L année économique et sociale 2005 - Synthèse nationale
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En 2005, la croissance de l'économie française est plus faible (+ 1,2 %) qu'en 2004 (+ 2 %) et inférieure à celle de la zone euro. Malgré la dépréciation de l'euro et une demande mondiale vigoureuse, le rythme de croissance des exportations françaises est deux fois moins élevé que celui des importations. L'investissement des entreprises demeure bien orienté. La consommation des ménages est le moteur essentiel de la croissance. Malgré la faiblesse de la croissance, les créations d'emploi sont en hausse et le niveau de chômage a diminué. Il se situe fin 2005 à 9,6 % de la population active.

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Langue Français

Extrait

6
Synthèse nationale
France : une croissance terne en 2005
n France, le produit intérieur échanges extérieurs fait perdre un point des prix des loyers, due à une relative
brut (PIB) a progressé de 1,2 % de croissance à l’économie française. pénurie des logements (+ 3,7 %), en-E en 2005, performance nette- traîne toujours une inflation soutenue
ment plus faible que l’année précé- dans les services (+ 2,6 %).La vigueur de l’investissement
dente (2 %). La faiblesse de la
se confirmecroissance tient surtout à un premier Hausse modérée de l’emploi,
semestre morose. Cette évolution est L’investissement des entreprises de- timide décrue du chômage
inférieure à celle observée dans la zone meure bien orienté en 2005. Cette vi-
euro (+ 1,4 %) et surtout en Espagne Malgré une faible croissance écono-gueur s’explique en partie par la hausse
(+ 3,4 %). La croissance est plus élevée mique, la création d’emplois salariésdes investissements en produits manu-
au Royaume-Uni (+ 1,8 %), au Japon marchands s’accélère légèrement avecfacturés. Malgré un léger essoufflement
(+ 2,6 %) et aux Etats-Unis (+ 3,5 %). plus de 60 000 créations de postes.au deuxième semestre, l’investisse-
L’industrie perd toujours des emploisment des ménages continue de pro-
La consommation des ménages (- 2,2 %), notamment l’industrie ma-gresser de manière significative. La
(+ 2,2 %) demeure le moteur principal nufacturière. Mais, les créations d’em-mise en chantier toujours très élevée du
de la croissance française. La bonne ploi se poursuivent et s’amplifient dansnombre de logements explique ce dy-
tenue des investissements et des exporta- les secteurs de la construction et dunamisme.
tions soutient aussi la croissance, mais la tertiaire marchand.
progression du PIB est entravée par une
La consommation des ménageshausse sensible des importations. Le nombre de bénéficiaires d’emplois
est le moteur essentiel aidés a diminué. Sous l’effet des créa-
Le marché du travail est mieux orienté tions d’emploi et de la faible augmenta-de la croissance
qu’en 2004 : les créations d’emplois sont en tion de la population active, le
En hausse de 2,2 %, les dépenses dehausse et le niveau de chômage a diminué. chômage repart à la baisse pour se si-
consommation des ménages restent tuer à 9,6 % de la population active fin
soutenues comme en 2004 et 2003. 2005. Près de 150 000 personnes ontLes importations
Elles contribuent pour l’essentiel à la réussi à retrouver un emploi. Cette
toujours en hausse
croissance à hauteur de 1,2 point. Les décrue concerne autant les hommes
ménages puisent davantage dans leur que les femmes. De plus, toutes lesEn 2005, la progression des importa-
épargne pour satisfaire leur besoin de tranches d’âge bénéficient de cette em-tions en volume, notamment de mar-
consommation et leur taux d’épargne bellie de l’emploi qui devrait se pour-chandises, demeure vigoureuse. Ce
diminue (15 % après 15,8 %). Ce sont suivre en 2006.dynamisme provient de la demande fi-
les produits manufacturés et les servi-nale des entreprises (investissement et D’après la note de conjoncture de juin 2006
