introduction à T24
71 pages
Français

introduction à T24

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
71 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

JBASE & T24-1 Support de cours STAGE DE FORMATION TECHNIQUE LIVRET 1 : INTRODUCTION A JBASE T24 Vianney LORIEUX 06/01/2014 T24 Page 1 JBASE & T24-1 Support de cours AVANT PROPOS Le progiciel T24 est un progiciel « bancaire ». Il fonctionne aussi bien sur un serveur Unix, Microsoft NT, XP Pro ou Linux REDHAT. Les données sont gérées par un Système de 001Gestion de Base de Données jBASE ou UniVerse suivant les versions. Actuellement la société TEMENOS ne commercialise T24 que sous jBASE. Les systèmes de gestion de base de données UniVerse, jBASE obéissent à un seul modèle: le modèle ™Pick. Notre support de cours est celui du stage relatif à la formation des développeurs sur jBASE pour T24. Nous n'aborderons pas ici les notions fonctionnelles bancaires nécessaires aux consultants. Notre but est de donner les moyens de réaliser des projets sous T24. Avant d'aborder T24, il nous faut regarder ce qui se cache sous le vocable de « système Pick » Pour votre documentation personnelle, il existe quelques ouvrages sur Pick, il suffit de lancer une requête sur Internet pour obtenir la liste des ouvrages sur le système Pick. Parmi ces ouvrages, les livres en Français sont rares et généralement très techniques, ils ne sont pas forcement, à jour si on considère l'état de l'art, de plus, ils reposent sur le système Pick 002REALITE qui était vendu par Intertechnique; Ainsi, les publications de M.

Informations

Publié par
Publié le 06 janvier 2014
Nombre de lectures 2 497
Langue Français

Extrait

JBASE & T24-1
06/01/2014
Support de cours
STAGE DE FORMATION TECHNIQUE LIVRET 1 : INTRODUCTION A JBASE
T24
T24
Vianney LORIEUX
Page 1
JBASE & T24-1
Support de cours
AVANT PROPOS
Le progiciel T24 est un progiciel « bancaire ». Il fonctionne aussi bien sur un serveur Unix, Microsoft NT, XP Pro ou Linux REDHAT. Les données sont gérées par un Système de Gestion de Base de Données001ou UniVerse suivant les versions. Actuellement la jBASE société TEMENOS ne commercialise T24 que sous jBASE. Les systèmes de gestion de base de données UniVerse, jBASE obéissent à un seul modèle: le modèle ™Pick. Notre support de cours est celui du stage relatif à la formation des développeurs sur jBASE pour T24. Nous n'aborderons pas ici les notions fonctionnelles bancaires nécessaires aux consultants. Notre but est de donner les moyens de réaliser des projets sous T24. Avant d'aborder T24, il nous faut regarder ce qui se cache sous le vocable de « système Pick » Pour votre documentation personnelle, il existe quelques ouvrages sur Pick, il suffit de lancer une requête sur Internet pour obtenir la liste des ouvrages sur le système Pick. Parmi ces ouvrages, les livres en Français sont rares et généralement très techniques, ils ne sont pas forcement, à jour si on considère l'état de l'art, de plus, ils reposent sur le système Pick REALITE002 était vendu par Intertechnique;  quiAinsi, les publications de M. Pucinni, sont sources inépuisables de détails techniques mais qui datent de son activité au sein d'IN2003, l’ouvrage de M. Martin de SYNELEC illustre très bien l'utilisation du Basic Pick version 80. Je recommande, pour ma part, le livre de M. Beninca sur l'Advanced Pick, simple efficace et surtout plus proche de jBASE, Advanced Pick004est la base du système jBASE, comme PRIME est la base d’UniVerse. Avant d'aborder, la partie T24, le développeur doit maîtriser l'environnement du progiciel. Pour cela nous suivrons le plan suivant, pour lelivret 1: 1 - Présentation 2 - Implantations des composants matériels et logiciels 3 - Le niveau commande ou T.C.L, les éditeurs 4 - La notion de modèle et de fichiers 5 - La consultation sous jBASE 6 - La programmation jBASE (partie jbase uniquement) 7 – Compléments BASIC
Nous étudierons ensuite la partie T24 avec lelivret 2:
1 - La notion de USER, son environnement, sa sécurité 2 - La navigation DESKTOP et BROWSER 3 - Les Tables spécifiques 4 - Les ENQUIRIES 5 - Les VERSIONS 6 - La programmation (partie interface GLOBUS)
06/01/2014
T24
Page 2
JBASE & T24-1
Support de cours
Pour assurer un bon fonctionnement de cet ensemble, il faut en faire une administration rigoureuse, pour ce faire nous devons aborder les sujets suivants avec lelivret 3:
1 - La gestion des utilisateurs 2 - La gestion des versions, patchs, modules 3 - La gestion des éditions 4 - Les fichiers du système (SPF, USER, DATES, etc. .) 5 - Les transferts de données (DL.DEFINE,OFS,etc...) 6 - La consolidation Close Of Business (COB)
Pour un problème de licence, entre autre, la société TEMENOS a fait en 2000 l'acquisition de la société jBASE. Avant, cette société proposait GLOBUS sous UniVerse. Il existe encore quelques clients sous UniVerse, mais la tendance, un peu forcée, est de travailler avec jBASE. jBASE est commercialisé sous plusieurs version, 4.0 ou 4.1. Dans sa dernière version R6 pour T24, TEMENOS utilise une version 4.1. Un T24 sous ORACLE ou DB2 est impérativement sous jBASE 4.1.
