Les PME qui grandissent : Qui sont-elles ? Pourquoi sont-elles si performantes ?
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"Les PME sont des entreprises “décidément pas comme les autres”.
Observer, comprendre, anticiper et enfin aider les PME est au coeur des métiers de KPMG.
C’est dans cet esprit que KPMG, leader auprès des PME avec 20% de part de marché,
réalise régulièrement des études pour interpréter les évolutions de marché de ces entreprises.
Beaucoup d’attentes s’expriment envers les PME, car elles sont le tremplin de notre
économie et le principal vivier de nos emplois.

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Publié le 07 juin 2011
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Langue Français
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Extrait

Les PMEqui randissent
Qui sont-elles ?
Pourquoi sont-ellessi performantes ?
kPMg S.A.
Les PME sont des entreprises “décidément pas comme les autres”.
Observer, comprendre, anticiper et enfin aider les PME est au cœur des métiers de KPMG.C’est dans cet esprit que KPMG, leader auprès des PME avec 20% de part de marché,réalise régulièrement des études pour interpréter les évolutions de marché de ces entreprises.Beaucoup d’attentes s’expriment envers les PME, car elles sont le tremplin de notreéconomie et le principal vivier de nos emplois.
Sont-elles armées pour tenir ce rôle prééminent ?
Après avoir publié une première étude en 2007 sur les caractéristiques propres auxentreprises familiales, qui se distinguent par leurs performances et leur mode demanagement, nous avons décidé de publier en 2008 une seconde étude sur les PMEqui grandissent, ces entreprises qui surperforment, avec une croissance quatre foissupérieure à la croissance moyenne dans leur secteur d’activité sur cinq ans.
10% des PME françaises sont des PME qui grandissent, elles représentent donc une partnon négligeable de notre tissu de PME en France.
Quelles sont-elles ? Quel est le profil de ces chefs d’entreprises qui grandissent ?Quelles stratégies appliquent-ils ?
Nous avons cherché à comprendre ce qui les différencie des autres entreprises.
Nous confirmons à travers cette étude qu’il n’y a pas de modèle unique de croissance pourles PME, mais plusieurs chemins selon la stratégie des dirigeants et l’histoire des entreprises.
Jacky Lintignat
Directeur généralKPMG S.A.
RemerciementsKPMG tient à remercier l’ensemble du comitéde pilotage de cette étude et tout particulièrementHenry Savajol, Directeur des études Oséo etDaniel Darmon, Directeur délégué au développementde l’entreprise à la CCIP, qui ont participé activementà la réalisation de cette étude.
Méthodologie
Les PME qui grandissent, de véritables locomotives de l’économie nationale
Les PME qui grandissent ne constituent pas un modèle unique !
Des dirigeants au profil homogène
Deux leviers communs : l’internationalisation et un endettement fort
Deux facteurs constants : l’innovation et l’organisation des process
L’ouverture du capital : une opportunité encore peu répandue
La globalisation des marchés entraîne des mouvements de concentration
Conclusion
KPMG en un regard
p. 4
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p. 27
5tnessiranduigMEqesPneLtidssrgnauqi4seLEMP
Évolution entre 1997 et 2006 du poids des catégories d’entreprises suivant quatre critères (en %)Nombre Total du bilan Dettes financières Dettes bancaires1997 2006 1997 2006 1997 2006 1997 2006Microentreprises23,7 21,5 1,4 0,9 1,4 0,9 2,2 2,1Micro indépendantes21,6 16,1 1,3 0,6 1,2 0,6 2,0 1,5Micro d’un petit groupe1,7 4,2 0,1 0,2 0,1 0,2 0,2 0,4Micro d’un grand groupe0,4 1,2 0,0 0,1 0,0 0,1 0,0 0,1ePnettriteepsr isete smoyennes  70,0 66,4 22,2 13,9 19,0 10,1 32,7 24,6PME indépendantes55,4 34,0 14,0 4,2 12,1 3,0 21,7 8,7PME d’un petit groupe11,0 20,8 5,4 5,1 4,5 3,6 7,9 9,1PME d’un grand groupe3,6 11,7 2,9 4,7 2,4 3,5 3,2 6,7Grandes entreprises3,4 3,6 56,2 49,8 50,9 39,1 44,3 40,4GE indépendantes1,4 0,3 10,1 1,4 9,0 1,2 11,5 1,6GE d’un petit groupe0,2 0,2 1,0 0,5 1,0 0,5 1,6 0,8GE d’un grand groupe1,8 3,1 45,1 47,9 40,9 37,4 31,2 37,9Total hors holding97,1 91,5 79,8 64,6 71,3 50,1 79,2 67,1Holdings2,9 8,5 20,2 35,4 28,7 49,9 20,8 32,9Total100 100 100 100 100 100 100 100Nmoillimarbdres sd eet umroosntants en 146 337 173 105 1 737 3 665 411 892 160 234Tableau extrait du bulletin N°165 de la Banque de France, page 32.Champ : entreprises de plus de 0,75 million d’euros de C.A. ou 0,38 million d’euros d’endettement bancaire.
