Bâtiment et travaux publics en 1999 : Une année dynamique pour l ensemble du secteur
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En 1999, le bâtiment a connu une activité soutenue. Avec presque 9000 logements commencés, la Haute-Normandie affiche un niveau qui n'avait pas été atteint depuis 1985. De plus, ce sont quasiment 1 200 000 m2 de locaux d'activité qui ont été mis en chantier cette année dans la région, le meilleur résultat depuis 1991. L'environnement économique favorable et le contexte des aides gouvernementales expliquent ce dynamisme qui profite globalement à l'ensemble du secteur de la construction.

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Langue Français

Extrait

ACTIVITES ECONOMIQUES
Bâtiment et travaux publics en 1999
Une année dynamique
pour l’ensemble
23
du secteur
n 1999, le BTP haut-normand elle devrait atteindre +2,5% en 1999.En 1999, le bâtiment a connu
confirme, en la renforçant, la Tous les secteurs, à l’exceptionune activité soutenue. Ereprise d’activité constatée fin d’un génie civil en demi-teinte, ont
Avec presque 9 000
1998. L’augmentation du volume donc progressé en 1999. La produc-
logements commencés, la de production du secteur devrait se tion des matériaux dans la région
Haute-Normandie affiche un situer autour de +5% en 1999 selon suit également la même tendance.
la Cellule économique régionale deniveau qui n’avait pas été
Haute-Normandie (CERHN). LES MATÉRIAUXatteint depuis 1985. De plus,
Pour le bâtiment, cette améliora- DE CONSTRUCTIONce sont quasiment
tion fait suite à une période d’évolu- En 1999, la production régionale des
1 200 000 m² de locaux matériaux est restée généralementtion défavorable du volume de pro-
orientée à la hausse (+10%), mêmed’activité qui ont été mis en duction du secteur, qui a fluctué au
si elle a marqué un léger
cours de ces dix dernières années surchantier cette année dans la fléchissement en fin d’année,
la région, en francs constants, d’un f particulièrementrégion, le meilleur résultat
indice 100 en 1988 à un indice 100,3 sensible dans la consommation de
depuis 1991.
BPE (béton prêt à l’emploi) depuis leen 1997. L’année 1996 reste l’année la
milieu de l’année.L’environnement plus mauvaise avec un indice 99. Les
économique favorable et le années 1998 et 1999 ont permis de re-
nouer avec la croissance de la pro Les moteurs de cette embellie-contexte des aides
duction du secteur du bâtiment à un sont divers. Pour le bâtiment, il s’agitgouvernementales
rythme régional qui s’établit à +6% principalement des constructions de
expliquent ce dynamisme
(en volume) en 1999. logements et de l’activité d’entretien
qui profite globalement à des logements pour laquelle le taux
l’ensemble du secteur de la de la TVA a été ramenée à 5,5% à laTRAVAUX PUBLICS
Malgré un début d’année en fin de l’été 1999. Pour les travaux pu-construction.
demi-teinte, l’activité 1999 des blics, il s’agit principalement de la
entreprises régionales de travaux
bonne tenue des investissements des
publics, en rythme annuel, progresse
entreprises et de ceux des collectivi-sur la région. Il en va de même pour
tés locales.les carnets de commandes.
L’activité reste portée par les
investissements des entreprises et
La construction de logements
des collectivités locales.
a connu une très bonne année
1999
Pour les travaux publics, l’évolu-
tion régionale du volume de produc Avec 30% de mises en chantier sup- -
tion a été négative entre 1995 et 1997 plémentaires, la Haute-Normandie bé-
inclus. Après s’être stabilisée (en néficie d’une conjoncture nettement
francs constants) en 1998 à +0,5%, plus favorable qu’au niveau national
AVAL 89 2e TRIMESTRE 2000ACTIVITES ECONOMIQUES
de la fin de l’amortissement fiscalLOGEMENTS COMMENCÉS EN 1999
PERISSOL. Le dispositif BESSON,Haute-Normandie France
qui l’a remplacé en janvier 1999, seNombre de Évolution Nombre de Évolution
constructions 1998-1999 constructions 1998-1999 veut un outil pérenne de régulation
Individuels purs 4 666 +33,3 152 739 +13,3
du marché. En effet, puisqu’il n’y a groupés 1 073 +28,2 35 092 +13,6
plus de date butoir, ceci devrait per-Total individuels 5 739 +32,3 187 831 +13,4
mettre une alimentation plus régu-Collectifs 3 222 +25,0 122 890 +6,6
