La consommation stimule la croissance et l emploi
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Description

En l'an 2000 les revenus ont continué à augmenter, qu'ils s'agissent de revenus sociaux ou de revenus d'activité. La consommation a bénéficié de cette conjoncture, aux dépens de l'épargne qui a ralenti sa progression. Le secteur productif a, dans son ensemble, bien profité de ce dynamisme . Cependant, dans ce contexte d'activité soutenue, les entreprises n'ont pas totalement maintenu leur part de marché, les importations croissant plus vite que la production locale. L'emploi bénéficie largement tant en quantité qu'en qualité, de cette croissance économique. le chômage et la part d'emploi précaire s'inscrivent à la baisse.

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Langue Français

Extrait

éco nomie
Bi lan de l’an 2000
La consom ma tion sti mule
En l’an 2000 les reve nus ont conti nué à aug men ter, qu’ils
s’agis sent de reve nus sociaux ou de reve nus d’acti vi té. LaBouclage macro-économique
consom ma tion a béné fi cié de cette conjonc ture, aux dépens deet multiplicateur keynésien
l’épargne qui a ralen ti sa progr ession. Le sec teur pro duc tif a,
Nous tentons ci-après de décrire le
dans son ensemble, bien pro fi té de ce dyna misme. Cepen dant,bouclage macro-économique mis en
exergue dans notre bilan. dans ce contexte d’acti vi té sou tenue, les entre pri ses n’ont pas
La hausse initiale des revenus des tota le ment main te nu leur part de mar ché, les impor ta tions
ménages crée une hausse de la crois sant plus vite que la pro duc tion locale. L’emploi béné ficieconsommation et de l’investissement
en logement. Ceux-ci génèrent une lar ge ment tant en quan ti té qu’en qua li té, de cette crois sance
hausse de la demande intérieure. En éco no mique. Le chô mage et la part d’emploi pré caire s’ins cri vent
régime de prix stabilisé et de change
à la baisse.fixe, les échanges étant
principalement réalisés avec la
métropole, les importations et la es reve nus des ména ges ali men - crit les besoins en main d’œuvre du mar -production locale augmentent alors tent la majeure partie de la ché de l’emploi. Les mas ses sala ria lesen volume. Ldemande de biens de consom ma - ver sées par les entre pri ses affi liées à
Cette poussée de la production locale tion et d’équi pe ment et cons ti tuent de ce l’ASSEDIC (sec teur essen tiel le ment pri -engendre une demande
fait le prin ci pal moteur de l’acti vi té éco - vé) pro gres sent de 6,3 % en 2000. Cettesupplémentaire de travail et de
no mique. Les quatre prin ci paux types de pro gres sion est com pa rable à cel les descapital. Le supplément de demande
reve nus sont, par ordre d’impor tancede capital se traduit par une hausse deux années anté rieu res puis qu’elle
de l’investissement productif. Le décrois sante, les pres ta tions socia les en s’éle vait à 6,7 % en 1999 et à 6,1 % en
supplément de demande de travail se -espè ces, les mas ses sala ria les net tes ver 1998. Les salai res étant concen trés sur le
traduit par l’embauche de personnel sées par le sec teur pri vé, cel les qui sont bas de l’échelle, l’aug men ta tion assezdans un marché du travail dominé par -ver sées par les admi nis tra tions et les res impor tante du SMIC (+ 3,8% ), par ti cipe le chômage et où les salaires sont
sour ces des pro fes sions non sala riées.largement dictés par l’extérieur. à cette hausse de la masse sala riale du
sec teur pri vé. La pro gres sion sen sible de Le revenu de l’ensemble des ménages
La crois sance des reve nus l’emploi au sein des entre pri ses de plusaugmente en conséquence et relance
le processus. Ce phénomène peut se de 9 sala riés recen sées par l’ASSEDICse pour suit en 2000
réitérer à chaque période et donner (+ 6,4 %) y con tribue aus si. La hausse a
naissance à ce que les économistes été beau coup plus limitée (+ 1,4 %) auLa pro gres sion du reve nu des ména gesappellent le multiplicateur keynésien. sein des entre pri ses arti sa na les incri tesréu nion nais s’est pour suivie et les trois
Cette description est très simplifiée. au réper toire des métiers.prin ci pa les sour ces de reve nus ont pro -Des phénomènes tels que le taux
gres sé en 2000 à des ryth mes voi sins ded’utilisation des capacités de Les salai res ver sés par le Tré sor aux
