Xllles Journées juridique franco-latino-américaines (Valencia, Venezuela, 27 février-1er mars 1996) - compte-rendu ; n°3 ; vol.48, pg 681-696
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Xllles Journées juridique franco-latino-américaines (Valencia, Venezuela, 27 février-1er mars 1996) - compte-rendu ; n°3 ; vol.48, pg 681-696

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Description

Revue internationale de droit comparé - Année 1996 - Volume 48 - Numéro 3 - Pages 681-696
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1996
Nombre de lectures 76
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Xllles Journées juridique franco-latino-américaines (Valencia,
Venezuela, 27 février-1er mars 1996)
In: Revue internationale de droit comparé. Vol. 48 N°3, Juillet-septembre 1996. pp. 681-696.
Citer ce document / Cite this document :
Xllles Journées juridique franco-latino-américaines (Valencia, Venezuela, 27 février-1er mars 1996). In: Revue internationale de
droit comparé. Vol. 48 N°3, Juillet-septembre 1996. pp. 681-696.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ridc_0035-3337_1996_num_48_3_5269vingt-troisième année — N° 3 Juillet-Septembre 1996 Cent
BULLETIN DE LA SOCIETE
DE LÉGISLATION COMPARÉE
XIIIes JOURNÉES (Valencia, JURIDIQUES Venezuela, FRANCO-LATINO-AMÉRICAINES 27 février- 1er mars 1996)
Les 13es Journées juridiques franco-latino-américaines, organisées par la
Société de législation comparée en collaboration avec l'Institut de droit comparé
de l'Université de Carabobo, ont eu lieu à Valencia du 27 février au 1er mars
1996.
La séance solennelle d'ouverture s'est tenue dans l'après-midi du 27 février
à la Maison des avocats de Valencia, en présence de M. Henri Vignal, ambassadeur
de France au Venezuela. Après l'hymne national chanté par la chorale de l'Univers
ité, Mme Marie Picard de Orsini, directeur de l'Institut de droit comparé, accueille
les participants à cette réunion, puis M. Ricardo Maldonado, recteur de l'Université
de Carabobo, exprime quelques mots de bienvenue. C'est ensuite M. José Guil-
lermo Andena, ministre de la décentralisation, qui prononce le discours inaugural
officiel de ces Journées franco-latino-américaines tenues pour la première fois au
Venezuela, en l'absence de M. Rafael Caldera Rodriguez, président de la Républi
que vénézuélienne, empêché au dernier moment de participer à cette manifestation.
Au nom de la Société de législation comparée ' , son secrétaire général, le Pr Xavier
Blanc- Jouvan remercie le comité d'organisation vénézuélien de son accueil. Puis
la Chorale de l'Université de Carabobo chante l'hymne de l'Université. Cette
séance est suivie d'une réception, avec inauguration d'une exposition de dessins
sur la région de M. Friz Küper.
1 La délégation française était composée de MM. Xavier BLANC -JOUVAN, professeur
à l'Université de Paris I, secrétaire général de la Société de législation comparée, Jean-
Pierre DUPRAT, professeur à l'Université de Bordeaux I, Mme Jacqueline DUTHEIL de la
ROCHÈRE^ professeur à de Paris II, André LUCAS, professeur à l'Université
de Nantes, Etienne PICARD, professeur à l'Université de Paris I, Jacques ROBERT, membre
du Conseil constitutionnel, président du Centre français de droit comparé, président honoraire
de l'Université de Paris II, Georges ROUHETTE, professeur à l'Université de Clermont-
Ferrand, Mme Aliette VOINNESSON, secrétaire général adjoint de la Société de législation
comparée. 682 REVUE INTERNATIONALE DE DROIT COMPARE 3-1996
Les journées des 28 et 29 février et du 1er mars furent consacrées aux travaux
de cette rencontre dont un compte rendu est publié à la suite. Ces séances furent
suivies par une très nombreuse assistance, où participèrent des juristes vénézuéliens
renommés ainsi que de nombreux étudiants de diverses universités du pays. Des
échanges fructueux et des questions, parfois même assez directes, permirent de
mieux comprendre les problèmes rencontrés dans l'autre pays et d'apprécier les
solutions apportées. Bien entendu de nombreux contacts personnels eurent lieu
au cours des différentes manifestations organisées à l'occasion de ces Journées :