ces qui engendrent cette bonne tenuestockage) et des ménages. Les achats à
de la consommation. ■■■■ Philippe POTTIERl’étranger augmentent surtout pour les
Insee, Service études et diffusionbiens d’équipement et les biens de
consommation. Malgré les cours élevés Léger ralentissement
Pour en savoir plusdu pétrole, les importations d’énergie de l’inflation
continuent d’augmenter en volume et
« Note de conjoncture de l’Insee de juin
surtout en valeur. En 2005, l’inflation progresse plus légè-
2006 ».
rement (+ 1,8 % après + 2,1 % en 2004)
Le rythme de croissance des exporta- en dépit d’une forte hausse des produits www.insee.fr/fr/indicateur/analys_conj/
tions, bien que dynamique, est deux pétroliers (+ 15,3 %). La baisse des prix conj_article.htm
à la consommation des produits manu-fois moins élevé que celui des importa-
Friez A ., Poncet H. : « Les comptes de lations malgré la dépréciation de l’euro facturés (- 0,5 %) explique ce ralentis-
nation - Dynamisme de la consommation,et une demande mondiale très vigou- sement. Il faut y ajouter la faible hausse
ralentissement de la consommation pu-reuse. Les exportations liées aux servi- de l’alimentation (+ 0,1 %), malgré
blique », Insee première, n° 1077,ces progressent un peu plus que celles l’accélération au second semestre. En
mai 2006.revanche, la croissance significativedes marchandises. Le déficit des
Insee Ile-de-France 2006 Regards sur... l’année économique et sociale 2005France : une croissance terne en 2005 7
Equilibre ressources-emplois en volume en France Taux de chômage (en %) au sens du BIT
aux prix de 2000, données cvs-cjo, moyennes annuelles, en % niveaux en fin de période, CVS
25
2004 2005*
PIB 2,0 1,2
Importations, dont : 6,0 6,5 20
Marchandises 5,9 6,7
Services 5,3 4,6
Dépense de consommation des ménages 2,5 2,2
15
Dépense de consommation des administrations 2,1 0,9
FBCF totale, dont : 2,6 3,7
Stés non financières et entreprises indust. 4,2 3,8
10Ménages 4,0 4,1
Exportations, dont : 3,3 3,2
Marchandises 3,8 3,2
5Services 1,8 3,5
Contributions :
Demande intérieure hors stocks 2,4 2,2
Variations de stocks 0,3 0,0 0
er e e e er e e e
1T. 2T. 3T. 4T. 1T. 2T. 3T. 4T.Echanges de biens et services -0,7 -1,0
2004 2005
Ensemble - 25 ans 25à49ans 50 ans ou +*chiffres non définitifs.
Source : Insee, juin 2006 Source : Insee, juin 2006
Croissance du PIB dans les principaux pays industrialisés Evolutions des prix à la consommation
moyennes annuelles en % moyennes annuelles en %
2003 2004 2005* 2003 2004 2005
Etats-Unis 3,0 4,2 3,5 Alimentation 2,3 0,6 0,1
Japon 1,4 2,3 2,6 Tabac 14,3 24,5 0,5
Royaume-Uni 2,2 3,1 1,8 Produits manufacturés 0,2 0,2 -0,5
Zone euro 0,7 1,8 1,4 Energie, dont : 2,5 4,9 10,1
Allemagne -0,2 1,1 1,2 Produits pétroliers 3,1 8,6 15,3
Espagne 2,9 3,1 3,4 Services, dont : 2,6 2,6 2,6
France 0,5 2,0 1,2 Loyers-eau 2,7 2,9 3,7
Italie 0,4 0,9 0,1 Services de santé 3,7 0,8 1,0
Transports et communications 1,6 0,8 1,0*prévision, sauf acquis pour la France.
Autres services 2,8 3,1 3,0
Source : Insee, juin 2006
2,1 2,1 1,8Ensemble
Inflation sous-jacente* 1,5 1,7 1,0
*indice hors tarifs publics et produits à prix volatils, corrigé des mesures fiscales.
Source : Insee, juin 2006Evolution de l'emploi en France
glissements annuels, taux d'évolution en %, CVS
2003 2004 2005
Emploi total* -0,2 0,2 0,4
Salariés des secteurs marchands, dont : -0,4 0,1 0,3
Industrie manufacturière -3,0 -2,4 -2,5
IAA -0,2 -1,6 -0,4
Energie -1,7 -1,0 -0,6
Construction 1,1 1,9 3,0
Tertiaire marchand 0,3 0,8 1,0
Tertiaire non marchand** 0,2 0,0 0,4
* y compris salariés agricoles et non-salariés.
** y compris CES, CEC, etc.
Source : Insee, juin 2006
Insee Ile-de-France 2006 Regards sur... l’année économique et sociale 2005

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