La rentabilité réelle des actifs boursiers de 1950 à 1992 - article ; n°1 ; vol.281, pg 3-30
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Description

Économie et Statistique - Année 1995 - Volume 281 - Numéro 1 - Pages 3-30
The Actual Return on Stock Market Investments from 1950 to 1992
The actual return on equity investments over the forty-three year period from 1950 to 1992 is evaluated by transforming the stock market indices into portfolios. The study presented here uses a new methodology for bond portfolios and is based on the strong hypothesis of reinvested annual income. Two results confirm the findings of previous studies: gold has provided a mediocre return while shares have again proved to be the highest performing investment over a long period of time. However, for the first time since 1914, bond investments have maintained the purchasing power of the savings invested.
Listed securities therefore emerge as profitable although the earnings on them are erratic, or risky, due to sometimes severe stock market fluctuations. There is no alternative to this risk-return link. The only strategy is patience. The longer the investment is held, the more price volatility is smoothed and moves towards the lowest fluctuation rate, which nevertheless remains high at 15% for shares and 4% for bonds.
Die tatsâchliche Rentabilitât der bôrsennotierten Vermôgenswerte zwischen 1950 und 1992
In diesem Artikel wird die tatsâchliche Rentabilitât der Anlagen zwischen 1950 und 1992, das heiBt wàhrend eines Zeitraums von dreiundvierzig Jahren, durch die Umwandlung der Bôrsenindizes in Portefeuilles bewertet. Die hier vorgestellten Arbeiten, die auf einer neuen Méthode fur Schuldverschreibungs-Portefeuilles beruhen, sind unter der starken Annahme durchgefùhrt worden, da(3 der Jahresertrag wieder investiert wird. Zwei Ergebnisse bestâtigen diejenigen, die bei vorausge- gangenen Untersuchungen erzielt wurden: Gold hat eine mittelmâBige Rentabilitât, wâhrend sich die Aktien einmal mehr als die Anlagen mit der langfristig hôchsten Ertragskraft erweisen. Dagegen haben die Anlagen in
Schuldverschreibungen zum ersten Mal seit 1914 die Kaufkraft der investierten Spargelder bewahrt.
Einerseits erweisen sich die bôrsennotierten Vermôgenswerte somit als recht rentabel, und andererseits sind ihre Ertrâge aufgrund der manchmal extrem gro3en Bôrsenschwankungen mit Unsicherheiten oder Risiken behaftet. Zu dieser Verbindung zwischen Rentabilitât und Risiko gibt es keine Alternative, sondern lediglich eine Stratégie, und zwar die der Geduld. Je langer die Laufzeit ist, desto mehr nimmt die Volatilitat der Kurse ab und nâhert sich einem nicht reduzierbaren Schwankungsgrad, der jedoch hoch bleibt: 1 5% bei den Aktien und 4% bei den Schuldverschreibungen.
La rentabilidad real de los activos bursâtiles de 1950 a 1992
La rentabilidad real de las inversiones entre 1950 y 1992, o sea en un periodo largo de 43 ahos, se pondéra aquf al cambiar los indices bursâtiles en carieras. Los estudios que publicamos, se basan en una nueva metodologia en cuanto a la cariera de obligaciones y se realizan siguiendo la hipôtesis fuerte de la reinversiôn de la renta anual. Dos resultados confirman los de los estudios anteriores : el oro tuvo una mediocre rentabilidad, pero las acciones resultan ser, una vez mâs, la inversion que mayor rendimiento da a largo plazo. En cambio, por primera vez desde 1914, la inversion en obligaciones ha mantenido el poder adquisitivo del ahorro invertido.
De este modo, los activos cotizados se revelan, por un lado, remuneradores, por otro lado, los resultados son aleatorios o arriesgados por ser a veces sumamente violentas las fluctuaciones bursâtiles.
No existe alternativa al nexo rentabilidad-riesgo, sino tan solo una estrategia : la paciencia. Cuanto mâs larga es la detenciôn, tanto mâs disminuye la volatilidad de los cursos y converge hacia un grado incompresible de fluctuaciôn, el cual permanece alto sin embargo : el 15 % en cuanto a acciones y el 4 % en cuanto a obligaciones.
La rentabilité réelle des actifs boursiers de 1950 à 1992
La rentabilité réelle des placements entre 1 950 et 1 992, soit sur une période longue de quarante-trois ans, est évaluée en transformant les indices boursiers en portefeuilles. Les travaux présentés ici, basés sur une méthodologie nouvelle pour le portefeuille obligataire, sont réalisés sous l'hypothèse forte du réinvestissement du revenu annuel. Deux résultats confirment ceux des études antérieures : l'or a eu une rentabilité médiocre, alors que les actions s'avèrent, une fois de plus, le placement le plus performant sur le long terme. Par contre, pour la première fois depuis 1914, le placement obligataire a préservé le pouvoir d'achat de l'épargne investie.
Ainsi, d'une part, les actifs cotés se révèlent rémunérateurs, d'autre part, leurs résultats sont aléatoires ou risqués car les fluctuations boursières sont parfois extrêmement brutales. Il n'existe pas d'alternative à ce lien rentabilité-risque, mais seulement une stratégie : la patience. Plus la durée de détention est longue, plus la volatilité des cours diminue et converge vers un degré incompressible de fluctuation qui reste toutefois élevé : 15 % pour les actions et 4 % pour les obligations.
28 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1995
Nombre de lectures 39
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

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