Les oligopole linguistiques
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Les oligopoles linguistiques, Mondialisation et nouvelles technologies de l'information et de la communication. Etat de la recherche sur la société de l'information UNESCO pour le sommet mondial sur la société l'information 2003 L'UNESCO soutient le processus de préparation du sommet mondial sur la société de l'information. Il faut définir une vision plus complexe, complète et holistique de l'utilisation des technologies de l'information au service du développement. - réduire le fossé numérique qui augmente les disparités dans le développement - garantir la libre circulation de et l'accès équitable aux données, à l'information, aux bonnes pratiques et au savoir dans la société de l'information. - bâtir un consensus international sur les normes et principes qu'il est nécessaire de défendre. Les sociétés de la connaissance doivent être bâties en faveur des Droits de l'homme et des libertés fondamentales, pour la liberté d'expression, le Droit à l'éducation et autres Droits culturels. L'accès au domaine de l'information et du savoir doit être large et permettre la consultation d'une information fiable, diversifiée et de haute qualité. La diversité des langues et des cultures doit faire l'objet d'une attention particulière. Il faut favoriser le développement de réseaux de spécialistes et de groupes d'intérêts virtuels qui sont autant de vecteurs d'échange et de coopération réels et efficaces.

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Publié le 24 octobre 2015
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Les oligopoles linguistiques, Mondialisation et nouvelles technologies de l'information et de la communication.
Etat de la recherche sur la société de l'information
UNESCO pour le sommet mondial sur la société l'information 2003
L'UNESCO soutient le processus de préparation du sommet mondial sur la société de l'information. Il faut définir une vision plus complexe, complète et holistique de l'utilisation des technologies de l'information au service du développement. - réduire le fossé numérique qui augmente les disparités dans le développement - garantir la libre circulation de et l'accès équitable aux données, à l'information, aux bonnes pratiques et au savoir dans la société de l'information. - bâtir un consensus international sur les normes et principes qu'il est nécessaire de défendre. Les sociétés de la connaissance doivent être bâties en faveur des Droits de l'homme et des libertés fondamentales, pour la liberté d'expression, le Droit à l'éducation et autres Droits culturels. L'accès au domaine de l'information et du savoir doit être large et permettre la consultation d'une information fiable, diversifiée et de haute qualité. La diversité des langues et des cultures doit faire l'objet d'une attention particulière. Il faut favoriser le développement de réseaux de spécialistes et de groupes d'intérêts virtuels qui sont autant de vecteurs d'échange et de coopération réels et efficaces. Les technologies de l'information et de la communication informent et modèlent nos modes de communication et nos manières de penser et de créer. Les sociétés de la connaissance doivent être une réalité qui offre un espace d'échange et d'interaction mondial. I technologies de l'information et de la communication et disparités entre les hommes et les femmes. II diversité culturelle et linguistique dans les médias et les réseaux d'information III liberté de la presse et liberté d'expression dans la société de l'information - études et projets IV les technologies de l'information et de la communication et les personnes handicapées V l'info éthique et accès à l'information et au savoir L'UNESCO pense qu'il est indispensable de traiter cinq points essentiels pour créer une société de l'information juste et universelle. La diversité culturelle et linguistique, la liberté d'expression et l'info éthique ont été retenues par l'UNESCO pour construire la société de l'information. Une valeur symbolique est attribuée à l'égalité des sexes et la situation des handicapés et ils sont porteurs du problème d'un certain nombre d'obstacles préexistants. L'évocation des thèmes montre la difficulté de la tache. Chapitre UNEgalité des genres dans l'utilisation des technologies de l'information et de la communication. - l'examen attentif du web et des bases de données bibliographiques montre qu'il existe un intérêt très vif pour la question des TIC et des inégalités entre hommes et femmes. Les sources de recherche sont les départements d'universités et le plus souvent les facultés et unités consacrées aux études des genres, ainsi que les agences donatrices internationales, Banque mondiale, UNESCO et Union Internationale des télécommunications. Les universités s'intéressent le plus souvent à des études de cas dans les pays développés. Les recherches demandées par des agences