Logements en résidence 22 - 6 795 - lière du marché. Ce nouvel amortis-
Total 8 961 +29,6 317 516 +12,2 sement devrait aussi permettre de
Unités : logement, évolution en % Source : DRE - SITADEL rééquilibrer une offre surabondante
en studio par une incitation à aug-
24 menter la taille des logements, le
LOCAUX NON RÉSIDENTIELS COMMENCÉS EN 1999
loyer proposé étant alors plus proche
Haute-Normandie France
du plafond imposé par le BESSON.
Évolution Évolution
Créations Créations
1998-1999 1998-1999 Dans le domaine social, 1 465 lo-
Agriculture 396,0 +61,9 12 460,5 +4,5 gements PLA (prêt locatif aidé) ont
Industrie et énergie 296,9 +47,5 8 478,0 +44,5 été financés. Ce résultat régional est
Stokage 119,7 +18,5 2 873,5 -19,4 stable par rapport à 1998 mais il reste
Garages, parking 12,2 -60,1 413,5 +6,5 en deçà des moyennes constatées les
Commerces 88,4 +6,9 2 916,9 +19,1 années précédentes.
Bureaux 75,1 +14,4 2 707,5 +6,1
Les mises en chantier de bâtiments
Enseignement, santé, culture
continuent leur belle progression,et autres 181,1 -1,4 5 411,8 +3,8
Total 1 169,5 +28,6 35 261,7 +10,5 pour s’établir à près de 1 200 000 m²
2 sur l’année 1999, en hausse de 28,6%.Unités : millier de m , évolution en % Source : DRE - SITADEL
Le niveau des autorisations est tout
aussi bien orienté et atteint mainte-
où la progression n’est que de 12%. à taux zéro”, qui avait été lancé fin
nant près de 1 400 000 m² sur 1999.
Ce sont près de 9 000 logements qui 1995, continue d’alimenter la de- En y regardant de plus près, l’em-
ont été commencé en 1999, un niveau mande de logement. En effet, il a été
bellie sur ce secteur des locaux non
qui n’avait pas été atteint depuis accordé 3 215 prêts à taux zéro (1)
résidentiels est principalement due
1985. Tous les types de logement ont dans la région en 1999, en hausse de aux mises en chantier de nouvelles
participé à cette croissance et celle-ci plus de 10% par rapport à 1998.
constructions de locaux agricoles et
a profité aux deux départements et à Le logement collectif a, lui aussi, industriels, résultats d’adaptations
leurs principales agglomérations. connu une importante progression
de l’outil de production à des exigen-
D’une manière générale, le contexte (+25%) ; celle-ci a néanmoins été ces nouvelles de qualité ou d’envi-
de reprise économique et de faible beaucoup plus importante dans
ronnement, mais aussi de décisions
taux d’intérêt favorise la confiance et l’Eure (+60%) qu’en Seine-Maritime d’augmentation de la capacité de
la solvabilité des ménages. (+16%). Ce phénomène s’explique
production.
C’est le logement individuel qui, grâce à l’agglomération d’Évreux qui
A la fin de l’année 1999, l’entre-
bénéficiant de cet environnement fa concentre près de 60% des construc- - tien-rénovation (selon l’enquête na-
vorable, connaît la plus forte crois tions d’appartements dans ce dépar- - tionale “Baromètre de l’entretien-ré-
sance avec 32% de maisons supplé- tement pour 1999. Pendant plusieurs novation du bâtiment”) reste aussi
mentaires mises en chantier. Le “prêt années, les autorisations de cons- dynamique sur la région qu’au plan
truire ont été supérieures aux mises national. Le volume national de tra-
en chantier ; il y a donc eu un déblo- vaux réalisés progresse toujours
L’EMPLOI DANS LE BTP cage, les constructeurs réalisant enfin pour atteindre une hausse de 4% (enL’emploi salarié permanent se redresse
leurs projets sur cette agglomération.
légèrement à la fin du 3e trimestre 1999. volume annuel glissant) par rapport
La tendance reste à la hausse maisLe secteur de la construction continue à décembre 1998
se tasse puisque le nombre d’autoripar ailleurs à faire appel à l’intérim -
(10% de l’emploi salarié permanent du sations de logements ne progresse
secteur). plus que de 5%. Si l’individuel main-
Fin juin 1999, l’offre de travail globale
tient le cap avec une hausse de 22%,
(emploi salarié et intérim) continue
en revanche, le collectif chute desa hausse, portant ainsi le niveau de Erwan POULIQUEN
l’emploi global mobilisé sur la région 24%. C’est la conséquence attendue Direction régionale de l’équipement
à +2 000 emplois par rapport au 3e Patrick MATTELIN
Cellule économique régionaletrimestre 1997.<

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