Images économiques des entreprises et des groupes au 1er janvier 2002
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Description

En 2001, 2,54 millions d'entreprises exerçant leur activité dans l'industrie, la construction, le commerce, les transports et les services ont employé 14,4 millions de salariés et dégagé un chiffre d'affaires de 2 800 milliards d'euros, soit une valeur ajoutée de 720 milliards d'euros. Aujourd'hui, la dimension « entreprises » n'est plus suffisante pour analyser le système productif. C'est au niveau du groupe que certains indicateurs économiques sont pertinents, tels la concentration de l'activité. Ainsi, 56 % des salariés des entreprises concernées travaillent dans une filiale de groupe. Les groupes réalisent 58 % des investissements, hors apports dus aux restructurations. Images économiques des entreprises et des groupes illustre par des chiffres cette nouvelle dimension d'analyse. Cet Insee Résultats contient : - un ouvrage papier comportant la présentation des sources et quelques données de cadrage sur les entreprises et les groupes, les définitions des variables, les nomenclatures ; - un cédérom contenant l'ensemble des données.

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Nombre de lectures 29
Langue Français

Extrait

Insee Résultats Images économiques

des entreprises et des groupes
Économie
er
N° 13 au 1 janvier 2002
Décembre 2003

Les données essentielles
Synthèse des résultats 2001 ...................................... 3
Principaux indicateurs et évolution de 1996 à 2001.... 9
Compte de résultat et bilan agrégés des entreprises 10
Quelques indicateurs par secteur ............................. 13
Ratios ....................................................................... 16
Importance des groupes .......................................... 18
Concentration des groupes....................................... 19
Répartition sectorielle des noyaux durs des groupes 20
Comparaison européenne 21

Sources et méthodes
L’information sur les entreprises............................... 23ation sur les groupes.................................... 24Directeur
de la publication Champ de la publication ........................................... 25
Jean-Michel Charpin
Définition des principaux ratios et variables.............. 27
Institut national Nomenclature économique de synthèse (NES) ........ 29
de la statistique et des études
économiques

Direction générale Le cédérom 18 boulevard
Adolphe Pinard Présentation du cédérom.......................................... 33
75675 Paris cedex 14
Téléphone : 01 41 17 50 50 Liste des tableaux du cédérom................................. 34
Fax : 01 41 17 66 66
www.insee.fr


Impression
Jouve

© Insee 2003

er
2 Images économiques des entreprises et des groupes au 1 janvier 2002
Les données essentielles





Synthèse des résultats

En 2001, les 2,54 millions d’entreprises non- La part des frais de personnel dans la valeur
financières recensées ont employé 14,4 millions ajoutée se situe à un peu plus de 70 %. Elle
de salariés et dégagé un chiffre d’affaires de dépasse 75 % dans des secteurs comme
2 800 milliards d’euros. l’industrie des biens d’équipement, la
La croissance du chiffre d’affaires (4,2 %) est en construction, les transports, les services aux
sensible régression par rapport aux exercices entreprises. Ces secteurs emploient un peu plus
antérieurs. Ce sont les secteurs industriels qui de 40 % des effectifs. À l’opposé, elle n’est plus
progressent le moins. que de 54 % pour l’énergie, 47 % dans le secteur
éducation, santé, action sociale (pour sa partie
Faible progression de la valeur ajoutée marchande), 34 % pour les activités
immobilières. Mais ces secteurs n’assurent que
Avec une progression de 3,7 % par rapport à 7 % de l’emploi.
2000, la valeur ajoutée brute au coût des facteurs Le niveau des frais de personnel par salarié est
des entreprises non financières atteint 716 lui aussi très hétérogène selon les secteurs. Les
milliards d’euros. Si le taux de valeur ajoutée est industries automobile et de biens d’équipement
resté globalement stable (25,3 %), celui des d’une part et l’énergie d’autre part se
secteurs industriels (perte de 0,5 à 1 point) et de caractérisent par des charges de personnel
l’énergie (2,7 % de perte) sont nettement orientés élevées (respectivement 41 000, 43 000 et
à la baisse. 60 000 euros par salarié). A contrario, les
Les facteurs explicatifs sont multiples. Citons services aux particuliers, l’industrie agro-
notamment : la crise dans les secteurs de la alimentaire mais aussi le commerce ou la
sidérurgie, la fonderie, l’aluminium ainsi que la construction ont des frais de personnel moyens
fabrication d’équipements d’émission et de parmi les plus faibles (moins de 32 000 euros) ;
transmission hertzienne, déstockage massif dans ces éléments sont à apprécier en regard des
le secteur du raffinage de pétrole. niveaux de qualification de la main-d’œuvre de
Ainsi, l’industrie manufacturière ne réalise plus ces secteurs.
que 25 % de la valeur ajoutée globale à comparer
aux 21 % du seul secteur des services aux Contrairement aux exercices antérieurs,
entreprises. l’excédent brut d’exploitation régresse légèrement
(un peu moins de 30 % de la valeur ajoutée,
contre un peu plus de 31 % en 2000).
Effectifs et charges de personnel en
progression - Baisse de l’excédent brut Un taux d’exportation de 17 %
d’exploitation En 2001, le taux d’exportation est resté stable. Le
Les effectifs ont progressé de près de 2,8 % sur chiffre d’affaires à l’exportation a atteint 476
un an. La très forte évolution enregistrée l’année milliards d’euros. C’est le plus faible
précédente ne s’est pas reproduite. accroissement annuel (+ 3,3 %) des 5 dernières
Néanmoins les frais de personnel ont augmenté années.
fortement (+ 5,6 %).