PME indépendantesC.A. < 50 M - effectif < 250 personnes - bilan < 43 MPME de petits groupesC.A. < 50 M - effectif < 500 personnes - 5 filiales maximumPME de grands groupesC.A. < 300 M
Les 1 831 PME qui grandissent2324661 133
Une approche quantitativeEn utilisant la méthodologie de segmentation des entreprises du bulletin N°165 de la Banque de France eten s’appuyant sur leurs données couvrant cinq années de 2001 à 2006, KPMG a analysé 1 831 entreprises qui grandissent :Les￸PME￸indépendantes￸: C.A. inférieur à 50 M,effectif inférieur à 250 personnes et total du bilan inférieur à 43 M.LesPMEdepetitsgroupes: C.A. inférieur à 50 M,maximum 5 filiales et effectifs cumulés inférieurs à 500 personnes.LesPMEdegrandsgroupes : C.A. inférieur à 300 M.
Qui sont les PME qui grandissent ?•￸L￸￸es entreprises retenues pour l’étude ont un chiffre d’affaires compris en 10 et 300 millions d’euros et ont connuune croissance 4 fois supérieure à la croissance moyenne dans leur secteur d’activité sur cinq ans.C￸￸ ￸es entreprises représentent aujourd’hui 10% des entreprises de l’économie française, elles ont et vont avoirà l’avenir une influence non négligeable sur la création de richesse et la création d’emplois en France.
Méthodologie
L’augmentation du nombrede PME se poursuit dansle paysage français.Selon l’Observatoire des PMEd’Oséo, elles étaient2 284 000 en 2000 et2 650 000 en 2006, soit 16%d’augmentation en six ans.
Une approche qualitativeLes consultants de KPMG ont mené 200 entretiens approfondis avecles dirigeants des PME qui grandissent pour mieux comprendre leur étatd’esprit, leurs priorités, leur stratégie et leur vision de l’avenir.Ces entretiens se sont déroulés entre avril et juillet 2008.L’étude cherche à mieux comprendre les modes de fonctionnement deces dirigeants et leur profil :Quelsliensentreleurvie,leurhistoireetcelledelentreprise?Quelmodedefonctionnementhumain,nancieretcapitalistique?Quelmodèleetquellestratégie?
Évolution du C.A. en KE2001 2002 2003 2004 2005 2006 croissancePME qui grandissent10 122 12 914 15 275 18 221 21 360 25 599 + 153%CAC 4024 079 630 24 073 847 22 737 886 23 381 530 25 825 850 28 923 948 + 20%SBF 2506 474 818 6 542 291 6 300 897 6 314 703 6 882 748 7 648 372 + 18%SBF 250 : analyse des entreprises ayant publié leurs comptes sur la période 2001-2006“Réaliser une forte croissance dans un secteur très traditionnel,c’est le pari qu’on a fait. Je suis fière de notre réussite, car nousapportons la preuve que ça peut marcher dans tous les secteurs.”  FlorenceM.Dirigeanteduneentreprisedeconstruction decheminéesRégiondeBlois
Cette moyenne masque cependant des disparitésimportantes au sein des PME qui grandissent. Les types de performancepeuvent être très différents. On peut ainsi observer un écart type très fort,lié à des taux de croissance allant du simple au double.