donatrices et les ONG portent, elles, sur l'emploi des TIC dans les pays en développement. Il existe bien quelques projets de recherche à propos de cas de pays en développement, mais les recherches sont plus nombreuses et plus rigoureuses à propos des pays développés. Les sujets traités sont trop souvent limitatifs et liés à l'accès qu'ont les femmes aux TIC, les travaux à propos de l'éducation, de l'agriculture et leur utilisation des TIC sont peu nombreux. De nombreux travaux s'attachent à tester l'hypothèse selon laquelle les problèmes d'inégalité des sexes disparaitrait parce qu'internet est un média virtuel. Et, la plupart des études tendent à confirmer que les hommes dominent l'internet depuis le début, les filles et les femmes utilisent l'internet de façon différente et moins que les hommes. Les femmes ont toujours été moins rapides à adopter les nouvelles technologies et c'est ce qui explique leur moindre familiarité avec l'ordinateur et l'internet. Dans l'ensemble, la communication en ligne est valorisante pour un homme alors qu'elle est source de concordance et d'hésitation pour une femme. Ce sont les hommes qui dominent le plus souvent dans les groupes de discussion virtuels. La parité sociale ne peut exister que dans une ambiance de tolérance et de respect de la
diversité des personnes qui vivent parmi nous. Les études tendent à démontrer que les TIC ne contribuent pas à faire disparaitre les différences acquises par la culture entre les hommes et les femmes. Le comportement social et interactif des femmes est distinct des celui des hommes. Les messages des hommes sont plus nombreux, plus long et plus chargés de contenu socio-émotionnel que les femmes. Les hommes sont plus enclins à la contestation, à la prise de pouvoir et sont plus agressifs dans leurs interventions électroniques. Les femmes semblent rechercher plus d'interactivité, de concordance et d'intimité que les hommes. Les filles paraissent malheureuses pendant les cours d'informatique car les garçons se moquent d'elles, elles sont craintives dans leur relations avec d'autres filles. Les garçons sont portés vers les activités liées aux ordinateurs et y consacre plus de temps que les filles. La tendance qu'on les filles à se détourner des TIC est quasiment reconnue comme sociologique. Il parait plus bénéfique de mettre l'accent sur des activités interactives en ligne que celles qui suscitent antagonisme et confrontation. Des chercheurs ayant examinés les données de trente pays en développement ont constaté que moins de 1% de la population totale utilise internet. Les statistiques par région montrent que 90% des utilisateurs sont dans des pays industrialisés, et 57% sont aux seuls Etats-Unis et Canada. Aux USA, 46% des foyers sont utilisateurs d'internet, les femmes font usage de cette technologies plusieurs heures par semaine, et autant que les hommes. La tendance des femmes est cependant à n'être que des utilisatrices, et des consommatrices de technologies. C'est à dire qu'elles se servent le plus souvent des technologies pour saisir du texte et sauvegarder des données. Elles risquent d'être sous-représentées dans les sphères de direction, d'entretien, de conception de réseaux, des systèmes de fonctionnement ou des logiciels. Aux Etats-Unis, beaucoup de femmes utilisent les technologies et leur nombre augmente rapidement dans les postes de commandement dans le domaine des TIC ainsi que dans les instituts de formation liées aux télécommunications. Dans le monde, les femmes représentent deux tiers de la population analphabète et une femme sur deux dans les pays en développement et analphabète. Elles ont donc deux fois moins de chances de posséder les connaissances pour élémentaires et les aptitudes à l'informatique indispensables pour profiter de la communication mondiale. Les femmes des pays en développement ont beaucoup moins de temps pour profiter des TIC, car elles sont chargées de tout ce qui concerne les enfants. En plus du manque de temps pour utiliser ou créer avec l'informatique, les lieux qui disposent de ces technologies sont trop souvent éloignés des lieux d'habitation. 60% des populations rurales sont des femmes et ne disposent pas des ressources, ni des infrastructures d'accès aux TIC. L'accès aux TIC est possible pour les femmes éduquées qui entre dans un milieu professionnel qui en fait usage. L'utilisation de l'anglais est un autre obstacle qui réserve les échanges électroniques aux élites des Etats-Unis et de l'Europe occidentale. Un plus grand nombre de femmes étudient l'informatique et les matières apparentées dans les pays développés. Les femmes africaines sont censées avoir le taux d'apprentissage le plus bas du monde en matière de science et de technologie. Pour préserver et renforcer les percées qu'elles ont effectuées en matière d'emploi il faut que les femmes accèdent à des emplois plus orientés vers la technique, plus qualifiés et mieux rétribués. Il existe beaucoup de domaines où les femmes ont besoin des TIC, pour travailler de concert, s'assurer du soutien de leurs collègues. Des efforts sont nécessaires dans les travaux de recherche sur les problèmes suivants: 1. Les ressources d'information concernant les entreprises de commerce et les moyens de communication concernant les femmes. 