Un grand nombre de banques dans le monde possèdent le progiciel T24 pour Le siège et les agences. Ce progiciel bancaire couvre beaucoup de domaines, même s’il ne fait pas tout, TEMENOS a des années d’expériences qui se traduisent par des applications adaptées, mais la concurrence est rude !
Le système 'T24' de TEMENOS, nous donnera une source d'exemples concrets puisque nous utiliserons une version R6 de T24 pour nos travaux pratiques. TEMENOS utilise un vocabulaire ‘bancaire’ que l’on retrouve dans les noms de champs ou de fichiers. Sur T24, on parle encore de fichier, d’attributs et d’enregistrement. Chaque terme évoque une définition précise, le TEMENOSIEN de base, doit pouvoir s'y retrouver. Nous proposons un glossaire en fin de livret pour préciser certains termes utilisés.
06/01/2014
T24
Page 3
JBASE & T24-1
1 - PRESENTATION
Support de cours
Le système '™PICK', du nom de l'un des concepteurs, est l’œuvre de deux hommes messieurs Richard Pick et Don Nelson. PICK est le nom qui a été choisi pour le produit. Ce système reposait à l'origine, sur une structure logicielle entièrement virtuelle. Un moniteur virtuel exécutait des programmes écris en assembleur 'virtuel' et s'appuyait sur une mémoire de masse pour conserver le contexte des tâches et les données manipulées. Pick travaillait avec l'équivalent d'un P-code, l'interpréteur n'étant qu'une vaste gestion de pile gérée par des instructions simples. Le système est né d'un projet que M. R Pick dirigeait au sein de la société TWR pour le compte de l'US ARMY(1964) A cette époque beaucoup d'hélicoptères partaient au Vietnam et l'approvisionnement des pièces détachées posait quelques problèmes. M. Pick conçu un système avec une gestion de fichier en accès direct, en longueur variable pour gagner de la place, avec des commandes simples et surtout un langage de consultation semi-naturel, à la portée du GI moyen. La programmation elle, se faisait en assembleur virtuel. Il m'a été donné de voir des anciens documents qui faisaient mention de FORTRAN au début et de RPG. Pour l'utilisateur, le langage PROC permettait une mise en procédure de commandes. A mon arrivée chez Intertechnique, le Basic était la depuis peu. 1.1 UN PEU D'HISTOIRE
Dans le monde 'Pick' quelques ouvrages ont relaté la genèse du système et je pense que l'ouvrage de M. Beninca de Pick System, est un bon résumé de cette épopée. Le système Pick bien qu’ancien système, n’est pas obsolète, même si les puristes ne retrouvent pas leurs définitions de système de base de données relationnelle, ce qui est, sommes toute normale, dans la mesure ou M. Codd n’avait pas encore publié ses lois relationnelles. L’expansion du système Pick a été freinée par son aspect ‘confidentiel’ et surtout pas M. Pick lui-même. Nous prendrons des dates clés (pour les dates exactes, référez-vous aux ouvrages):
1965 du modèle Pick dans son aspect logique Naissance 1976Pick est pris par Intertechnique pour son département Informatique de Gestion  et par ULTIMATE aux USA. 1980 Intertechnique devenu IN2 est implanté dans la fonction publique(Ministères,  Hôpitaux, Mairie) et dans le secteur privé (transporteurs, garages, caves,...)  La formation se fait à Vendargue dans le sud de la France. 1982 sur le marché français de concurrents sérieux (ULTIMATE, Mac Arrivée Donnell Douglas, Fuiji) 1984Implantation de Pick sur un PC/XT 1985Perte de l'exclusivité d'IN2, reprise par SIEMENS. Après R80, Pick OA et Enfin Pick A.P, La société jBASE arrive sur machine Sequoia. 1991Implantation de VMARK à Paris. 1993VMARK rachète PRIME 1997VMARK devient Ardent Software 1999Ardent Software est repris par INFORMIX Décès de Monsieur Richard Pick, un coup dur pour la communauté Pick. 2000 INFORMIX est racheté par IBM avec UniVerse et UniData. IBM propose le produit U2. 2001TEMENOS se porte acquéreur de jBASE, une petite société du monde Pick.