Des entreprises qui ont une croissance exceptionnelle...Avec un chiffre d’affaires enaugmentation de 153% entreUn rythme exceptionnel de croissance 2001 et 2006, ces PME ontun rythme remarquable decroissance.Ce chiffre est impressionnant,si on le compare par exempleà la croissance de l’économiefrançaise sur la même périodequi a été d’environ 9%.(Source : INSEE)  Ainsi, ces “locomotives”économiques ont eu une vitessede développement seize foissupérieure à celle de la richessenationale.
“J’ai appris en marchant à bâtir mon entreprise qui a doublé  de taille tous les deux ans. Il nous faut rester compétitifs surle plan créatif, mais aussi sur le plan de la gestion car sans celail n’y a pas de croissance.”  JeanC.DGduneentreprisedejeuxvidéosRégiondeNantes
Les￸PME￸qui￸grandissent,￸de￸véritableslocomotives￸de￸l’économie￸nationale
C.A. moyen (millions d’E)
...très supérieure à celle des entreprises cotéeslUens ee cntoremppriasreaiss ocno taévees cv i ent encore Évolution du C.A. (base 100)souligner leur vitalité exceptionnelle300dans un contexte de croissancegénérale modérée.250 Ces PME ont progressé huit fois200plus que les grandes entreprisesde référence de notre pays.150Les courbes des entreprises du100CAC 40 et du SBF 250 sont desmoyennes. Il existe au sein même50de ces entreprises des différencesde croissance très fortes.0Ainsi, certaines d’entre elles2001 2002 2003 2004 2005 2006epelleusv eanuts êsit rce ocmonmsei ddéersé eesn t reprises PME qui grandissentqui grandissent.CAC 40SBF 250Base 100 = C.A. moyen 2001
7tnessidnargiuqEPMsLentseisndgarqiuPEMLse6
Les8gardnsiPEMqiuiquEPMsLentsetnessidnarg9
...et encore plus marquée chez les indépendantsParmi les trois sous-groupes que forment les PME qui grandissent, ce sont les indépendantes qui se distinguentavec la meilleure performance : une croissance record de plus de + 162% sur la durée de l’étude.Si les PME qui grandissent de grands groupes et de petits groupes obtiennent une croissance moins rapide,elle est tout de même très soutenue avec + 115% et + 131% respectivement sur cette même période.
Unecroissanceliéeàlhistoire62,5% des PME qui grandissent se sont développées de façon régulière selon une stratégie prédéfinie.Pour 29,2% d’entre elles, la croissance a été réalisée au coup par coup, suivant les aléas de l’histoirede l’entreprise (succession, changement de direction...).Enfin, 8,3% de ces entreprises retrouvent une croissance après quelques années de difficultés allant jusqu’audépôt de bilan, croissance qu’elles retrouvent grâce à la pugnacité de leur dirigeant.Dans la grande majorité des entretiens, les dirigeants nous ont fait part de caps de développement de leurentreprise. Les entreprises qui grandissent ont toutes, à un moment de leur histoire, dû prendre, à différentsniveaux, des virages qui n’impliquaient pas forcément de grandes ruptures mais apparaissaient commeindispensables : se recentrer sur son cœur de métier, se positionner sur un nouveau marché, changer desystème d’information, s’internationaliser...