2. les compétences et la possibilité pour les femmes de prendre part au monde des TIC. 3. La participation des filles, des femmes dans l'éducation et l'étude des technologies et des sciences. 4. Une politique TIC qui garantirait la participation des femmes aux discussions politiques et assurerait la contribution des TIC au développement socio-économique. Chapitre DEUXDiversité culturelle et linguistique dans les médias et les réseaux d'information Les facultés se sont intéressées aux domaines suivant: a. l'encouragement au multiculturalisme b. les technologies comme outils de renaissance des langues et l'étude de la diversité culturelle c. la mondialisation et la diversité culturelle et linguistique d. la disparition des langues e. la réflexion pour repenser le langage f. les politiques culturelles et éducatives en la matière g. l'emploi de langues vernaculaires dans l'éducation
h. l'accès et la diversité culturelle Les agences donatrices ont demandé de recherches sur: a. les campagnes de protection de la diversité culturelle b. les problèmes que pose la diversité des langues dans la société de l'information c. l'encouragement au multilinguisme et son utilisation dans le cyber espace d. la diversité culturelle au 21° siècle e. le savoir autochtone dans le développement Les recherches des ONG complémentent les facultés avec ces thèmes: a. la production de programme attrayant pour des publics de cultures variées b. la participation aux salles de rédaction de représentant de l'audience c. la formation d'enseignants capables de valoriser la diversité culturelle en classe d. l'évolution de la population anglophone et non anglophone en termes de répartition e. les nations et la perception de la domination de l'anglais sur le web f. combler le fossé numérique par la coopération internationale Recherches demandées par des instances gouvernementales: a. la diversité culturelle et l'identité nationale b. la réglementation des émissions c. les langues minoritaires dans le contexte de la mondialisation d. la diversité culturelle et la discrimination positive e. la législation concernant la reconnaissance de la diversité culturelle Il y a plus d'études sur la diversité culturelles sur les pays développés. Deux sujets principaux dans ces analyses: 1. l'appréhension concernant la domination des valeurs occidentales et consuméristes de l'espace web, et la destruction risquée par la diversité culturelle et linguistique. 2. Des appels à la protection de la diversité culturelle et linguistique dans la société de l'information, l'encouragement au multilinguisme et l'accès à tous du cyberespace. Il y a une crainte au niveau des savoirs faire locaux, c'est que l'engouement des jeunes asiatiques, américains du sud, du pacifique et d'Afrique pour les produits commercialisés par le nord ne les détruisent. L'utilisation du multilinguisme et des langues des minorités fait partie des préoccupations autour de l'internet. Il y a trois théories principales concernant l'aspect culturel de la technologie a. vision autonomiste et déterministe qui explique que la technologie est un système culturel autonome qui restructure l'ensemble du monde social. b. Vision instrumentale ou neutraliste qui décrit le vide culturel de la technologie et considère que c'est l'usage qui en est fait qui détermine les problèmes et les solutions. c. vision ambivalente de la technologie qui reconnait la valeur de l'intention dans l'usage de la technologie et pas seulement une utilisation neutre de systèmes techniques. Une importance du changement provoqué dans une société utilisatrice de technologie mets l'accent sur le fait que l'organisation sociale pourra comprendre cette influence si elle fait preuve d'esprit critique. 5 problèmes à analyser: 1) divertissement Le rôle de la culture dans le divertissement et sa valeur supérieure à l'argent. La transformation de la culture en "affaire commerciale" pose des questions et signifie une destruction pour ceux qui lui accorde une valeur au-delà de l'argent. 2) économie de marché Les défenseurs de la mondialisation soutiennent la déréglementation de la culture, pour la revaloriser. Les adversaires disent que la culture n'est pas une marchandise. La traiter comme tel risque de la banaliser et l'uniformiser. 3) domination de l'anglais sur internet La technologie internet utilise l'anglais à 80% et produit ainsi une exclusion pour la majorité de la population mondiale. L'information multilingue semble être la réponse à la crainte de perte de cultures locale par l'écrasement d' une seule langue.