06/01/2014
T24
Page 4
JBASE & T24-1
1.2 LE PROJET INITIAL
Support de cours
Le logiciel initialement, avait pour mission une gestion de stock manipulable par un utilisateur 'non informaticien'. De ce fait R.Pick dût concevoir un langage de consultation des données en langage semi-naturel, ce fut le langage 'ACCESS'. Ainsi sur REALITE d’IN2 on pouvait écrire : LISTER LE FICHIER CLIENTS AVEC VILLE EGAL "PARIS" NOM On jouait sur des conjonctions inaffectives et des commandes ou verbes007. Puis pour définir chaque champ, il utilisa un fichier spécialisé associé au fichier de données regroupant les définitions des champs, il faisait naître, ainsi, la notion de dictionnaire. La partie réelle des données ou partie ‘data’ était codée en Ascii, dans un fichier, avec un accès direct à l'enregistrement grâce à une clé. L’algorithme d’accès était unique et simple, mais générateur de débordement, voir d’erreur de format. Cependant, il fallait que le système soit en lui-même un système d'exploitation et qu'il puisse gérer les utilisateurs, les impressions, les sauvegardes et les restaurations de données. De plus, cette exploitation devait, à terme, se faire sur un grand nombre de matériels (Prime, Microdata, Xds, Sequoia, Fuji, Ncr, Mac Donnell Douglas etc.) Pick et Nelson s'orientèrent vers la solution 'virtuelle', puisque le code n'était pas lié à une machine, mais interprété par l'assembleur de la machine 'hôte'. Nous pensons que la fonctionnalité de java n'est pas éloignée de ce concept, mais n'oublions pas que nous ne sommes qu’en 1965, et qu'à cette époque c'était le règne des M.I.S sur grands systèmes! Unix n'existe pas officiellement et SQL n’est qu’à l’étude!