Une croissance supérieure à celle des PME familiales...lLeesu rdsi sptienrgfouremnta ndcees sa ruetrmeas rqPuMaEb,l e s  Évolution du C.A. (base 100)notamment des PME familiales300étudiées en 2007, qui ont elles aussiune croissance supérieure250aux entreprises du CAC 40 et duSBF 250.200Néanmoins, les entreprises familiales150sont fortement représentées dansles entreprises qui grandissent.100Cette donnée nous conduit à l’idéequ’il n’y a pas de “modèle” mais50 bien des stratégies, des moteurs etdes leviers de croissance dont0200120022003200420052006certaines PME familiales se sontemparées pour obtenir une fortePME qui grandissentcroissance.PME familialesBase 100 = C.A. moyen 2001
Évolution du C.A. en KE2001 2002 2003 2004 2005 2006 croissancePME qui grandissent10 122 12 914 15 275 18 221 21 360 25 599 + 153%PME familiales14 331 14 544 14 858 16 004 17 120 18 038 + 26%
“Ce marché était en plein expansion : j’y suis allé, j’ai travaillé,j’ai grandi et je continue l’aventure avec une diversificationde mon activité prévue à deux ans.” PierreM.DGduneentreprisedetéléphonieRégionPoitou-Charentes
Une croissance pérenneUnecroissancedurableObservées sur la période de 2001 à 2006, les PME qui grandissent installent au fil des années leur croissance.Si l’année 2003 est l’année où toutes les entreprises ont enregistré le moins de croissance avec même unedécroissance pour les entreprises du CAC 40 et du SBF 250, les PME qui grandissent maintiennent leur rythmede progression.À titre de comparaison, selon notre étude réalisée en 2007, les PME familiales ont connu une vraie stagnationdans la période 2001-2003 et sont en décélération depuis 2004.
“L’entreprise que j’ai rachetée avait une image nationale mais étaitmoribonde. J’ai développé une expertise nouvelle et, en cinq ans,j’ai multiplié mes résultats par 50.”  FrancisP.DirigeantduneentreprisedimprimerieRégionparisienne
La deuxième partie de l’année 2008 voit un contexte économique et social qui pèse sur le moral des dirigeantsd’entreprise. L’indice de vitalité de l’ensemble des PME est moins bon qu’au début de l’année.Cependant, la perception de l’efficacité des mesures d’aides gouvernementales semble bonne.La situation économique dégradée dans laquelle évoluent les entreprises depuis l’automne 2008 aurades conséquences non négligeables sur celles qui grandissent. La mobilisation de l’ensemble des acteurs privéset publics devra constituer un appui important auprès des dirigeants pour qu’ils conservent leur optimisme etleur confiance dans une période de ralentissement et de resserrement du crédit.Il est nécessaire de préserver l’état d’esprit volontairement conquérant des dirigeants pour leur permettrede poursuivre leur croissance exceptionnelle. N’oublions pas non plus que les crises présentent des opportunitésd’augmentation de la croissance, gageons que nos dirigeants d’entreprises qui grandissent sauront les saisir etque leurs partenaires financiers accepteront de les accompagner.
“C’est plus fort que moi, je ne peux pas m’empêcher d’avoirenvie de faire des affaires.Un train lancé à vive allure ne s’arrête pas net. Les modèlesde nos précédentes croissances nous amènent en permanenceà développer nos activités. DanielG.PrésidentduneentreprisedeproduitsélectroniquesNancy
...et permet un grand optimisme des dirigeantsLqau i cgornanadniscsee dnta ness tl saovliedneir  : d4e2s, 6di%ri gdeeannttrse  deeu cx epsr éPvMoiEe n t  Prévision6d0,e4 %croissance des dirigieantsune hausse de leur croissance dans les trois ans à veniret 17,8% envisagent même une forte hausse.Aujourd’hui, alors que la tonalité générale est à la prudenceface à la crise économique, l’état d’esprit des dirigeants desPME qui grandissent est à la poursuite de leur performance.Leur vision est très optimiste avec un taux de confiance dansl’avenir très fort. Elle révèle des dirigeants “qui y croient” etqui souhaitent poursuivre leur croissance, ne se laissant pasemporter par un pessimisme ambiant dans une conjoncturemoins favorable.forte hausse hausse stable baisse nsp
+ 544%
Tous les secteurs d’activité ont vu leur profitabilité augmenter fortement, mais la rentabilité financièrela plus élevée est incontestablement dans les secteurs du service aux entreprises, du serviceaux particuliers et dans l’immobilier avec des taux de 36%, 20,2% et 19,6%, respectivement,entre 2001 et 2006.
