Fort taux de survie des nouvelles entreprises ligériennes
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Les entreprises ligériennes créées en 1998 sont plus pérennes et créent plus d'emplois que celles de 1994. Les créateurs sont plus diplômés et ont moins souvent connu le chômage.

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Langue Français

Extrait

www.insee.fr/pays-de-la-loire
N° 220. Juin 2006
Fort taux de survie des nouvelles
entreprises ligériennes
EPUIS 2003, dans les Pays de la Loire Plus de capital pour les entreprises de 1998Les entreprises
comme en France, le taux de créationligériennes créées
Dans les Pays de la Loire, les nouvelles entre-D d’entreprises connaît une augmentationen 1998 sont plus
prises de 1998 sont au départ de plus petite taillemarquée. Il s’établit à 12,2 % en 2005 (source :pérennes et créent que celles de 1994. La part des entreprises crééesREE). Tandis qu’entre 1994 et 2002, la tendanceplus d’emplois avec moins de deux actifs augmente légèrement,est à la baisse dans la région comme en France
que celles de 1994. passant de 78 % en 1994 à 80 % en 1998 alorsmétropolitaine, le taux de création passant de
Les créateurs sont que la part des entreprises de 10 actifs ou plus11,8 % à 10,4 %. Cependant, dans les Pays de la
plus diplômés et ont diminue de 2,3 % à 1,8 %.Loire, cette décroissance est plus modérée que
moins souvent connu dans la plupart des régions puisque le taux de La structure sectorielle des créations d’entre-
le chômage. création ligérien est remonté du quinzième au neu- prises est quasiment identique entre les deux
vième rang national, ex aequo avec la Lorraine et cohortes. Les entreprises créées dans le secteur
Matthieu THIBAUDAULT
l’Île-de-France. des services sont les plus nombreuses et représen-(Université de Nantes)
Aline CLÉMOT tent en moyenne 45 % de l’ensemble des créations.
Dans les Pays de la Loire, les créations d’en-(INSEE Pays de la Loire)
treprises dites « pures », représentent la plus grande De plus en plus de créateurs préalablementDéfinitions
en emploiTaux de création : rapport entre le nombre part de l’ensemble des créations, elles progres-
de créations de l’année N et le stock sent de huit points entre 1994 et 1998, au dépend
erd’entreprises au 1 janvier de l’année N.
Taux de survie : le taux de survie à trois ou des créations dites « par reprise ». Les nouvelles Entreprises crées en 1998
cinq ans est égal à la part des entreprises entreprises ligériennes présentent un fort taux de
de la génération N encore actives lors de
ème èmeleur 36 ou 60 mois d’activité. survie à cinq ans. De plus, ce taux est en aug-
mentation, il passe de 52 % à 59 % entre les deux
Entreprises crées en 1994générations (donc entre 1999 et 2003) plaçant
ainsi la région au deuxième rang de l’HexagoneINSEE Pays de la Loire
105 rue des Français Libres en termes de pérennité des entreprises. Dans les
BP 67401
44274 Nantes cedex 2 deux cohortes, la reprise est le mode de création
Tél . : 02 40 41 75 75
Fax. : 02 40 41 79 39 le plus pérenne. En revanche, ce sont les créations 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %0 %
www.insee.fr
pures qui contribuent le plus à l’augmentation du Répartition des situations des créateurs avant la création
Directeur de la publication : Pierre MULLER dans les Pays de la Loire
taux de survie à cinq ans puisque pour cesRédactrice en chef : Emmanuellle WALRAET chômeur de plus d'un anen emploi
Contact presse : Andrée RICOLLEAU
chômeur de moins d'un an sans activitédernières, ce taux passe de 45 % pour la cohorte
Tél. : 02 40 41 77 83
Mise en page : Jean Marc CHÉNÉ de 1994 à 57 % pour 1998. source : SINE 1994 et 1998
© INSEE-2006Les entreprises créées en 1998 avec un ca- Entre les deux générations, la part des créa-
pital inférieur à 7600 euros sont moins nombreu- teurs préalablement en emploi augmente. Parmi
ses qu’en 1994. En revanche, celles ayant investi eux, les anciens artisans commerçants, employés,
entre 7600 et 15200 euros s’accroissent de étudiants ou personnes sans activité sont propor-
10 %. Pour les deux générations, deux entrepri- tionnellement plus nombreux à créer, tandis que
ses créées sur cinq sont dotées, en moyenne, la part des créateurs antérieurement cadres ou
d’un capital initial de plus de 15 200 euros. issus de professions intermédiaires baisse légè-
rement. En 1998, les anciens chômeurs repré-
L’emploi salarié dans les entreprises péren-
sentent 37 % des créateurs d‘entreprises, soit une
nes de la génération 1998 fait plus que doubler
baisse de 17 points par rapport à 1994. Ce recul
en cinq ans alors qu’il augmente de 64 % dans
touche essentiellement les chômeurs de moins
les entreprises de 1994. Cette évolution suit un
d’un an, si bien que la part des créateurs ancien-
profil différent au fil des cinq premières années
nement en emploi ou au chômage depuis moins
pour les deux cohortes. La croissance de l’em-
d’un an est quasiment stable.
ploi total est surtout significative les trois premiè-
res années pour la génération 1998. Elle est SINE 94 et SINE 98 s’inscrivent dans le cadre
du dispositif SINE (Système d’Information sur lesquasiment stable sur cinq ans pour la génération
Nouvelles Entreprises), qui a pour objectif de1994. Les créations par reprise, faiblement créa-
suivre une génération (ou cohorte) d’entreprises
trices d’emplois en 1994, deviennent plus dyna- pendant cinq ans, par le biais de trois enquêtes
miques en matière d’emploi dans la cohorte 1998. directes. La première intervient dès les premiers
mois de création, la seconde après trois ans
Plus de jeunes, plus de diplômés et moins d’activité (donc en 1997 et 2001) et la
d’anciens chômeurs chez les créateurs troisième, cinq ans après la naissance (1999 et
2003). Ces entreprises appartiennent au champ
Les deux tiers des entreprises sont créées ICS (industrie, commerce, service), excluant les
par des hommes et plus du tiers l’est par une activités financières, l’administration et
l’agriculture. De plus les enquêtes SINE nepersonne de 30 à 39 ans, ceci pour les deux
comptabilisent que les créations d’entreprisesgénérations. De 1994 à 1998, la proportion des
pures et les créations par reprise. La vague
créateurs de moins de 35 ans et de plus de
d’enquête SINE la plus récente concerne les
50 ans s’accroît. Cependant l’âge moyen de entreprises de la génération 2002, les données
l’entrepreneur reste de 37 ans pour les deux concernant l’évolution de ces entreprises à trois
ans et cinq ans, ne sont actuellement pascohortes.
disponibles.
En 1998, 45 % des créateurs possèdent un
Création pure ou « ex nihilo » : création d’un établissementdiplôme supérieur ou égal au bac contre 38 % en
économiquement actif jusqu’alors inexistant, exploitant de nouveaux
1994. Cependant les titulaires d’un CAP, BEP, moyens de production.
Création par reprise : entreprises juridiquement nouvelles mais dontBEPC représentent la plus grande part des entre-
les moyens de production ont été repris totalement ou partiellement
preneurs dans les deux cohortes. par une entreprise qui existait déjà.
Un taux de survie à cinq ans parmi les plus élevés de France
Taux en %
58 ou plus
de 55,9 à moins de 58
de 51,25,9
moins de 51,2
France métropolitaine : 50,9 %
Pays de la Loire : 59 %
© IGN - Insee 2006
Source : Insee - SINE 1998

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