4) accès à la technologie de l'information L'internet devrait être considéré comme un service public afin de remplir son rôle de véhicule des multiples cultures plutôt qu'être un produit commercial créant des disparités. 5) sauvegarde de la diversité culturelle et linguistique et de la représentation des minorités ethniques Les petits opérateurs 'd'arrières-cours' semble être garant d'une indépendance pérenne des cultures locales. Donc la culture dominante ne devrait pas devenir un monopôle car la créativité des jeunes, inventifs et ambitieux garantira cette représentation. Perspective Renforcer la coopération et la solidarité internationales entre la société civile, le secteur privé et le secteur public est une nécessité pour susciter la concurrence. Les Lois du marché ne peuvent pas garantir une diversité et une promotion de la diversité culturelle. La culture ne devrait donc pas être un objet de libre échange afin d'éviter la réduction du segment de l'offre. Les détracteurs de la mondialisation de la culture pourraient s'inspirer de l'Inde qui à utilisé l'anglais comme langue de communication tout en cultivant sa culture propre. Les recherches menées jusqu'à présent font plutôt état des disparitions de langues européennes plutôt que l'étude de ce cas dans les pays en développement, particulièrement en Afrique. Chapitre TROISLiberté de la presse et liberté d'expression dans la société de l'information - études et projets Cette étude porte sur l'impact de la société de l'information sur la liberté de la presse. Trois critères pour l'étude des projets: a. La pertinence: lien avec la liberté d'expression et de la presse b. Le caractère contemporain (postérieures à 1999) c. L'intérêt général et la portée dans le champ des citoyens et du travail des journalistes. La liberté d'expression permet en théorie d'exprimer n'importe quelle opinion, sans restrictions. La liberté de la presse se concrétise par une libre circulation de l'information par le canal des moyens traditionnels de diffusion. Le journalisme a pour fonction de découvrir et de publier des informations qui soient fiables et exactes. Le reportage est devenu autre chose que la simple collecte de nouvelles et leur analyse. Les consommateurs de médias participent plus directement au fonctionnement du journalisme. Les nouvelles technologies repoussent de façon spectaculaire les limites de l'information pour les particuliers et pour les communautés. La censure s'exerce toujours, mais par le biais des fournisseurs de services internet. Les professionnels des médias surveillent l'évolution des tentatives de répression ou d'interdiction de l'utilisation des moyens satellitaires ou à contrôler les contenus de l'information. Il y a deux points de vue sur le contrôle des contenus nuisibles, l'un privilégie l'aspect positif de la règlementation et des valeurs culturelles, l'autre va nettement dans le sens de la liberté de parole et de la défense du degré minimal de restriction. Certains groupes de personnes dans la société risquent d'être encore plus désavantagés par l'évolution technologique. La diversité et la qualité de service de la fonction d'information peut-elle être remplie seulement par les acteurs privés du marché, quel est l'avenir des médias de service public? Il manque une étude sur les effets du changement sur la vie sociale, démocratique et culturelle, les études conduites jusqu'à maintenant se concentrant sur les applications commerciales des TIC. Plusieurs aspects de la société méritent un questionnement: Démocratie et pluralisme 1. impact des nouveaux médias? 2. quelles menaces sur le pluralisme des médias du fait d'une grande concentration de moyens? Liberté de la presse 1. Quel est l'impact de la société de l'information sur les médias traditionnels et sur la fonction du journalisme? 2. Que se passe-t-il quand un média dépasse les limites du bon goût, de la décence ou du comportement en public? 3. Comment la liberté de la presse est-t-elle soutenue et comment s'adapte-t-elle? 4. Quels sont les effets du contrôle abusif de la communication par gouvernements sur la Liberté de la presse? 5. Comment les nouveaux médias participent-t-ils à la réduction des inégalités sociales? 6. Comment adapter et concevoir la formation des journalistes en fonction et les nouveaux arrivants? La règlementation 1. Quels aspects de la règlementation devraient-t-ils être actualisé concernant la formule d'accréditation et la procédure de plainte volontaire?