Cette dynamique de croissance rime avec l’amélioration régulièredes résultats financiers...Les entreprises sont simultanémentRentabilitédesPMEquigrandissentcapables de conquérir desnouveaux marchés et de dégagerMilliers d'%des profits en augmentation.1 500Durant t ri observée,les résultoauttse  lan apnécieordse  de ces  1 250entreprises ont été en progression.1 000Si nous observons la courbe de750la rentabilité, la croissance desrésultats nets des PME qui500grandissent est de + 544%.Profitabilité supérieure à250la moyenne des PME.0De plus, parmi nos PME qui2001 2002 2003 2004 2005 2006grandissent, ce sont celleslqa uip lount maonindse  daeu gqumiennztea tainosn  qduei   ont  Résultat d’exploitation moyenleur psr ogrtabilité.Résultat net moyen
Dès le début de leur croissance, les entreprises qui grandissent ont su structurer leur organisation.Ceci leur a permis de maintenir un niveau élevé de retour sur investissement. Cette capacité financière leur permetde continuer à assurer le financement de leur croissance. Les entreprises qui grandissent sont saines et elles sontintrinsèquement bien organisées.
“La croissance n’empêche pas la génération de revenus.Cela confirme la cohérence de notre stratégie entrenos investissements et notre portefeuille actuel de produitset de services.”  EliseC.DGduneentreprisedebiensdéquipementsRégiondeLille
110Le1rgiidnaMPsuqEPMEquissentLesestngardnsi
31ntisserandiugEMqsePneLtssdiangriquEPMseL21
On remarque par ailleurs que 36,6% des PMEDate de création des PMEqui grandissent ont été transmises au moinsune fois pendant leur histoire, alors que les PMEAvant 1900familiales l’ont été pour 45% d’entre elles(étude 2007).1900 à 1920Les entreprises qui grandissent cassent tousnos présupposés. Elles ne sont ni jeunes, ni vieilles,1921 à 1950elles sont mûres et ont déjà vécu une histoire quileet sl eau lre  cpolnuqs usêotue.v eEnllte rse snfoonrtc aénesc rdéaens sd laenusr  lset rpataéygsiaeg e 1951 à 1970économique français tant par leur âge, que par lessecteurs qu’elles occupent. Leur ancienneté ne1971 à 1990 détermine en rien le niveau de leur croissance.Les PME qui grandissent ont souvent eu au cours1991 à 2000de leur histoire, plusieurs dirigeants à leur tête.Ceux-ci évoquent d’ailleurs souvent dans leursAprès 2000préoccupations, la transmission de l’entrepriseou l’ouverture de celle-ci à des capitaux extérieurspour la pérennité de l’activité pour laquelle ils se sontlargement investis.
0% 10% 20% 30% 40% 50%PME qui grandissentPME familiales
Le tissu entrepreneurial français compteaujourd’hui 3 millions d’entrepriseset le nombre de créations d’entrepriseest de 330 000 par an.Ce nombre n’a pas varié depuis dix ans,ainsi nous pouvons dire que ces entreprisesse renouvellent en moyenne tous les neuf anset demi. Les entreprises qui grandissentsavent croître et donc perdurer.
Les￸PME￸qui￸grandissentne￸constituent￸pas￸un￸modle￸unique￸!
Elles opèrent partout et dans tous les secteursIl n’y a pas, à proprement parler,de domaines d’activité spécifiquementReprésentativitédessecteursporteurs de croissance, la répartitionAgriculture et alimentationsectorielle des entreprises étudiéesBiens de consommationest identique à celle de toutes les PME.BiensdéAquutiopemmobeilnteBiens intermédiairesCette distribution régulière dans tousÉnergieles types de petites et moyennesConstructionCommercelean strtreupcritsuers, quellei nqduiqeune  sqoiut el ac tea islloen to u Transportse, nousImmobilierplutôt leurs dirigeants ou leurs modesServices aux entreprisesde développement qui sont les clésServices aux particuliersde leurs performances.Éducation, santé, social0% 5% 10% 15% 20% 25%
