Conjoncture 2ème trimestre 2004 : une croissance encore hésitante en Lorraine
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Le PIB français progresse de 0,7% au deuxième trimestre 2004. La reprise enregistrée depuis mi-2003 devrait permettre d’atteindre 2,4% de croissance en 2004. La consommation des ménages ralentit. Le commerce extérieur contribue négativement à la croissance. L’activité industrielle s’affermit en Lorraine, l’emploi se stabilise au deuxième trimestre 2004. Les créations d’entreprises restent à un haut niveau. Les effectifs sont en hausse dans les services alors que l’emploi industriel reste mal orienté. Le taux de chômage augmente encore, à un rythme modéré.

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Langue Français

Extrait

www.insee.fr/lorraine
° Une croissance15N
encore hésitante

en Lorraine
Le PIB français progresse de 0,7% au deuxième
trimestre 2004. La reprise enregistrée depuis
mi-2003 devrait permettre d’atteindre 2,4% de croissance
en 2004. La consommation des ménages ralentit.
Le commerce extérieur contribue négativement à la croissance.
L’activité industrielle s’affermit en Lorraine, l’emploi
se stabilise au deuxième trimestre 2004.
Les créations d’entreprises restent à un haut niveau.Le PIB français
toujours en croissance
Les effectifs sont en hausse dans les services alors que
Reprise soutenue l’emploi industriel reste mal orienté. Le taux de chômage
des importations
augmente encore, à un rythme modéré.
L’emploi lorrain
se stabilise
Le chômage lorrain
e
Stabilisation de l'emploi lorrain au 2 trimestre 2004de nouveau en hausse
Emploi salarié, indice base 100 fin du dernier trimestre 1999
110
108
France106
104
102
Lorraine
100
98
2000 2001 20042002 2003
Champ : emploi du secteur concurrentiel hors intérim, agriculture, État et entreprises contrôlées majoritairement
par l'État.
Source : Insee URSSAF
VConjoncture nationale et internationale :
une reprise sans élan
La reprise amorcée depuis le milieu de l’année 2003 se confirme
au premier semestre 2004. Elle devrait permettre d’atteindre leAllemagne
cap des 2,4% de croissance du PIB en 2004. La consommation
des ménages marque le pas mais reste l’élément moteur de laAu deuxième trimestre
2004, le produit intérieur croissance. Le commerce extérieur tire cependant la croissance
brut de l’Allemagne aug-
française vers le bas, en raison de la hausse des importations.mentede1,5%.
Cette embellie provient prin-
u deuxième trimestre 2004, le tion (+0,6% contribuant pour 0,3 point à l’é-cipalement de la demande
extérieure. Les exportations A PIB français progresse de volution du PIB). Cette modération devrait
allemandes progressent ain- +0,7%. Cette progression est pratique- se prolonger au second semestre, pour
si de 3,2%. La demande in- ment égale à celle enregistrée au tri- atteindreunrythmeplusenrapport
térieure reste cependant
mestre précédent (+0,8%). Après un avec les évolutions récentes du pouvoir
faible. En juin 2004, le taux
premier semestre vigoureux, la crois- d’achat (+0,6% de pouvoir d’achat aude chômage de l’Allemagne
sance française devrait être moins sou- deuxième trimestre). A cela s’ajouteraits’établit à 10,6% de la po-
tenue au second, avec une progression une baisse de l’investissement en loge-pulation active.
du PIB autour de 0,5% par trimestre. ment des ménages, malgré des tauxEn Rhénanie-Palatinat,
Malgré ce ralentissement pressenti, le d’intérêt toujours attractifs.l’emploi salarié dans l’in-
dustrie diminue de 2,6% capde2,4%decroissanceduPIB de-
contre 1,5% dans la vrait être atteint pour l’année 2004, L’investissement des entre-
Sarre. Les effectifs de l’in- contre +0,5% en 2003. prises : un comportementdustrieduboisetdupa-
pier, et de la construction favorable mais prudent
La consommationneuve chutent fortement.
Le premier semestre 2004 est marquéL’emploi salarié progresse des ménages marque le pas
par un investissement important de lalégèrement dans l’industrie
agroalimentaire, la restau- Au cours du premier trimestre 2004, part des entreprises. Avec une variation
ration et le tourisme. les ménages français ont fortement de +1,9% par rapport au trimestre pré-
soutenu la croissance par leurs dépen-En Sarre, tous les sec- cédent, l’investissement contribue pour
teurs d’activité sont con- ses de consommation (+1%) alors que, 0,3pointàlacroissanceduPIB.Cesef-
frontés à une baisse des sur la même période, leur pouvoir d’a- forts soutenus d’investissement sont