2. Quelle règlementation pour les messages et les créations de sites politiques, personnels ou littéraires? 3. Quelles mesures ou qui gèrera l'autorégulation, le mesures de prévention sur les discours haineux, la violence, la vie privée? 4. Quel effet de la liberté de l'internet sur le discours politique et quels avenir pour les médias de service public? Gouvernance mondiale 1. Quelle supervision et législation internationales pour la société de l'information? 2. Un nouvel organisme des Nations Unies devrait-t-il être créé pour la supervision, la surveillance, la réglementation appliqué aux TIC? Chapitre QUATRELes technologies de l'information et de la communication et les personnes handicapées L'accès des personnes handicapées aux nouvelles technologies est proportionnel aux faibles possibilités qu'elles ont d'être participant à la vie de la société. Ce qui nuit à la vie quotidienne et à la progression des connaissances est d'autant plus affecté par la vie avec un handicap, ceci concernant 600 millions de personnes. La perception du problème est passé du domaine de la charité aux Droits de l'homme. Dans l'ensemble, l'utilisation des technologies par des personnes handicapées ne fait pas partie des préoccupations de la société. Ordinateurs Tout semble organisé autour de l'accessibilité des technologies aux personnes handicapées. Les solutions dérivées des appendices habituels d'un ordinateur peuvent donc être précisément créés en fonction du handicap d'une catégorie de personne. Tout est coûteux, mais les professionnels handicapés peuvent avoir le même accès aux technologies que leurs collègues. L'environnement politique et économique conditionne les possibilités de mise en oeuvre de cette volonté de rendre les TIC accessibles. Education et sensibilisation Les TIC peuvent améliorer les chances des personnes handicapées à tout les stades de l'éducation.des projets couvrent l'ensemble de idées pouvant améliorer cet accès à la connaissance par le biais de technologies en développement. Les médias Ils sont importants pour la participation à la société et véhicules des raisons et informations permettant aux personnes handicapées d'être liées au monde. Des normes de transmission pour les contenus spéciaux sont établies mais les réalités économiques et sociales ne permettent pas toujours que la population concernée puisse en disposer. La télévision numérique sera un moyen évident pour accéder aux technologies du réseau internet par les possibilités d'interactivité qu'elle offre. Télécommunication L'invention du téléphone était destinée à rendre visible une communication orale, or cette technologie à pris la direction du service aux entendant au lieu de répondre à l'objectif de palier à la déficience auditive. Les téléphones sms obligatoires dans les immeubles dotés d'au moins quatre téléphones classiques représentent l'évolution des télécommunications appliquées à l'aide aux handicapés. Conclusions et recommandations La socialisation des personnes handicapées est plus effective dans les pays développés du fait de l'accès plus facile aux technologies des télécommunications. L'écart entre les possibilités des personnes valides tend à se creuser avec les difficultés rencontrées par les personnes handicapées à utiliser les TIC. L'engagement des personnes handicapées dans la recherche semble être une solution pour accélérer les évolutions dans ce sens. 1. Favoriser l'accès des technologies aux personnes handicapées par des Lois. 2. Développer des TIC libres de Droits, de propriété et physiquement adaptés. 3. Obliger la possibilité des personnes handicapées à participer aux développements les concernant. 4. S'assurer que les développements soient considérés pour faciliter l'utilisation par les personnes handicapées. 5. Engager les gouvernements dans la planification du développement des TIC en faveur des personnes handicapées. 6. Encourager les langues des signes et les langues propres des personnes handicapées pour l'utilisation des technologies. 7. Rendre compatibles toutes les applications de télécommunication et nouvelles technologies afin que les personnes handicapées puissent les utiliser.