M. Richard Pick et Don Nelson ont été des précurseurs au même titre que Ritchie et Tompson pour Unix.
Le système reposait, au début, sur un Moniteur logiciel écrit dans un assembleur (le REAL) qui lui aussi était virtuel. Cet assembleur générait du pseudo code qui était finalement traduit en langage machine (en assembleur de la machine supportant le système Pick) grâce à des routines ou des microprogrammes (Intertechnique pour Multi 20). Le développeur système manipulait des registres logiciel R0 à R15 et les tampons physiques de la machine, a travers une cartographie complexe de la partie système du disque (PhysicalControlBloc 0 etPhysicalIdentificationBloc n pour le contexte de la tâche en court) Chaque programme en Real représentait un « mode assembleur » ne dépassant pas 512 octets et implanté en début de disque dans la zone dite " Absolue". Un utilisateur était répertorié par : Sa ligne reliant son terminal à la machine, c’était son identification, la ligne 0 étant le poste système pour l’administrateur. Un ensemble de données sur disque correspondant à son contexte de Travail (sauvegarde des registres logiciels, des tampons d'entées et de sortie, Etat de la machine (PCB et le PIB) Un ensemble de fichiers correspondait à un sous un ensemble logique Cohérent, le 'Compte'. L’ensemble était géré par un compte dit ‘système’ ou compte SYSPROG. Chaque compte était répertorié dans le fichier SYSTEM. Chaque compte possédait un fichier MD ou Master Dictionnary. A la création du compte, l’image du MD existait dans un fichier NEWACC, ce qui permettait une Personnalisation du ‘compte’…Il n’y a pas eus beaucoup de nouveautés depuis cet état du système Pick. Le système Pick était un système ‘dédié’, c’est à dire que sur la machine, seul Pick fonctionnait, en effet, le système se suffisait à lui-même puisqu’il permettait la gestion des utilisateurs, la gestion des Impressions par un mécanisme de SPOOL, la gestion des sauvegardes par bandes (voir cartes perforées au début)
06/01/2014
T24
Page 5
JBASE & T24-1
Support de cours
1.3 LA COMMERCIALISATION
C’était et c'est le grand problème du système Pick. Richard Pick n'était pas véritablement un commercial, et pour vendre son système, il s'est associé à des partenaires. Les deux premiers partenaires ont été PRIME et MICRODATA. Intertechnique en France n’a pas apporté au système une amélioration importante sur les fonctionnalités et sur les liens avec les mondes extérieurs comme le monde Unix ou Windows. Il a fallut attendre VMARK, UniData , jBASE et enfin Pick System pour voir la présence de liens ODBC, SQL et des OCX pour le travail sous Visual Basic. ODBC a amené le monde Pick à venir sur SQL pour des échanger des informations avec des bases relationnelles comme Oracle ou DB2. Nous pensons que les années 80 ont été une période faste pour le système, en effet une exposition 'SPECTRUM' avait lieu en France chaque année et permettait de côtoyer les partenaires constructeurs, sociétés de logiciel et clients. Cette manifestation existe encore aux USA. L'exclusivité d'Intertechnique tombant en 1985, sans opposition officielle d'implantation sur le sol français, des sociétés ont pu s'installer (Ultimate, Revelation, fuji, Prime, Mac Donnell Douglas etc..). ULTIMATE a même équipé le DPS de Bull avec un micro programme Pick, pour France Telecom. Toutes ces sociétés proposaient un catalogue d'applications touchant à tous les secteurs d'activité de l'hôpital à la gestion de garage en passant par l’exploitation de caves viticoles. Dans l'hexagone, le système Pick, par Intertechnique, était présent dans un grand nombre de ministères, auprès des mairies, et dans le secteur privé. Mais l'incohérence des noms de ce même système chez les producteurs officiels n'a pas contribué à sa diffusion. En effet D3, Revelation, Advanced Pick, UniVerse, UniData, Ultimate, Information sont les noms d'un même système ; le système Pick, avec des variantes certes, mais qui vont être néfaste par la suite. C'est un peu le défaut d'Unix ou Linux. A ce jour, il existe trois grands fournisseurs de système Pick : IBMavec ses produits U2 regroupant UniVerse et UniDAta. TEMENOSavec jBASE, mais cette société a une orientation bancaire et délaisse un peu les autres secteurs. EnfinRAINNING DATA-OMNIS qui à repris Pick avec D3, le produit original de System R Pick... Le catalogue de machines est impressionnant car toutes les machines portant Unix ou Windows peuvent supporter Pick (UniVerse, jBASE, UniData, D3...) Le système Pick correspond soit à un‘file system’fermé (Pick AP) mais le plus souvent à un répertoire banalisé (jBASE, U2) Les machines Linux ne sont pas en reste.