effectifs. En juin 2004, le chat n’acru quede0,3%. Au deuxième principalement orientés vers les biens
taux de chômage s’y établit
trimestre, ils modèrent leur consomma- manufacturés, notamment les moyens
à 9,7% de la population ac-
tive, contre 9,3% en Rhé-
nanie-Palatinat. Un commerce extérieur qui pénalise la croissance
Croissance du PIB et contributions à son évolution
%
1,0
0,8
Sources internationales :
0,6- Note de conjoncture de
l’Insee
0,4
- Service des études
et de la statistique 0,2
du ministère de
0,0la région wallonne
- Service central
-0,2
de la statistique et
des études économiques -0,4
du Luxembourg PIB (en %)
Dépenses de consommation (en point)-0,6
- Statistisches Landesamt FBCF (en point)
Saarland Commerce extérieur (en point)
-0,8
- Landesamt
-1,0 e e e er e e e er eRheinland-Pfalz 2 trim. 3 trim. 4 trim. 1 trim. 2 trim. 3 trim. 4 trim. 1 trim. 2 trim.
- Bulletin luxembourgeois 2002 2003 2004
de l’emploi Source : Insee - comptes nationaux trimestriels
2de transport. En revanche, les investis- une hausse sensible (+4,2% contre +1%
sements d’infrastructure et en conseil au trimestre précédent), avec en particu-
Belgique
restent stables. lier desachatsde voituresetdebiens
d’équipement fortement orientés à laPour le semestre à venir, le ralentisse-
hausse (respectivement +6,8% et +8,9%). Au deuxième trimestre, le pro-ment de la demande entraînerait une
duit intérieur brut belge aug-baisse de l’investissement des entrepri-
mentede2,7%. Le taux deCroissance de la zone euro :ses. A cela s’ajouterait l’effet de la
chômage s’établit à 8,7% de la
hausse du prix du pétrole. En effet, si des moteurs de la croissance population active en juin 2004
cette hausse n’est pas directement ré- différents selon les pays (8,6% en septembre).
percutée sur les prix de vente, la baisse En un an, le nombre de de-
Depuis la mi-2003, le PIB global de la mandeurs d’emploi a augmentéanticipée du taux de marge des entre-
zone euro évolue à un rythme annualisé de 7% en Belgique. En Wal-prises devrait entraîner une baisse des
d’environ 2%. Cette croissance est pour lonie, la hausse est de 6,7%.investissements. Malgré tout, ceux-ci
les trois quarts expliquée par le dyna-resteraient orientés vers les équipe-
misme des exportations hors de la zonements mécaniques et électroniques,
euro (États-Unis, PECO, Asie, ...). Avec unetandis qu’ils se détourneraient logique-
croissancede2,4%, la France fait partiement desmoyensdetransport. Luxembourg
des grands pays de la zone euro qui tirent
à la hausse la croissance européenne. En
Le commerce extérieur :
Au Luxembourg, en sep-revanche, la croissance française, contrai-
une contribution à la croissance tembre 2004, le produit inté-rement à celle de ses voisins, ne résulte
toujours négative rieur brut augmente de 3,5%.pas d’un excédent commercial, mais d’un
Dans l’industrie, les établisse-
niveau soutenu de la demande intérieure.Le deuxième trimestre 2004 enregistre ments conservent le même
Al’inverse,l’Allemagneetl’Italievoientleurune légère reprise des exportations rythme de production. Dans la
croissance maintenue uniquement par construction, les carnets de(+1% contre +0,5% au premier tri-
leur dynamisme extérieur. La demande in- commande sont orientés à lamestre) et une reprise soutenue des im-
hausse. La hausse des prix dutérieure italienne augmente de seulementportations (+3,9% contre +1,2% au
pétrolenepèsepas surl’infla-+1%audeuxièmetrimestre;l’Allemagnetrimestre précédent). Le commerce ex-
tion. La reprise de l’activitéconnaît un recul de sa consommation destérieur français contribue donc négative- économique dépasse les prévi-
ménages (-0,8% au deuxième trimestre).ment à l’évolution du PIB, pour sions. En août 2004, l’emploi
Le second semestre devrait aller dans le-0,8 point. salarié progresse de 2,5%.
sens d’un rééquilibrage au sein de la zone Le nombre de frontaliers aug-
euro. Les croissances française et espa- mentede4,8%. Le taux deEn détail, les exportations de biens
chômage s’établit à 4,1% degnole devraient s’atténuer. Les fruits desconnaissent un léger mieux (+0,9%
la population active.croissances allemande et italienne de-contre +0,2% au trimestre précédent)mais
vraient, pour partie, bénéficier aux ména-avec un secteur automobile toujours en
ges, qui devraient accroître leurrecul (-0,6% contre -0,1% au premier tri-

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