Elles ont en moyenne la trentaine mais avec des disparités fortesPlus jeunes que les entreprises familiales dont l’âge moyen est de 47 ans, ces PME ont en moyennevingtneuf ans.Néanmoins, une part importante d’entre elles avaient moins de quinze ans en 2006 (46%) et sontparticulièrement dynamiques : ce sont celles qui enregistrent les meilleures croissances.Mais il y a aussi 11% de “vétérans” de la croissance, des entreprises dont l’origine remonte à près d’un siècle !“Il est primordial de maintenir la culture de l’entreprise,malgré le développement de la croissance etl’externalisation des équipes.Tous les salariés vivent une aventure. La cohésiondes équipes, qui est fondamentale, garantit la suitede notre croissance.”  OlivierB.Dirigeantduneentreprisedepeinture RégiondeBordeaux
15tenssdianntLesPMEquigrEMqiugardnsies14LPes
“Celui qui a peur de prendre des risques va reculer.Mais nous ne sommes pas dans le pari : la prise de risqueest mesurée rapidement pour lancer l’action.”  GrégoireP.PDGduneentreprisedepackagingRégiondeMulhouse
Considérez-vous “aimer prendre des risques” ?Hier Aujourd’hui DemainOui80,70% 78,70% 74,60%Non15,20% 16,20% 16,20%Non réponse4,10% 5,10% 9,10%
UneattitudevolontaristeLa volonté qui accompagne la prise de risque est un élément moteur de nos dirigeants et une des clésde leur performance : ils sont plus de 60% à être dans une stratégie de conquête. Ils sont optimistes surles perspectives de croissance future car, pour eux, “la croissance entraîne la croissance”. Plus de 66% d’entreeux planifient une hausse de leur chiffre d’affaires dans les trois ans à venir. Ils sont, néanmoins, conscients dela difficulté de développer une activité dans un environnement très concurrentiel et identifient les principauxrisques qui, selon eux, viennent de la conjoncture et de la concurrence directe.
“La création de l’entreprise m’a semblé naturelle,sans en réaliser l’ampleur !La constance est capitale, sans une forte déterminationje ne sais pas si je serais allé au bout de l’aventure .”  MathieuL.DGduneentreprisedeportesClermont-Ferrand
Des dirigeants de tous âges et de tous niveaux de formationLâgemoyendudirigeantest de cinquante ansContrairement à un préétabli é,Âge du dirigeanterronles dirigeants des PME qui grandissentont,Plus de 75 ansen effet, une cinquantaine d’années en moyenne,comme les dirigeants des PME familiales.60 à 75 ansIls sont, pour la moitié d’entre eux, à ce postedepuis plus de neuf ans et 54% ont pris les50 à 59 ansrênes de l’entreprise à sa création.40 à 49 ansL’âge du “capitaine” n’est donc pas un facteurd’érosion de la croissance. Les dirigeantsrencontrés tout au long de cette étude nous30 à 39 anstémoignent de leur capacité à “voir autrement”.Ils ne sont pas enfermés dans desMoins de 30 ansproblématiques internes, mais ils se confrontentaux marchés. Être leader n’est pas une chance,0% 10% 20% 30% 40% 50%c’est la pertinence de leur modèle. Identifier lesopportunités est une démarche commune àandissentde nombreuses PME mais analyser lesPME qui gropportunités en les abordant de façon plus largePME familialesqu’une pure évidence de retombéescommerciales à venir est une vraie philosophied’action. Nos dirigeants d’entreprise quigrandissent ont une philosophied’entrepreunariat contraire à des actions àcourte vue, ils insèrent leurs démarches dansune perspective de développement organisée.DesparcoursdeformationhétérogènesLes entrepreneurs qui gagnent ont des formations très différentes et se définissent eux-mêmes commedes “professionnels en formation permanente.”62,5% des chefs d’entreprise interrogés ont une formation bac + 4 ou plus, et 13,5% d’entre eux sontautodidactes. Ils ont le plus souvent déjà exercé une fonction de direction, même brièvement.
“Dépoussiérer, moderniser, tirer les acteurs vers le haut,bousculer l’organisation et, avec le succès, faire adhérer.Plus une équipe est impliquée, plus elle performe, et plus uneentreprise performe, plus les acteurs de ce succès sont stimulés.”  Jean-PierreA.Présidentduneenseignecommerciale RégiondAix-en-Provence
Des attitudes conquérantes qui portent vers la performanceLegoûtdurisquePrendre des risques et saisir des opportunités sont les leitmotivs qui animent nos dirigeants, 80,5% l’ont faitdans le passé et 74,5% l’envisagent comme nécessaire pour l’avenir de leur entreprise.
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