8. Stimuler la recherche et le développement pour les langues locales dans la communication. 9. Prendre en compte la dimension du handicap dans les organismes chargés de gestion de données concernant les TIC. 10. Favoriser les études prenant en compte les utilisations des technologies par les personnes handicapées. 11. Développer des départements d'études liés au handicap dans les facultés. Chapitre CINQInfo éthique et accès universel à l'information et au savoir Le terme d'info éthique recouvre l'ensemble des grands principes d'accès, de justice et de respect mutuel qui régissent la conception et l'application des technologies de l'information. Au niveau individuel, respect des principes de la vie privée va orienter le monde des affaires dans la prochaine décennie. L'Inde est quasiment la première puissance mondiale des technologies de l'information et elle a déjà adopté une législation qui protège les Droits de propriété et la sécurité dans le cyberespace. Respect de la vie privée Bien que l'autonomie de la personne et l'auto-gouvernance soient reconnue autant que la dignité humaine, la technologie a créé de nouvelles menaces en même temps que de nouvelles chances. Les TIC ne bénéficient pas de la confiance dans les structures des télécommunications asiatiques, alors qu'aux états unis il n'y a que peut de doute à leur sujet. Confiance, propriété et validité de l'information Le prestige lié aux sources autorisées à cours sur le web, bien que réseau est une certaine tendance à l'anonymat dans les échanges et la diffusion d'information. Le risque existe de considérer les messages à but publicitaire pour de l'information. Bien public contre biens privés Les notions de domaine public et d'accès universel restent à définir. Des Lois ont rendu les gouvernements plus responsables devant les administrés et l'essor d'internet crée de nouvelles attentes vis à vis du secteur privé. Des initiatives de l'UE tendent à traiter les questions soulevées par ces sujets. Haine et violence sur internet Sur les télévisions comme sur internet, les images de violences sont très présentes et le fait de l'interactivité transforme le spectateur d'hier en participant. L'aspect de protection juridique n'est qu'une partie de la solution contre les risques évidents et connus des jeunes utilisant internet. Accès universel à l'information et au savoir Les TIC augmentent l'écart entre les riches et les pauvres, les blancs et les noirs, les personnes éduquées et celles ayant moins étudié. La différence est tellement radicale que les milieux pauvres n'ont pas de moyens technologiques, alors que les riches les ont tous. L'autre facteur de coupure entre les anglophones et les autres est la large domination de l'anglais sur internet. L'accès pour tous aux technologies de l'information est propice aux développements dans l'éducation, l'administration publique, le commerce, la santé, et d'autres aspects de la vie sociale. Enseignement assisté par l'électronique Le contenu numériques et les technologies appliquées à l'enseignement donnent des résultats surprenant. Les projets tels que le partage numérique de contenus de cours, textes, vidéos sont des réalités destinés à offrir ce savoir aux particuliers comme aux étudiants. Gouvernance en ligne La gouvernance en ligne répond à la volonté de la population de prendre la responsabilité de sa destinée. Elle est fortement favorisée par les nouvelles technologies qui fédèrent et augmente la possibilité d'expression publique et l'accès aux services de l'administration publique. Commerce électronique Dans le développement du commerce électronique, les petites et moyennes entreprises ont une chance de gagner de la vigueur et du dynamisme, mais les plus gros investisseurs sont prioritairement les plus grands bénéficiaires. ConclusionsLe résumé des préoccupations est que: 1. l'impact indésirable du développement des technologies doit être réduit compte tenu du grand bénéfice qu'il est possible de tirer de l'utilisation de celles-ci. 2. l'ouverture de l'accès aux TIC est liés aux les études concernant leurs effets indésirables. Les différentes cultures des utilisateurs devraient être prises en compte et une vision de la situation actuelle des TIC est nécessaire.
En annexe: La diversité des langues du web. Camemberts 4 pages. Les internautes par langues d'utilisation d'internet. Graphique 1 page.
