Épargne Crédit - Activité de crédit soutenue en 2011
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Épargne Crédit Activité de crédit soutenue en 2011 En Guadeloupe, le dynamisme de Le crédit-bail se redresse (+1,1 % Dans un contexte d’amélio- l’activité de crédit est porté par les en- contre +0,7 % en 2010), refet d’une ration progressive de l’envi- treprises dont l’encours (3,6 milliard amélioration de l’activité dans le ronnement économique, en d’euros ) a progressé de 8 % en 2011, commerce. Le recours aux crédits contrastant avec une d’exploitation continue Guadeloupe, la conjoncture année 2010 peu dy- en revanche à diminuer Des crédits aux monétaire et fnancière a été namique (+1,7 %). (-7,5 % sur un an contre entreprises en forte caractérisée par une activité Pour comparaison, en -11,4 % en 2010). Les croissancede crédit soutenue et une France métropolitaine, entreprises du départe- l’activité de crédit aux ment ajustent, comme amélioration de la sinistralité. entreprises augmente de 4,4 % sur un en 2009 et 2010, leurs charges et La progression des encours an. Cette évolution provient essentiel- limitent leur recours aux crédits de est notamment portée par lement de la croissance des crédits court terme (-10,1 %). Après une immobiliers (1,8 milliard d’euros).

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Épargne Crédit
Activité de crédit
soutenue en 2011
En Guadeloupe, le dynamisme de Le crédit-bail se redresse (+1,1 % Dans un contexte d’amélio-
l’activité de crédit est porté par les en- contre +0,7 % en 2010), refet d’une ration progressive de l’envi-
treprises dont l’encours (3,6 milliard amélioration de l’activité dans le
ronnement économique, en d’euros ) a progressé de 8 % en 2011, commerce. Le recours aux crédits
contrastant avec une d’exploitation continue Guadeloupe, la conjoncture
année 2010 peu dy- en revanche à diminuer Des crédits aux monétaire et fnancière a été
namique (+1,7 %). (-7,5 % sur un an contre entreprises en forte caractérisée par une activité Pour comparaison, en -11,4 % en 2010). Les
croissancede crédit soutenue et une France métropolitaine, entreprises du départe-
l’activité de crédit aux ment ajustent, comme amélioration de la sinistralité.
entreprises augmente de 4,4 % sur un en 2009 et 2010, leurs charges et
La progression des encours an. Cette évolution provient essentiel- limitent leur recours aux crédits de
est notamment portée par lement de la croissance des crédits court terme (-10,1 %). Après une
immobiliers (1,8 milliard d’euros). baisse marquée en 2010 (-20 %), le le fnancement de l’immobi -
Après une hausse modérée en 2010 recours aux découverts, en retrait de-lier favorisé par les niveaux
(+1,8 %), l’encours progresse de puis fn 2008, se replie à nouveau de
historiquement bas des taux 11,5 % fn 2011, dépassant de 6 points 3,4 % en 2011.
la croissance annuelle moyenne rele-d’intérêt et par les crédits
vée entre 2006 et 2010. À fn 2011, d’investissement accordés Les crédits aux ménages
les crédits immobiliers représentaient
aux entreprises. progressent de 6,5 %49 % de l’encours total porté par les
entreprises.
Les fnancements consentis aux mé -La croissance des crédits d’investisse-
nages guadeloupéens (2,9 milliards ment s’accélère également en 2011,
d’euros) progressent plus modéré-de 7,7 % sur un an contre +5,2 % en
ment que ceux consentis aux sociétés 2010, pour atteindre un encours de
non fnancières. Leur rythme de crois -1,5 milliard d’euros. Cette évolution
sance, quoique soutenu, décélère reste inférieure aux taux de croissan-
(+6,5 % après +8,2 % en 2010). Le ce à deux chiffres des années 2006 à
taux de croissance de l’encours des 2008. Les crédits à l’équipement en
crédits à la consommation reste positif e fnancement de l’économie guade - particulier augmentent de 9 % en
(+4 %), mais en léger retrait par rap-L loupéennne par le système bancaire 2011 (après +6,1 % un an plus tôt). En
port à l’année précédente (+5,3 %).reste dynamique en 2011 : l’encours revanche, l’encours des crédits d’équi-
Le fnancement de l’habitat des mé -des crédits sains consentis par les éta- pement des entrepreneurs individuels
nages reste bien orienté malgré un lé-blissements bancaires atteint 7,7 mil- recule pour la troisième année consé-
ger ralentissement. Favorisé comme en liards d’euros, en hausse de 7 % sur un cutive (-3,4 % après -4,1 % en 2010 et
France métropolitaine par les niveaux an (+504,1 millions d’euros ) après une -3,2 % en 2009).
historiquement bas augmentation de 6,5 % en décembre
des taux d’inté-2010. À titre de comparaison, en France Répartition de l’encours sain par nature en
rêt, l’encours (1,9 métropolitaine, l’augmentation était de Guadeloupe au 31 décembre 2011
milliard d’euros et 5,3 % sur un an à fn décembre 2011.
