Conjoncture 2ème trimestre 2005 : croissance attendue
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Le PIB français progresse modérément (+0,1%) au deuxième trimestre 2005. Ce résultat faible s’explique en partie par le recul de la consommation des ménages, qui, jusqu’à présent, a été le moteur principal de la croissance. Le second semestre 2005 devrait permettre à l’économie française d’atteindre 1,5% de croissance en 2005. Cette croissance serait une des plus fortes observées dans la zone euro. L’emploi salarié lorrain recule plus modérément au deuxième trimestre 2005. Les secteurs des services et de la construction sont créateurs d’emploi, l’emploi industriel continue de décliner. Les créations d’entreprise enregistrent une légère baisse qui n’est que temporaire. Le chômage lorrain, après une hausse sensible, semble se stabiliser à un niveau très proche du niveau national. Le chômage de longue durée connaît une progression inquiétante (+10,1%) sur un an.

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www.insee.fr/lorraine
° Mi-2005 :37N croissance attendue

Le PIB français progresse modérément (+0,1%)
au deuxième trimestre 2005. Ce résultat faible s’explique
en partie par le recul de la consommation des ménages,
qui, jusqu’à présent, a été le moteur principal de la croissance.
Le second semestre 2005 devrait permettre à l’économie
française d’atteindre 1,5% de croissance en 2005.
Cette croissance serait une des plus fortes observées
dans la zone euro.
L’emploi salarié lorrain recule plus modérément
au deuxième trimestre 2005. Les secteurs des services
et de la construction sont créateurs d’emploi, l’emploi industriel
Le PIB français
continue de décliner. Les créations d’entreprise enregistrenten croissance faible
une légère baisse qui n’est que temporaire. Le chômage lorrain,
Recul de la consommation
des ménages après une hausse sensible, semble se stabiliser à un niveau
très proche du niveau national. Le chômage de longue duréeL’emploi lorrain :
quasi-stabilité
connaît une progression inquiétante (+10,1%) sur un an.
Progression du chômage
Moindre baisse de l'emploi lorrainde longue durée en Lorraine
Emploi salarié, indice base 100 fin du dernier trimestre 1999
110
108
106 France
104
102
Lorraine
100
98
2002 20032000 2001 2004 2005
Champ : emploi du secteur concurrentiel hors intérim, agriculture, État et entreprises contrôlées majoritairement
par l'État.
Source : Insee - URSSAF
VConjoncture nationale et internationale :
premier semestre en pente douce
Le produit intérieur brut (PIB) aux prix de l’année 2000 ne pro-
gresse que 0,1% au deuxième trimestre 2005, après la hausseAllemagne
modérée enregistrée au trimestre précédent (+0,4%). La conjonc-
ture devrait s’améliorer au second semestre pour hisser le taux deAu deuxième trimestre
2005, en Allemagne, le croissance annuel autour de 1,5%. Cette croissance serait supé-
produit intérieur brut
rieure à celle prévue pour l’ensemble de la zone euro (+1,3%).stagne. La demande inté-
rieure reste faible. Le reve-
nu des ménages est epuis quelques trimestres, la manufacturés connaîtraient une forte
pénalisé par le manque de Dcroissance française était tirée hausse au troisième trimestre 2005
dynamismedel’emploi.
principalement par la demande inté- (+1,8%). Sur l’année, la consommationL’Allemagne profite tou-
rieure, et notamment par la consomma- croîtrait de 2%, laissant inchangé lejours d’une bonne tenue de
tion des ménages. Au deuxième taux d’épargne des ménages à 15,4%.ses exportations. Les gains
de compétitivité-coûts dé- trimestre 2005, la tendance s’inverse Bien que ce taux reste constant, la ré-
gagés par le recul des sa- puisque les dépenses de consommation partition de l’épargne continue de se
laires réels devraient enregistrent un recul de 0,1% et contri- modifier au profit de l’investissement
relancer l’investissement
buent donc négativement à la crois- foncier et au détriment des place-
productif outre-Rhin.
sance pour 0,1 point. Ce recul inopiné ments financiers, de moins en moins
En juin 2005, le taux de des dépenses des ménages ne devrait rémunérateurs.
chômage allemand atteint
toutefois pas perdurer.
11,3% de la population ac-
tive. L’emploi salarié a di- Solde extérieur :
minuéde1,5% par Consommation intérieure : toujours pénalisant
rapport à juin 2004. un repli temporaire
Au deuxième trimestre 2005, le soldeEn Rhénanie-Palatinat et en
Lesévolutionsrécentesdela consom- extérieur contribue négativement à laSarre, le taux de chômage