1.4 LA STRUCTURE 'PICK'
Le modèle Pick met en relation des 'fichiers' qui sont ou qui peuvent être interconnectés. Cette relation est de type 1 à 1, ce qui veut dire qu'à partir d'une clé, on accède à un seul enregistrement. C'est élémentaire mais rapide, bien sûre, on est loin de structures formelles de M. F.Codd. Mais existe-t-il vraiment une base qui répond à tous les niveaux de définition ? Le modèle Pick est surprenant au début, car il exige une connaissance du schéma de la base pour établir des relations complexes, et si on maîtrise la structure, on est capable de réaliser des requêtes aussi satisfaisantes qu’avec le langage SQL. Le système Pick correspond à un ensemble de fichiers répondant à la normalisation de Codd de forme NF2008 fichier possède son propre dictionnaire de données pour sa Chaque visualisation. Le dictionnaire est aussi le siège de relations complexes (lien sur un fichier, calculs, conversions, etc.) Mais Pick ne possède pas l'intégrité référentielle, c'est à dire que la destruction d'une donnée d’un fichier lié ou ‘esclave’ n'influence pas le fichier maître, ce qui
06/01/2014
T24
Page 6
JBASE & T24-1
Support de cours
peut avoir des conséquences importantes sur la cohérence de la base de données construite. La programmation de la base doit assurer cette cohérence. Sur Ultimate, existait un produit Ultikit009qui assurait cette cohérence par un champ de retour crée automatiquement à la mise à jour. Dans le cas de l'implantation jBASE avec le produit T24, un fichier donne les liens établis à partir des clés étrangères, attributs du fichier, vers d’autres fichiers de la base. On trouve ce type d'information dans le fichier F.STANDARD.SELECTION. Chaque enregistrement correspond au dictionnaire d’un fichier T24. Le programme que nous vous présentons ci-dessous, permet d’obtenir, avec F.STANDARD.SELECTION, les informations sur les liens standards d’un fichier GLOBUS.
Si le programme n’a pas été compilé, exécuter EB.COMPILE TRG.PG LIEN Puis lancer la commandeLIENet donner le nom du fichiersous jBASE CUSTOMER
================================================================
Quelles sont les véritables caractéristiques du modèle Pick ?
.
Il y a, avant tout, la notion de Multi Valeur, Pick est le seul à gérer cette
Il y a l’aspect linguistique des données, la présence de dictionnaires de
Il y a la longueur variable des clés et des enregistrements, l’occupation
des clés et des données exclusivement enIl y a le mode de codification
Enfin, et c’est un problème, les données ne sont pas typées, ce qui complique le passage d’un fichier Pick en table SQL.
06/01/2014
T24
Page 7
JBASE & T24-1
Support de cours
2 - IMPLANTATIONS DES COMPOSANTS
Il y a plusieurs aspects à considérer dans l’implantation du produit T24. - Un aspect physique initial qui relève de l’administration du système, et nous étudierons cela au chapitre correspondant. - Un aspect logique ou toutes les notions techniques doivent être définies.  C’est ce qui va suivre :
T24 utilise un serveur qui est le plus souvent une machine sous Unix (ou Unix like) et d’une façon épisodique sous NT (les consultants de TEMENOS, possède un laptop sous XP avec T24 et jBASE). Le serveur est sous le contrôle du système d’exploitation Unix ou NT. Ce système va s’occuper des ressources et des emplacements physiques de l’implantation. Le système de gestion des données jBASE s’implante sur le serveur, même dans une configuration Intranet avec Browser T24010 On choisit une place disponible sur un disque (dfsur Unix) et par une commande de chargement de média et de décompression de données (tarou un Zip sous NT), on implante les composants de jBASE dans le répertoire. C’est la même chose sous NT. Le produit jBASE et ses données sont situées dans des répertoires différents. Sous Unix, on demande à l’administrateur de faire un lien symbolique entre le répertoire de chargement de jBASE et/usr/jbc par la commande /opt/nom_jbase /usr/jbcln –s NT ce lien n’est (Sous pas nécessaire) . Nous trouvons les répertoires suivants :
bin correspond aux commandes ou .exe libcorrespond aux bibliothèques ou .dll devpour définir les périphériques supplémentaires includeinclusions pour jbase et C et quelques inclusions utilisateurs miscdéfinition des terminaux configfichier ascii de paramétrage srcfichier de sources et de fichiers partagés comme SYSTEM et MD
samples,jDp,java,tmp,help,jdk,jet,logsetprocsont des répertoires spécialisés, Dans le répertoirejbase_datacorrespondant à la variable systèmeJBCDATADIR, on peut implanter le compte011de l’administrateur.