65,7 % de l’ensem-L’ensemble des catégories de crédits Unité: % et million d’euros
ble des crédits aux augmente, à l’exception des
ménages guadelou-d’exploitation qui se replient à nou-
péens) progresse de veau, toutefois moins nettement que
7,9 % après une les années précédentes (-1,7 % après
hausse de 9,8 % un -10,9 % en 2010 et -13,4 % en 2009).
an plus tôt. Cette Les entreprises demeurent les princi-
évolution demeure paux bénéfciaires du fnancement ban -
nettement infé-caire, avec 47,4 % de l’encours sain,
rieure aux taux de suivies par les ménages (37,7 %) et les
Source : Iedom croissance à deux collectivités locales ( 10,7 %).
N° 75 - Guadeloupe - Juin 2012Épargne Crédit
redressent (+7,2 %) à la faveur d’un (2 945) reste en revanche stable en chiffres observés de 2006 à 2008.
relèvement de leurs taux de rémuné- glissement annuel (+0,3 %).Après une bonne performance en
ration.2010 (+12,1%), les crédits aux col-
lectivités locales augmentent de
Baisse signifcative La sinis-7,8 % en 2011 (+59 millions d’euros). Un renforcement de la
tralité de Les crédits d’investissement, 95,3 % du taux de créan- présence bancairela place-de l’ensemble, sont en hausse de
ces douteuses bancaire 5,5 %, deux fois moindre que celle
Les banques de Guadeloupe ont g u a d e - de 2010 (+12,4 %). L’encours total
ouvert de nouvelles agences et ont loupéenne s’améliore sur un an. est porté à hauteur de 85 % par les
renforcé l’implantation de guichets L’encours des créances douteuses établissements de crédit locaux.
automatiques. À fn 2011, 405 dis -brutes (597 millions d’euros)
tributeurs de billets et guichets auto-diminue, pour la première Évolution des crédits à la consommation
matiques (DAB-GAB) ont été installés fois depuis mi-2009, de et à l’habitat des ménages guadeloupéens
(+14 DAB-GAB sur un an). En cinq 9,9 %, en raison des reclas-en glissement annuel au 31 décembre
ans, le parc d’automates bancaires sements des dossiers de cer-
Unité: % s’est nettement renforcé avec l’ins-taines entreprises en encours
tallation de 132 DAB-GAB de plus sain. Le taux de créances
qu’en 2006.douteuses brutes s’élève dé-
Et le taux d’équipement en distribu-sormais à 7,2 %, en baisse
teurs de billets et guichets automati-de 1,2 point sur un an. Il
ques s’améliore : 1 105 habitants par s’agit du taux le plus faible
DAB-GAB à fn 2011, contre 1 152 en sept ans (maximum de
l’année précédente. La Guadeloupe 11,6 % en décembre 2005).
est mieux équipée que la Martini-Cette évolution va de pair
que (1 109 habitants par DAB-GAB) avec une amélioration de
Source : Iedom et l’Hexagone (1 122 habitants par la couverture du risque de
DAB-GAB) ou encore que la Guyane contrepartie : le taux de pro-
(un DAB-GAB pour 2 167 habitants).visionnement est en hausse de 5,7 Faible croissance
points et couvre 60,2 % des créances
des actifs fnanciers En parallèle, les établissements de douteuses brutes fn 2011.
crédits ont poursuivi leurs efforts En parallèle, la situation fnan -
Les actifs fnanciers, à 6,8 milliards afn de réduire leurs coûts et rendre cière des ménages continue de
d’euros, progressent (+2,5 %) moins de meilleurs services aux clientèles. s’assainir : le nombre de personnes
que l’année précédente (4,4 %), en Des conventions signées avec les so-physiques en interdiction bancaire
raison de la stagnation de l’épargne cioprofessionnels visent à réduire les (21 218) est à son niveau le plus bas
longue (+0,1 %). L’assurance-vie, délais de traitement et de décision depuis 1997 et le nombre de retrait
premier produit d’épargne à long sur les demandes de crédit, en par-de cartes bancaires est en repli de
terme des ménages, progresse de ticulier des TPE/PME, et plus globale-8,2 % par rapport à 2010.
2,5 % mais marque le pas en fn ment à renforcer la relation banques/Les indicateurs de vulnérabilité des
d’année. L’encours des dépôts à vue, entreprises.entreprises s’améliorent également.
plus du tiers des actifs fnanciers du Le nombre d’incidents de paiement
département, progresse de +0,3 % sur effets de commerce diminue tant
sur un an. A l’inverse, après deux an- Lorry HAJJAR en volume (-1,7 %) qu’en valeur
nées consécutives de baisse, les pla- Eric MORIAME(-2,8 %) en 2011. Le nombre de per-
cements liquides ou à court terme se IEDOMsonnes morales en interdit bancaire
Défnitions
Encours de crédit brut : capital restant dû en fin de période
Cr

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