atteint respectivement mation des ménages français sont croissance pour 0,1 point contre 0,3
8,5% et 11,3% en juin chahutées. Après une fin d’année point au trimestre précédent. Les im-
2005. En un an, l’emploi 2004 marquée par une forte poussée portations ont augmenté de 1,1% au
dans ces deux régions a desachats, lesdépensesdes ména- deuxième trimestre, après une hausse
baissé de 1,6% et de
ges reculent de 0,2% au deuxième tri- de 0,5% au premier trimestre. Les ex-
1,1%, soit au total la dis-
mestre 2005. Ce repli ne serait que portations, après un recul de 0,3% auparition d’environ 22 500
passager ; les dépenses en produits premier trimestre 2005, se redres-emplois.
Une croissance plus faible
Croissance du PIB et contributions à son évolution
%
1,2
Sources internationales :
- Note de conjoncture
0,8de l’Insee
- Service des études
et de la statistique
0,4du ministère
de la région wallonne
- Service central
0,0
de la statistique
et des études économiques
du Luxembourg PIB (en %)
Dépenses de consommation (en point)-0,4- Statistisches Landesamt
FBCF (en point)
Saarland
Commerce extérieur (en point)
- Landesamt
Rheinland-Pfalz -0,8 e e e er e e e er e2 trim. 3 trim. 4 trim. 1 trim. 2 trim. 3 trim. 4 trim. 1 trim. 2 trim.
- Bulletin luxembourgeois 2003 2004 2005
de l’emploi
Source : Insee - comptes nationaux trimestriels
2sent fortement avec une croissance de ne semble pas avoir été affectée. Les
1%. Néanmoins, une parité euro/dol- effets de ce renchérissement devraient
Belgique
lar défavorable aux exportations, s’étaler dans le temps. Ainsi, la crois-
couplée à des importations stimulées sance des États-Unis, affectée égale-
par une demande intérieure retrouvée, ment par les cyclones, afficherait tout Au deuxième trimestre 2005,
le produit intérieur brut augdevraient creuser le déficit commercial de même un rythme annuel de +3,4%. -
mentede0,3%enBelgique.Ilfrançais en 2005. Au total, ce déficit Malgré quelques signes d’essouffle-
est en hausse de 1,2% surextérieur pourrait coûter un point à la ment,lacroissancedelazoneAsie
un an. Le taux de chômage
croissance française cette année. reste forte, entretenant des tensions
(en données désaisonnalisées)
inflationnistes sur le marché des matiè- s’établit à 8,1% de la popula-
res premières et notamment du pé- tion active en juin 2005.Entreprises : la croissance
trole. Dans ce contexte de croissancesoutenue par les stocks Le chômage touche plus dure-
mondiale encore soutenue, la zone ment les femmes (9,2%) que
L’investissement des entreprises, euro peine à tirer son épingle du jeu. les hommes (7,2%). Entre juin
après la forte progression du premier Globalement, les pays de la zone euro 2004 et juin 2005, le
nombre de demandeurs d’em-trimestre 2005 (+1,9%)est en netre- souffrent de la faiblesse de leur de-
ploi a augmenté de 4,6%. Enpli (-1%). L’investissement en véhicules mande intérieure. L’Allemagne bénéficie
Wallonie, le nombre de chô-recule fortement (-2,2%), conséquence toujours des échanges commerciaux
meurs est en hausse de
des investissements déjà réalisés dans grâce à une compétitivité- coûts re-
3,2% sur la même période.
ce domaine au premier trimestre trouvée suite à la baisse des salaires
2005. Dans les services, les investis- réels. A l’inverse, l’économie française
sements baissent sensiblement souffre de son déficit commercial.
(-1,4%), ceux à destination des entre- Dans ce contexte, l’emploi salarié mar-
prises payant le plus lourd tribut chand devrait progresser en France de
(-3,4%). Les variations de stocks des Luxembourg50 000 pour l’année 2005, contre
entreprises sont en hausse et contri- seulement 5 000 l’année précédente.
buent donc pour 0,3 point à la crois- Acelas’ajoutelamontéeencharge En juin 2005, l’emploi sala-
sance du PIB ce trimestre. Ce des emplois aidés (Plan de Cohésion So- rié du Luxembourg aug-
gonflement des stocks reflète sans ciale). Au total, l’emploi total salarié de- mentede1,5%par rapport
doute une anticipation des entreprises au trimestre précédent.vrait augmenter de 91 000 en 2005.
quant à la demande future des ména- L’emploi frontalier, qui re-Cette hausse, associée à un accroisse-
présente 38,1% de l’emploiges français. ment plus modeste de l’offre de travail
total, augmente quant à lui
(+39 000 pour 2005), explique que le
de 2,6% sur la même pé-
taux de chômage retomberait à 9,7%Activité mondiale : riode. Il a progress&#

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