2.1 LE COMPTE
Un compte est une entité logique implantée dans un répertoire et accessible par une connexion. Cette entité correspond à une base applicative, ici une base T24, elle renferme des fichiers locaux ou distants. Sous jBASE le fichier SYSTEM assure un inventaire des comptes. Sa structure est simple, si on utilise toutes les options implicites. Exemple :
Colonne de code1Colonne contenant le chemin du répertoire du compte2 D /globus/bnk/bnk.run
Dans le compte, un fichier assure un inventaire des fichiers distants, les autres étant de toute façon dans le répertoire lui-même (« home directory ») et n’ont pas besoin d’être répertorié. Ce fichier estINDISPENSABLE, on lui donne le nom de fichierVOC (anciennementMD) Sans ce fichier, aucune exploitation n’est possible. On peut considérer le fichier VOC comme
06/01/2014
T24
Page 8
JBASE & T24-1
Support de cours
une hérédité de l’objet compte. La récupération de cette hérédité peut se faire en utilisant la commandeUpdateMD. Cette commande lance la copie deMD]D présent danssrc de jbase4.1 et prend le fichier VOC comme destination. Au sein du VOC on trouve des définitions de conjonctions utilisées en consultation (langage jQL) et surtout la définition des fichiers distants. Le VOC bien que possédant un dictionnaire VOC]D , peut recevoir une définition de champ utilisable sur tous les autres dictionnaires ; Il devient en quelque sorte le dictionnaire des dictionnaires.
La notion de programme correspond à un binaire préservé dans les répertoires pointés par les variables systèmeJBCDEV_BIN pour les programmes et parJBCDEV_LIB pour les routines. Les éléments avec le code « GLOBUS » en champ 1, sont ajoutés au moment du catalogage (édition de lien) par la commandeEB.COMPILE à GLOBUS propre mais ; techniquement, ce n’est qu’une simple référence. Celle-ci a disparue en R6. Si vous êtes administrateur, je dois vous mettre en garde contre la ressemblance avec UniVerse, au point parfois de confondre des codes, nous en reparlerons au moment de l’optimisation du système.
Une base T24 correspond à un compte ‘jBASE’. Si, par exemple, la base est implantée au niveau/GLOBUS/nom, la partie « compte » estnom.run. Pour pouvoir y accéder, l’administrateur doit déclarer un utilisateurnom avec un mot de passe. Toutes les bases GLOBUS et T24 sont implantées de la même manière aussi bien sur Unixlike que sur NT. Si un utilisateurbnk se connecter sur la base GLOBUS peutbnk, la ligne du fichier/etc/passwdd’Unix contient :
bnk ;!;uid ;pid ;{texte1{,texte2,texte3}} ;/GLOBUS/bnk/bnk.run ;/bin/ksh
Un répertoirenom.interfacepour des interfaces particulières comme ofs.
Un compte doit être défini dans le fichierSYSTEMspécifique, ceci pour pouvoir utiliser les bases distantes par jRFS012synonymes (pointeurs Q) Ce fichier est situéou par les pointeurs sous jBASE dans le répertoiresrc sous la formeSYSTEM]D. On dit que SYSTEM et MD sont des « pseudo comptes », mais ce n’est qu’une ancienne notion conceptuelle. Deux autres fichiers doivent être présents pour garantir un bon fonctionnement sous GLOBUS : &SAVEDLISTS&dont le rôle est de conserver les listes obtenues par consultation  jQL. Ce fichier remplace le fichier POINTER.FILE du monde Pick. &COMO&clavier écran obtenue à la demande decorrespond a une trace  l’utilisateur par la commande COMO ON. T24 utilise les COMOs au moment du COB013.Ces deux fichiers correspondent à deux répertoires car ce sont des  fichiers dits « séquentiels »
06/01/2014
T24
Page 9
JBASE & T24-1
2.2 LE FICHIER
Support de cours
Sous jBASE, un fichier est un ensemble logique d’enregistrements. L’implantation physique contient un volume élémentaire créé par la commande CREATE.FILE . Tout au long de son existence, un fichier est amené à créer des débordements, si ceux-ci deviennent trop important, il faut retailler le fichier, c’est un travail d’administrateur. Le fichier possède un nom soumis à la réglementation en vigueur sur le système d’exploitation : le premier caractère alphabétique et pas d’espace dans un nom. Le cas de T24 ajoute d’autres règles, mais elles ne sont pas en contradiction avec les règles précédentes. Pour définir son volume élémentaire, l’utilisateur devra définir pour ce fichier un découpage en groupe014 modulo) et dans chaque groupe en nombre  (oud’octets définis par le type du fichier avec un facteur multiplicatif, la séparation014. Le volume élémentaire correspond à :
Nombre de groupes * séparation* taille en octet du type
En mode implicite (si on ne précise rien) la taille est4koctets pour un typeJ4, la séparation est 1 et le nombre de groupe ou modulo est 1 (J4 s’appliquait, à l’origine, au matériel Sequoia, le type J3 est plus généralement destiné au monde Pick) Une indication doit être donnée sur la nature de la clé utilisée si on veut optimiser les accès. D’autres arguments peuvent figurer dans les définitions du fichier ; permission, mode transactionnel, log, etc.…Ce fichier sera référencé soit en local, c’est à dire dans le home directory ou n’importe ou sous le système d’exploitation, si l’utilisateur indique un chemin relatif ou absolu. Contrairement à UniVerse, la création de fichier ne fait pas automatiquement la création d’une définition dans le VOC. Voici la structure de cette définition, chaque numéro correspond à un attribut.
