Les Jackson, des self-made men en acier trempé - Saint-Etienne, avril 2013
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Article de presse sur la famille Jackson, une famille de grands métallurgistes du XIXe siècle, émigrée d'Angleterre sous Louis XVIII.

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SAINT-ETIENNE Rédaction : 2 place Jean-Jaurès, 42000 Saint-Etienne - 04 77 45 10 10 - lprstetienne@leprogres.fr ; Publicité : 04 77 91 48 69 - lprpublicite42@leprogres.fr Les Jackson, des self made men en acier trempé Histoire.Nous poursuivons notre saga sur les grandes familles stéphanoises en nous intéressant aujourd’hui à la famille Jackson. Une famille de grands métallurg e du XIX siècle, émigrée d’Angleterre sous Louis XVIII. LES GRANDES FAMILLES STEPHANOISES fondu et une manufacture defixe finalement à Saint-Etienne l i m e s .D e17 9 4à 1811, il sau 3, de la place Marengo, atti-a famille Jack -eurent dix enfants. Hommerée par les perspectives offertes s o nf u tu n eentreprenant s’il en est, Jamespar son bassin minier. Elisa-ta«nte pour lLQuelques semaines plus tard,lu ive r n e m e n te bassin stéphanoisqu ifra n ç a is fa m illeimp o r -Jackson est courtisé par le gou-beth Jackson mourra en juillet. et ligérien puisqu’elle y intro-promet une prime s’il émigre, àJames Jackson loue une forge à duisit l’acier » précise d’embléeTrablaine, tout près de la vallée Michel Dealberti, président dedu Cotatay, canton de Feuge-Il débarque à l’association Histoire et patri-rolles et y installe une petite Calais, avec un moine de Saint-Etienne. Uneu s i n eo ùl ’o nc o u l el ’ a c i e r. fa m illea ud estinéto n n a n tEntre-temps, il avait envoyé enBuste de James Jackson (1772-1829) qui, en s’installant à Saint-Etienne, simple baluchon dont un des ancêtres, JamesAngleterre, sa fille Ann, âgé defut l’introducteur de l’acier fondu en France. Photo DR Jackson (1772-1829), s'instal-15 ans, afin de ramener une la à Saint-Etienne en 1814. Filsune époque où l’acier fondudizaine d’ouvriers anglais,thieux puis à Rochetaillée où ilPeyret. Un James Jackson qui de Joseph Jackson, un gentle-n’est pas connu en France. Ildétenteurs d’un certain savoir-crée également des forges. Enavait cédé la direction de son man farmer connu à Birmin-débarque donc à Calais, avec safaire. Rapidement, la petite1820, toute la famille s’installeusine à son fils William, et ses gham, il épouse en 1794 unefamille et un simple baluchon,société se développe, et le prixdans le quartier du Soleil et, làfrères. Il s’éteindra en 1829, anglaise, Elisabeth Stockhou-e n1 8 14 .A p r è sq u e l q u e sde l’acier diminue de moitié.encore, implante une fonderielaissant derrière lui une société se, et crée, à Birmingham, unedétours à travers la France, enAssocié avec Robin, Peyret etd’acier qui employait une ving-en plein développement. Une usine pour produire de l’aciermai 1815, toute la famille seCie, James Jackson et ses fils setaine d’ouvriers, dont quelquessociété qui, dès 1830, est diri-tuent à la tâche, gardant pré-anglais. La fonderie reçoit legée par ses fils qui en feront un cautionneusement le secret desoutien du gouvernement, lavéritable holding d’aciérie en la fonte de l’acier. En 1818,duchesse d’Angoulême la visi-France. Joseph, l’aîné de la fra-expulsé par ses associés du sitetera même lors de sa venue àtrie, ne s’intéressera jamais à la de Trablaine, il reçoit toutefoisS a i n t - E t i e n n ee n18 2 6 .L as o c i é t é .C es o n ts u r t o u t les 3 000 francs or promis parmême année, James JacksonWilliam et Charles qui en assu-le gouvernement. Ce qui luigagne son procès contre sesrèrent le développement et le per m etde rebondir à Mon- an c i e n sa s s o c i é sR o b i ne trayonnement.Une alliance matrimoniale et économique avec la famille Peugeot e William, le 2 fils de James Jack-Paul-en-Jarez, et en font un éta-Etienne, suivi, en 1851, d’une usine son, épouse en 1838, Louiseblissement métallurgique, à uneà Toga en Corse. Enfin, en 1854, Peugeot, issue d’une famille deépoque où le rail commence à seavec d’autres investisseurs, ils quincailliers et fabricants dedévelopper. En 1837, ils acquièrentfondent la société « Jackson moulins à café de Hérimoncourt,une usine à la Bérardière, en 1840,frères, Petin et Gaudet et cie, près de Montbéliard. On connaît leils prennent des parts dans l’usinecompagnie des hauts fourneaux, destin de cette famille ! Ann, sade faux de Massenet à La Terras-forges et aciéries de la marine et jeune sœur, épousera égalementse puis à Pont-Salomon. En 1842,des chemins de fer », un véritable un Peugeot, créant ainsi un vérita-les familles Jackson et Peugeotconglomérat qui deviendra le ble lien entre les familles Jacksons’allient au sein d’une société pourprincipal employeur de la Loire. En A son arrivée en France, après avoir parcouru la Flandre, la Normandieet Peugeot. Mais revenons en1857, la famille Jackson quitteexploiter deux usines dans le et le Lyonnais, James Jackson choisit Saint-Etienne. Il installeradéfinitivement la région, forteDoubs. En 1850, achat de l’aciérie1830. Les frères achètent un sa nombreuse famille au 3, de la place Marengo. Photo Pascale Bigayd’une immense fortune.des Mottetières au nord de Saint-domaine à Assailly, près de Saint-
1 LEPROGRE-DIMANCHE 21 AVRIL 2013
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