Entreprendre, pourquoi - La creation d entreprise - Projets et ...
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Entreprendre, pourquoi - La creation d entreprise - Projets et ...

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Langue Français

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Créer, pourquoi ?
21
Entreprendre, pourquoi ?
Si l’on se réfère au sondage IFOP/APCE de janvier 2000,
près d’un tiers des Français en activité jugent que la
création d’entreprise est un parcours riche dans une vie
professionnelle ; mais 7 % seulement envisagent de créer
dans les 2 ans à venir. Cette envie est loin d’être unanime
au sein des actifs : par exemple, les salariés des très
petites entreprises (moins de 10 salariés) manifestent
beaucoup plus leur certitude à créer que ne le font les
salariés des entreprises d’au moins 50 personnes. Autre
exemple encore, celui mis en lumière par l’enquête
CCIP/HEC Junior d’octobre 1999 auprès d’étudiants
européens interrogés sur leur intérêt à créer : le fait de
vivre
dans
un
contexte
de
tradition
familiale
entrepreneuriale suscite nettement plus d’intérêt à la
création d’entreprise.
L’environnement dans lequel chacun vit influence donc
nettement le fait ou non de créer et le type d’entreprise
créée. En définitive, la représentation de la création par
son géniteur provient de sa représentation du « monde
»
et de la place qu’il s’emploie à y occuper. Cette
représentation contribue à définir le type de projet, son
développement et l’affrontement qu’il va connaître face
aux dures réalités du marché, de la concurrence, des
contraintes réglementaires, etc., conditionnant la faisabilité
et la viabilité, dans le temps, de son projet.
A
u
-delà de l’intérêt à la création, du contexte favorable ou
non à l’acte d’entreprendre, approchons les motivations
des créateurs telles qu’ils les ont exprimées. Selon le
panel SINE 1998 de l’Insee, 55 % des nouveaux chefs
d’entreprise déclaraient avoir créé par goût d’entreprendre,
ou encore par envie d’être indépendant, d’être à son
compte (que d’expressions de réalités différentes pour un
même item !). Un tiers des créateurs mettaient en avant
l’opportunité de créer (très largement ceux ayant repris
une entreprise). Un autre tiers précisaient avoir créé leur
entreprise parce que se trouvant alors sans emploi (mais
la majorité d’entre eux disaient avoir choisi de créer, non y
avoir été contraints). Seulement 15 % l’ont fait avant tout
au regard d’une idée nouvelle. Ceci voudrait
-il dire que la
priorité de l’intégration dans la concurrence est accessoire
pour la plupart des nouveaux dirigeants ?
Ces différentes expressions montrent combien la création
n’est pas homogène. Son analyse doit faire appel à une
typologie
pertinente : choix d’un statut
– celui
d’indépendant aux côtés de la priorité donnée à une
logique, celle de l’entreprise
« libérale » –, ou encore
reproduction d’une façon de s’insérer dans la société face
à la conquête de sa place par l’innovation dans un
contexte concurrentiel.
Cette diversité implique des modalités spécifiques
d’intervention des accompagnateurs et conduit à définir
des mesures d’appui adaptées aux différences culturelles
de
ces
populations.
Comment
l’appréhender
statistiquement ? Cette intervention permettra d’aborder
cette question.
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