ceux de 1999. Cepen dant, pour l’anproduction, la fiscalité, les variations agents de l’Etat ont éga le ment pour sui vi
de stocks ou encore la dépense 2000, ce sont les salai res du pri vé, et leur pro gres sion. Elle a été de 5,1 % en
publique viennent atténuer ou non le mon tant des pres ta tions socia les
exacerber l’effet multiplicateur. ver sées en espè ces, qui connais sent la
plus forte pro gres sion.
Les pres ta tions socia les en espè ces ont
aug men té de 4,5 % en 2000, ce qui
cons titue un ralen tis se ment de leur pro -
gres sion puisque celle-ci était supé rieure
à 5 % depuis 1996. Le reve nu mini mum
d’inser tion a moins aug men té que
l’ensemble des pres ta tions socia les en
espè ces. Cela réduit l’impor tance de la
part des reve nus sociaux dans
l’ensemble des reve nus. En effet, la très
nette hausse des mon tants ver sés en
1999 au titre du RMI (19 %) avait joué
un rôle déter mi nant dans la pro gres sion En 2000 la masse sa la riale du
des reve nus sociaux de l’année passée. sec teur pri vé a plus aug men té
que celle de l’ad mi nis tra tionL’évo lu tion des reve nus du sec teur pri vé d’Etat. Les pres ta tions so cia les
-reflète une partie de la conjonc ture éco aug mentent moins que les an nées
pré cé den tes.no mique du moment puis qu’elle trans -
2économie
la crois sance et l’em ploi
Ce dyna misme de la consom ma tion est (- 0,5 %). Ce choix des ména ges cons titue
confir mé par celui des impor ta tions qui un trans fert vers des types d’épargne
ont pro gres sé de 12,6 % en 2000, contre plus actifs mais aus si plus ris qués et
3,3 % en 1999. Ces impor ta tions sup plé - moins liquides. En ce sens, la logique
men tai res répon dent à un besoin en d’épargne des ména ges en 2000 s’est
biens de consom ma tion non pro duits orientée vers une optique “à terme” et
peut indi quer une meil leure confianceloca le ment ou en quan ti tés infé rieu res
aux besoins du mar ché. Plus spé ci fi que - dans le futur. Orien ta tion que confirme
le ralen tis se ment de l’épargne des ména -ment, les impor ta tions de l’ensemble des
ges en géné ral au pro fit, impli cite, debiens de consom ma tion ont pro gres sé au
leur consom ma tion.rythme éle vé de 9 %, mal gré l’atonie du
sec teur auto mo bile dont la hausse a été L’épargne des ména ges repré sente une
beau coup moins impor tante qu’en 1999 part pré pon dé rante des dépôts ban cai res
(1,1 % contre 5,9 % en 1999). avec près de 63 % de l’ensemble des
fonds dépo sés dans les ban ques réu nion -
Ralen tis se ment et nai ses en 2000. De ce fait, les ména ges
peu vent être consi dé rés comme le pre -restructuration
mier inves tis seur de l’île avec 60 % des
des actifs financiers pla ce ments à court terme et près de
Une ac calmie sur les dé pôts à
80 % de l’épargne à long terme.vue, au bé né fice de l’épargne à Au 31 décembre 2000, les actifs finan -terme. Un indi ca teur illustre, plus spé ci fi que -ciers s’éle vaient à 5,6 mil liards d’euros,
ment, les res sour ces inves ties loca le ment en pro gres sion de 5,1 % sur douze mois,
par les ména ges. Il s’agit de l’évo lu tion-soit un rythme réduit de moi tié par rap 2000 soit un point de moins qu’en 1999 des cré dits à l’habi tat qui pro fi tent auxport à 1999 (10,8 %). L’évo lu tion estet une pro gres sion com pa rable à celle de entre pri ses loca les de BTP. Ce type deéga le ment à la baisse en métro pole1998 (4,4 %). Cepen dant cette hausse ne cré dit, enre gistre une pro gres sion très(2,5 % contre 4,2 % en 1999).s’est pas accom pagnée de crois sance impor tante de 10,3 % en 2000, en retrait
(1)d’effec tifs. Les effec tifs des col lec ti vi - Cependant, le mon tant de l’épargne des cepen dant par rap port à l’année pré cé -
tés ter ri to ria les ont ten dance à décroître ména ges continue de croître à un rythme dente (+ 12 %).
depuis le début de la décennie. Ces col - sou te nu et supé rieur à la pro gres sion de
Glo ba le ment, pour l’ensemble des actifslec ti vi tés conti nuent de béné fi cier de la leurs reve nus. En 2000, ce mon tant a
finan ciers, l’année 2000 marque un netbat terie d’emplois aidés des ti nés au sec - pro gres sé de 7,5 %, une crois sance infé -
flé chis se ment de l’évo lu tion des dépôtsteur non-mar chand, notam ment des CES. rieure à celle de 1999 (+ 8,7 %), mais à vue puisque ceux-ci n’ont pro gres séNéan moin

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