003 Chemin de la partie Dictionnaire avec le préfixe ]D
2.3 L’ENREGISTREMENT
Le fichier rassemble de 0 à n enregistrements physiques. Un enregistrement contient les données du fichier, on parlera de partie DATA du fichier pour désigner véritablement les données à l’instar de la partie DICT utilisé pour la définition de chaque champ du fichier, réel ou virtuel.
HASH4_BCK_LNKPTR 100c: 0000000000000000 chaînage aval
06/01/2014
T24
Page 10
JBASE & T24-1
Support de cours
_ _ HASH4 LNK USED 1030: 0000 du fichier01a0 tailleChecking Group0Records, Size000001a0Group 0 checked, Found10, Salvaged0InGroup Items and0OutGroup Items Checked1Groups, found10records, salvaged0
Un enregistrement est composé techniquement de plusieurs ‘morceaux’ : L’en-tête avec le lien amont correspondant à l’adresse du prochain enregistrement ou 0 si on est en fin de fichier. Le lien amont correspondant à l’adresse de l’enregistrement précédent ou 0 si on est en début de fichier Le lien aval correspondant à l’adresse de l’enregistrement précédent ou 0 si on est en début de fichier. Un statut donnant l’état de l’enregistrement comme par exemple le fait que l’enregistrement ait été verrouillé en lecture exclusivement ou uniquement en écriture. Une longueur de l’enregistrement (avec un XOR sur la zone de statut) Une clé en Ascii, avec un séparateur codéFE en hexadécimal ou254 en décimal, ce qui correspond au caractère affiché «^», cette clé est en longueur variable, c’est pour cela que le séparateur est nécessaire. Un attribut ou champ avec le même séparateur et aussi en longueur variable. Le nombre d’attributs est fonction du fichier et de l’analyse qui en a été faite. Ce même attribut peut être un champ multivalué, c’est à dire que l’on va trouver plusieurs données dans le même champ. Chaque information est séparée des autres par le séparateur de valeurFDou253ou le caractère affiché «]» Pick va plus loin, il donne la possibilité d’avoir une subdivision de la valeur en sous valeur. Le séparateur de sous valeur estFCou252ou le caractère «\». Une commande simple permet de voir la structure principale de l’enregistrement avec son séparateur. I-DUMP FBNK.CUSTOMER ‘100100’(Le caractère apostrophe est important ici)
100100^STATEUS^StateStreetBankofBoston,NA^StateStreetBankofBoston,
^1311AvenueFontaine^Boston,Mass1311,
^^^1^^^^^^^^^NO^^^^^General conditions]]]NON]Y]N]N^^^3^1_MAHONEY-_ 1^0306071416^1 MAHONEY-1^GB0010001^1^^^ Nous verrons qu’il existe d’autres commandes à notre disposition pour faire des investigations sur la structure des données. Attribut, valeur, sous valeur confère à la structure Pick une connotation spatiale. Cette structure permet de faire figurer des informations liées dans un même fichier mais il y a un problème, surtout si on doit transférer les données vers l’extérieur car cette structure n’est pas « normalisée ». La normalisation peut se programmer, mais il faut bien maîtriser les critères de normalisation. Si nous prenons l’exemple d’un fichier de commande qui se définit de la façon suivante :
CMD.TRG := : (NO.CMD,NO.CLI,NO.PROD,QTC, NOM.RESP,SERV,TEL)
Ce fichier commande CMD.TRG correspond à la ligne de commande avec une référence au client, une référence aux produits commandés, avec la quantité commandée correspondante
06/01/2014
T24
Page 11
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents