de Bernard Gorceix (Premier article) - article ; n°1 ; vol.196, pg 53-77
Revue de l'histoire des religions - Année 1979 - Volume 196 - Numéro 1 - Pages 53-77Si la mystique du quatorzième siècle et la littérature baroque du dix-septième, en Allemagne, sont relativement bien connues, on n'avait pas assez étudié la mystique spéculative de l'âge baroque. Or, l'œuvre de Bernard Gorceix montre comment, dans l'Allemagne du dix-septième siècle, mystique et baroque s'interpénétrent grâce à la théosophie. Après avoir consacré une thèse à Valentin Weigel (1533-1588) dont la pensée apparaît presque comme « l'origine » de la théosophie allemande, puis un ouvrage à J. B. Gichtel (1638-1710), le disciple de Böhme, il vient de publier Flambée et agonie, consacré à la mystique allemande du dix-septième siècle (outre Gichtel : Czepko, Spee, Scheffler, Kuhlmann, etc.). Il est aussi l'auteur de plusieurs articles sur les rapports entre mystique et théâtre, alchimie et littérature, mystique et société, luthéranisme et utopie, en ce même « grand siècle » dont les jeux d'ombre et de lumière apparaissent encore plus complexes qu'on le pensait naguère. 25 pages Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.