Au quatrième trimestre 2001, nette décélération de l activité économique (Flash d Octant n° 71)
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Au quatrième trimestre 2001, nette décélération de l'activité économique (Flash d'Octant n° 71)

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A la fin de l'année, l'environnement international, marqué notamment par les récessions des États-Unis et du Japon, reste très déprimé. Dans ce contexte difficile, l'activité en France qui ralentissait depuis le début de l'année s'est contractée au quatrième trimestre. Dans la région, le chiffre d'affaires des entreprises a légèrement augmenté mais la production industrielle a pâti d'un manque de débouchés. Dans l'agriculture, la production animale est globalement en hausse mais les cours sont dans l'ensemble inférieurs à ceux de l'an passé. Dans l'industrie, l'activité s'est tassée dans la quasi-totalité des secteurs sauf dans les biens d'équipement. L'activité du bâtiment a décéléré en dépit de carnets de commandes très étoffés. Les exportations ont progressé par rapport à l'été ; en revanche, les importations se contractent pour le quatrième trimestre consécutif. Les ménages ont dosé leur consommation mais certains postes se sont montrés dynamiques tels que le commerce de détail et le marché des véhicules neufs. Le taux de chômage s'établit à 8,6 % de la population active, enregistrant ainsi une augmentation de 0,2 point sur le trimestre comme sur l'année. Au début de l'automne, la croissance de l'emploi s'amenuisait un peu plus.

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Langue Français
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Extrait