concert au ravissant théâtre municipal de Valencia, par l'Orchestre symphonique
de Carabobo, composé en grande partie d'étudiants de l'Université, soirée de
musique latino-américaine.
Mme Virginie Lors de la Sucheni, cérémonie doyen de clôture de la Faculté après la de remise droit des de diplômes l'Université aux de participants, Carabobo
et M. Edgar Rolando Smith, secrétaire général de l'Université de Carabobo, firent
un rapide bilan de ces Journées très riches tant du point de vue scientifique que des
rapports humains. En outre, c'est à l'occasion de ces Journées que fut officialisée la
création de l'Association vénézuélienne de droit comparé sous la présidence de
M. José Rodriguez U.
Il peut sembler banal de remercier les organisateurs vénézuéliens de ces
Journées, mais toute la délégation française a su apprécier la solennité de l'occasion,
la chaleur et l'amitié manifestées par tous les participants, leur intérêt pour la
France et surtout la parfaite organisation de cette manifestation due à Mme Picard
de Orsini et à toute son équipe. Les relations instaurées entre l'Institut de droit
comparé de Valencia et la Société de législation comparée doivent d'ailleurs se
poursuivre puisqu'un accord de coopération a été signé à cette occasion.
SEANCES DE TRAVAIL
1. Méthodologie et enseignement du droit comparé
Mrae Marie Picard de Orsini, directeur de l'Institut de droit comparé de l'Uni
versité de Carabobo, présente la première contribution centrée sur une vision
générale de l'enseignement et du droit comparé à l'Université de Carabobo. Dans
un monde où les relations internationales sont de plus en plus étroites et fréquentes,
l'ouverture sur le monde extérieur et les différents systèmes juridiques est primor
diale et le droit comparé a un rôle indispensable à jouer à cet égard. Or l'enseigne
ment du est assez récent en Amérique latine, aussi le rapporteur
insiste-t-elle sur l'importance d'une réunion comme ces Journées. Elle manifeste,
cependant, son étonnement devant la vision purement nationale de certains
chercheurs ou praticiens à notre époque.
Puis le rapporteur expose l'évolution de l'Institut de droit comparé de Valenc
ia, fondé en 1958 par le DrJosé Rodriguez U., et qui de son rôle de centre de
recherche s'est orienté récemment vers une activité d'enseignement du droit com
paré avec la création de 32 séminaires à la Faculté de droit de Valencia et
l'organisation de rencontres internationales. En outre, Mme Picard de Orsini
annonce que cette réunion va être l'occasion de la création de l'Association
vénézuélienne de droit comparé pour permettre une plus large participation des
juristes vénézuéliens dans le consensus international et plus particulièrement au
moyen du droit comparé.
Le Pr Georges Rouhette, de l'Université de Clermont-Ferrand, déclare qu'il
se concentrera sur les problèmes généraux de l'enseignement et de la recherche,
d'un point de vue méthodologique et en cherchant plus à poser les questions qu'à BULLETIN DE LA SOCIETE DE LEGISLATION COMPAREE 683
résoudre les problèmes. En ce qui concerne l'enseignement, il serait souhaitable
qu'il ne soit pas dispensé de la même manière aux étudiants nationaux qu'aux
étudiants étrangers, car les besoins ne sont pas les mêmes ; la question qui se
pose dans ce contexte étant celle de la formation des enseignants. On peut, d'autre
part, envisager de compléter l'enseignement du droit national par des aperçus
de droit comparé ; les praticiens, eux-mêmes portent un intérêt aux expériences
étrangères. L'intervenant estime pourtant que rien ne peut remplacer l'expérience
acquise dans les pays étrangers.
En ce qui concerne la forme d'enseignement, il estime que celle des grands
systèmes juridiques, trop encyclopédique, n'est pas recommandable. Un enseigne
ment formateur est celui de l'introduction au droit d'un pays (sources, système
juridique, catégories de droit, etc.) au moyen d'un cours magistral et de séminaires
avec documents. Il y a cependant un postulat préalable, en effet l'étude d'un droit
étranger suppose que l'on connaisse la langue du pays. En outre, pour ce qui est
de la terminologie, c'est à l'étude d'un système

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