Ouvrages : 1. 2006, Encourager le développement des médias
 Programme international pour le développement de la communication 2006
2. 2006, Programme information pour tous UNESCO
 Secrétariat du conseil intergouvernemental du programme IFAP 2006 3. 2006, Projet de stratégie à moyen terme de l'UNESCO 2008 2013  Conseil intergouvernemental 20 22 mars 2006
4. 2006, Information for all programme report 2004 2005
 Communication and information sector UNESCO 2006 5. 2006, Programme international pour le développement de la communication  Evaluation des réformes février 2006
6. 2006, Programme information pour tous. Brochure 2006
7. 2006, 25 ème session du conseil intergouvernemental pour le développement de la communication  Ordre du jour, calendrier et plan de travail 21 23 mars 2006 8. 2006, Speech by representative of the director general for communication and information 21 march 2006 9. 2006, Bakhtar information agency updated assessment recommendation draft work plan  confidential for UNESCO use Kabul january 2006 10. 2006, PIDC Defining indicators for media development  Définir les indicateurs du développement des médias
 Document de conférence intergouvernementale 21 23 mars 2006
11. 2006, « La grande confusion » Ayache Gérard 12. 2006, PIDC Implementation reports on projects approved and financed in 2004 2005  Rapports d'exécution des projets approuvés et financés en 2004 2005  Document de conférence intergouvernementale 21 23 mars 2006 CI-2006/WS/4 13. 2006, PIDC Evaluation reports on selected projects
 Document de conférence intergouvernementale 21 23 mars 2006 CI-2006/WS/5 14. 2006, PIDC Decisions of the 49th meeting of the IPDC bureau  Décisions de la 49ème réunion du bureau du PIDC
 Document de conférence intergouvernementale 21 23 mars 2006 CI-2006/WS/6
15. 2006, PIDC Financial position of the IPDC special account and funds-in-trust  Situation financière du compte spécial et fonds-e-dépots  Document de conférence intergouvernementale 21 23 mars 2006 CI-2006/WS/7
16.TIC, croissance économique et régulation », Barbet Philippe,2005, «
Université de Paris XIII – ENST, dép. EGHS, 86 p.
17. 2005, Information for all programme thematic debates of the bureau, issues and outcome
 Measuring progress towards achieving IFAP's goals and bridging the digital divide
 Information and litteracy, info ethics, Document de conférence octobre 2005 CI-2005/WS/6 18. 2005, Web world news digest issue 9 august 19. 2005, Rapport final 2004 du Conseil intergouvernemental du programme IFAP, Rapport UNESCO
20. 2005, Draft de Daniel SIMONS 'enabling environment for community media'
21. 2005, World electronic media forum WISIS Tunis 22. 2005, Draft de Neville ALEXANDER 'Communicating in local languages' 23. 2005, Draft de Mme TACCHI 'new forms of community access
24. 2005, Réunions thématiques de l'UNESCO pour le SMI, rapport et conclusion
 UNESCO pour le sommet mondial sur la société l'information
25. 2005, Partnerships in Development practice: Evidence from multi-stakeholder ICT4D  Partner ship practice in Africa, UNESCO pour le sommet mondial sur la société l'information 26. 2005 Measuring linguistic diversity on the internet, Mesurer la diversité linguistique sur internet,
UNESCO pour le sommet mondial sur la société l'information 27. 2005, Initiative BABEL: les langues sur internet, Plaquette UNESCO 28. 2004, Contenu créatif: soutien à la créativité et l'innovation
 Brochure du département du développement de la communication de l'UNESCO 29. 2004, Social transformation in an information society: rethinking access to you and the world  UNESCO pour le sommet mondial sur la société l'information
30. 2004, Role and place of the information society in Africa and arab states  Marakech declaration 22 24 november 2004 31. 2003, Etat de la recherche sur la société de l'information  UNESCO pour le sommet mondial sur la société l'information 32. 2003, Diversité culturelle et linguistique dans la société de l'information  UNESCO pour le sommet mondial sur la société l'information 33. 2002, OCDE, « L'IDE des pays en développement: un vecteur d'échanges et de croissance »
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