Octant
Numéro 71 - Mars 2002Synthèse
conjoncturelle
Au quatrième trimestre 2001,
nette décélération de l’activité économique
A la fin de l’année, l’environnement international, marqué notamment par les récessions des États-
Unis et du Japon, reste très déprimé. Dans ce contexte difficile, l’activité en France qui ralentissait
depuis le début de l’année s’est contractée au quatrième trimestre. Dans la région, le chiffre
d’affaires des entreprises a légèrement augmenté mais la production industrielle a pâti d’un manque
de débouchés.
Dans l’agriculture, la production animale est globalement en hausse mais les cours sont dans
l’ensemble inférieurs à ceux de l’an passé.
Dans l’industrie, l’activité s’est tassée dans la quasi-totalité des secteurs sauf dans les biens
d’équipement.
L’activité du bâtiment a décéléré en dépit de carnets de commandes très étoffés.
Les exportations ont progressé par rapport à l’été ; en revanche, les importations se contractent
pour le quatrième trimestre consécutif.
Les ménages ont dosé leur consommation mais certains postes se sont montrés dynamiques tels que
le commerce de détail et le marché des véhicules neufs.
Le taux de chômage s’établit à 8,6 % de la population active, enregistrant ainsi une augmentation
de 0,2 point sur le trimestre comme sur l’année.
Au début de l’automne, la croissance de l’emploi s’amenuisait un peu plus.
Contexte national : l’activité s’est contractée au quatrième trimestre
France entière, l’activité qui avait progressé continû- La production industrielle, mesurée par l’indice de la
ment depuis le début 1997, s’est contractée à la fin de i a reculé de 1,5 % au qua-
l’année 2001. Le PIB a reculé de 0,1 % au quatrième trième trimestre. Ce recul de la production a concerné
trimestre. Comme au trimestre précédent, le tous les secteurs industriels hormis celui de l’énergie. Il
commerce extérieur contribue positivement à s’est montré particulièrement marqué dans l’industrie
hauteur de 0,1 point à l’évolution du PIB. La contri- automobile et les biens intermédiaires.
bution des variations de stocks reste négative (- 0,4 L’emploi salarié privé s’est accru de 0,2 % ce trimestre.
après - 0,5 point). La demande intérieure hors stocks, Dans la construction et le tertiaire, l’emploi a progressé
élément moteur de la croissance les neuf premiers respectivement de 0,3 % et 0,4 %. En revanche, dans
mois de l’année, participe à l’évolution du PIB à l’industrie une légère décroissance de l’emploi est
hauteur de 0,1 point ce trimestre. observée (- 0,2 %), un peu plus importante dans la
L’investissement des entreprises, en faible crois- seule industrie manufacturière (- 0,4 %).
sance depuis le début de l’année, a reculé au A la fin décembre 2001, le nombre de demandeurs
quatrième trimestre (- 0,2 %) et l’investissement des d’emploi de catégorie 1 s’élèvait à 2,264 millions (en
ménages a stagné. La baisse des exportations s’est données brutes), ce qui représente une augmentation
amplifiée cet automne : elles ont reculé de 3,8 % de 2,5 % en un an. En décembre 2001, le taux de
après - 1,7 % et - 1,4 % les trimestres précédents. Le chômage au sens du BIT s’établit à 9 % : il est stable par
mouvement de baisse des importations est encore de rapport à décembre 2000 mais s’est accru de 0,1 point
plus grande ampleur (- 4,7 % après - 1,8 %). par rapport à septembre 2001.
ISSN 1276-972X - CODE SAGE : FLASH7164 - PRIX : 2,2€Dans l’ensemble, les entreprises de la région ont bénéficié d’une légère progression de leur chiffre d’affaires au quatrième trimestre. En
témoignent les chiffres d’affaires déclarés aux services des impôts qui progressent de 1,8 % par rapport à l’été. Les montants des déclarations
de TVAdéductible sur les immobilisations, qui reflètent l’investissement des entreprises, ont augmenté de 0,8 % d’un trimestre à l’autre.
Agriculture :
baisse de la production de volailles
Au quatrième trimestre 2001, la orientées à la baisse. Le cours des vaches
production de lait a progressé de 2,7 % de réforme a continué de diminuer au
par rapport à la même période de cours de l’automne ; sur l’ensemble du
trimestre il est en recul de 8 % parl’année 2000. Le prix du lait payé au
Cours du porc charcutier breton - classe E (Unité : euros / kilo) producteur s’élève en moyenne à rapport à l’année passée. Les cotations
2,00 des jeunes bovins se ressaisissent depuis0,36€, soit près de 8 % de plus qu’au
1,90 trimestre précédent. octobre et restent sur une dynamique de
Série brute progression jusqu’en fin de période.Le cours de l’œuf a continué de se
1,70 Malgré cette reprise, le prix moyen duraffermir au cours de l’automne ; il s’est
jeune bovin est inférieur de 1,2 % à celuiainsi apprécié de 2,3 % par rapport à la
1,50 du quatrième trimestre 2000.même période de 2000. La production
Le cours du veau de boucherie quide viandes de volailles est inférieure de
1,30 plafonnait depuis l’été s’est raffermi en1 % à celle du quatrième trimestre 2000,Série CVS
novembre et décembre tout en restanten raison du fort recul de la production
1,10 en-deçà des bons niveaux de l’ande dindes (- 10,2 % en glissement
dernier. Au quatrième trimestre, le coursannuel).
du veau de boucherie s’élève en0,90 Après la forte baisse du mois d’octobre,
1997 1998 1999 2000 2001 2002
moyenne à 4,92 €/Kg soit 9,4 % dele cours du porc s’est nettement redressé
Source : SCEES - CVS : INSEE
en novembre puis a baissé à nouveau en moins qu’à la même période de l’année
Abattages de gros bovins 2000. Dans le même temps, l’activité(Unité : tonne) décembre. Au total, sur l’ensemble du
d’abattage s’est accrue de 25 %.trimestre le cours du porc s’établit à
Grâce aux conditions climatiques1,39€/Kg, ce qui représente une baisse24 000
Série brute favorables, la récolte de maïs s’estde 8,5 % par rapport à celui de
effectuée dans de bonnes conditions.l’automne 2000 très élevé pour cause de
Sur l’ensemble du trimestre, la produc-crise bovine.
19 000
tion est en hausse de 29 % par rapport àSur le marché des gros bovins, les
l’année passée.difficultés subsistent malgré une netteSérie CVS
Au quatrième trimestre 2001, lesreprise de la production. Les abattages
14 000 quantités débarquées de poissons,ont augmenté de 45 % ce trimestre par
crustacés et mollusques dans les criéesrapport à la même période de l’année
passée qui avait connu un effondrement bretonnes se sont accrues de 5,6 % par
rapport à la même période l’annéede la production en raison de l’ESB. A9 000
1997 1998 1999 2000 2001 2002 passée, et le prix moyen a progressé del’inverse, les cotations des principales
Source : SCEES - CVS : INSEE 1,7 %.productions bovines sont toujours
Industrie : une fin d’année morose
Au quatrième trimestre 2001, le rythme qui depuis le début de 2001 bénéficiait
de production dans l’industrie bretonne d’un haut niveau d’activité, termine
l’année sur un rythme de croissances’est infléchi par rapport au trimestre
précédent. Tous les secteurs, excepté modéré. L’activité s’est repliée dans
celui des biens d’équipement ont l’édition-imprimerie-reproduction, elle
enregistré un ralentissement d’activité. s’est stabilisée à un faible niveau dans lesTendance de la production industrielle (Unité : soldes d’opinions)
industries des équipements du foyer.Le tassement d’activité a été particulière-40
L’industrie de l’habillement et du cuir ament sensible dans les biens intermé-
Production observée obtenu de bons résultats au quatrièmediaires. La production a reculé dans la
30
trimestre.chimie, l’industrie du

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