er
Images économiques des entreprises et des groupes au 1 janvier 2002 3 Proportion des secteurs d’activité en 2001 en %
Nombre d'entreprises Effectif salarié
Valeur ajoutée Investissement non financier
35
30
25
20
15
10
5
0
Industrie y c. Construction Commerce Transports Activités Serv. aux Serv. aux
immobilières entreprises particuliers



L’investissement reste élevé Plus d’endettement
mais ne progresse pas
Le taux d’endettement a progressé de 4 % et
L’investissement corporel hors apports atteint en dépasse 30 %.
2001, tous secteurs confondus, 137,6 milliards Le secteur des transports se caractérise à la fois
d’euros à comparer à celui de l’exercice par un niveau et une évolution de ce taux très
précédent (135,6 milliards). élevés (respectivement 55 % et + 10 %). Ce taux
Le secteur de l’énergie, les activités immobilières, est relativement stable dans les secteurs
l’industrie automobile et les transports sont les industriels et les services. Il demeure bas (moins
secteurs où l’intensité capitalistique est la plus de 20 %) pour les industries de biens de
forte. Elle dépasse 150 000 euros. Ces 4 consommation et d’équipement et la construction.
secteurs réalisent le tiers de l’investissement
corporel hors apports. Charges d’intérêts en hausse
Ce sont également ces secteurs qui produisent
l’effort d’investissement le plus important avec un Le taux de prélèvement financier est
taux d’investissement supérieur à 25 % (le taux extrêmement dispersé selon les secteurs (73 %
tous secteurs confondus est de 19 %), alors qu’il pour les transports, 8 % pour la construction). En
est bien inférieur dans les secteurs de la 2001, il s’accroît sensiblement et atteint, tous
construction et des biens d'équipement (moins de secteurs confondus, les 40 % (33,4 % en 2000).
10 %). C’est le résultat de l’accroissement de
Sur l’ensemble des secteurs, le taux stagne par l’endettement, les taux d’intérêt apparents
rapport à l’exercice précédent. Seul le secteur demeurant stables.
automobile accentue son effort d’investissement
au contraire des autres secteurs
traditionnellement les plus « investisseurs ».
er
4 Images économiques des entreprises et des groupes au 1 janvier 2002 Comparaisons européennes raisons d'efficacité productive, financière et
fiscale.
Les comparaisons avec d’autres pays membres Désormais, c'est au niveau du groupe que
de l’Union européenne de taille comparable ne certains indicateurs économiques deviennent
sont pas immédiates, du fait de différences dans pertinents, comme la concentration de l'activité.
la structure de l’appareil productif et l’organisation
du travail. Huit millions de salariés travaillent dans les
groupes
Ainsi le nombre d’entreprises ne suffit pas à
rendre compte de l’importance économique d’un Les groupes d’entreprises emploient 55 % des
secteur. Dans le commerce de détail, le salariés de l'ensemble des entreprises et
Royaume-Uni se classe dernier en nombre représentent 58 % des investissements hors
d’entreprises : 405 000, derrière l’Allemagne apports. Ils mobilisent 85 % des capitaux. À
(450 000) et la France (622 000). En revanche, il l’inverse, leur part est t

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