La vie des établissements renouvelle l emploi
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La vie des établissements renouvelle l'emploi

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Entre 1993 et 2002, le nombre d'établissements a augmenté de 11% en Alsace, soit une hausse supérieure de cinq points à celle de la métropole. Le renouvellement des établissements est important dans les services, alors qu'il est moindre dans l'industrie. Parallèlement, les effectifs salariés progressent peu. Cette stabilité n'est qu'apparente : chaque année, les variations d'effectif, dans les structures pérennes, ou lors d'une création ou disparition d'établissement, représentent 29% du niveau global de l'emploi.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 19
Langue Français

Extrait

ENTREPRISES
La vie des établissements
renouvelle l'emploi
5 000 nouveaux établissements entre 1997 et 2002Entre 1993 et 2002,
16 % 67 000le nombre d’établissements
66 000a augmenté de 11 %
15 %
65 000en Alsace,
14 % 64 000soit une hausse supérieure
63 000de cinq points
13 %
62 000à celle de la métropole.
12 % 61 000Le renouvellement
60 000des établissements
11 %
59 000est important
10 % 58 000dans les services,
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001alors qu’il est moindre
er
Taux d'entrée Taux de sortie Stock d'établissements au 1 janvierdans l’industrie.
Parallèlement,
Au cours des années 90, les créa- Les créations
les effectifs salariés
tions de nouveaux établissements l'emportent
progressent peu. en Alsace l’ont emporté sur les dis- sur les disparitions
Cette stabilité paritions. Le tissu productif alsa-
cien s’est accru de 6 400 nouvelles Sur la période, selon les années,n’est qu’apparente :
unités, pour atteindre 66 600 éta- les nouvelles structures de produc-chaque année,
blissements. Cette évolution cor- tion représentent entre 13 et 15 %
les variations d’effectif,
respond à une croissance de 11 % des établissements alsaciens. La
dans les structures pérennes, du stock des établissements, com- moitié d’entre elles sont des créa-
ou lors d’une création parable à celle de l’Île-de-France et tions pures, qui viennent étoffer le
bien supérieure à celle de la tissu productif existant. L’autre moi-oudisparitiond’établissement,
France(6%)oudelaprovince tié correspond à des changementsreprésentent29%
(5 %). Entre 1993 et 1997, période de nature structurelle : reprise de
duniveauglobaldel'emploi.
de faible croissance économique, moyens de production déjà exis-
l’augmentation atteint 3 % dans la tants, réactivation après une pé-
région, alors que le nombre d’éta- riode de cessation ou de mise en
Début2002,66600établissementssont blissements reste stable en métro- sommeil, transfert d’établissement
installés en Alsace. pole. C’est surtout à partir de 1997 dans un autre lieu. Parallèlement,
Depuis1993,6400nouveauxétablisse- que ce nombre a le plus progres- de nombreux établissements actifs
ments ont renforcé le tissu productif ré-
sé : +7 % de 1997 à 2002 en en début d’année disparaissent augional.
Alsace et +6 % en métropole. cours de l’année : entre 11 et 14 %Lesmouvementsd'effectifs,àlahausse
ou à la baisse, dans les établissements des unités selon les années. La
alsaciens s'élèvent à 122 000, soit 29 %
du niveau de l'emploi salarié total.
3Chiffres pour l'Alsace · revue n° 28 · septembre 2005
Source : Insee-Sirene, champ ICSENTREPRISES
très grande majorité des établis- nombre d’établissements a le plus secteur contribue pour un quart à
sements ne subissent donc aucun augmenté entre 1993 et 2001 : l’augmentation totale du tissu pro-
changement dans l’année. + 2 200, soit une hausse de 45 %. ductif alsacien sur la période.
Le déploiement des NTIC (nouvel-
les technologies de l’informationUn appareil productif Pertes
et de la communication) expliqueen mutation dans les industries
en partie cet essor. L’externalisa- traditionnelles
Comme sur l’ensemble du terri- tion d’activités annexes à la pro-
toire national, c’est le secteur ter- duction (comptabilité, gestion, net- Les évolutions ont été plus con-
tiaire qui est à l’origine du dévelop- toyage, gardiennage…) et le re- trastées dans l’industrie. Entre
pement du tissu productif, alors cours accru à l’intérim ont aussi 1993 et 2002, ce secteur a perdu
que le nombre de sites industriels entraîné l’émergence de nou- 340 établissements (-4,5 %), dans
diminue. Au début 1993, l’industrie veaux prestataires de services le cadre des créations-disparitions
représentait 13 % des établisse- aux entreprises. Par ailleurs, cer- d’établissements. Les plus lourdes
ments alsaciens ; début 2002, elle taines sociétés industrielles, qui pertes ont été enregistrées dans
n’en représente plus que 11 %. ont délocalisé leur production, ne les secteurs traditionnels. L’in-
Cette baisse s’est opérée au profit gardent plus qu’une activité logis- dustrie agroalimentaire (hors bou-
des services : la part de ce secteur tique, rejoignant également le sec- langeries, pâtisseries, fabrication
est passée de 45 à 50 % des éta- teur tertiaire. Le secteur "éduca- industrielle de pain et de pâtis-
blissements en neuf ans. tion, santé et action sociale" s’est serie fraîche, cuisson de produits
Le dynamisme économique et dé- également beaucoup développé, de boulangerie), les industries du
mographique, les restructurations en particulier avec l’installation de bois et du papier, de l’habillement
et réorganisations dans les entre- nombreux médecins et auxiliaires et du cuir sont les plus touchées.
prises industrielles ont largement médicaux, et l’ouverture de struc- Les mouvements dans ces sec-
contribué au développement du tures de formations. Par l’apport teurs se sont soldés par une perte
tertiaire. C’est dans l’activité de 1 500 unités supplémentaires totale de 400 établissements en
"conseils et assistance" que le par rapport à 1993 (+21 %), ce neuf ans. La vitalité de quelques
activités industrielles, à la fin des
Un fort renouvellement dans les services années 90, n’a pas suffi à com-
penser ces pertes. En effet, leDes activités qui se renouvellent et se développent
Recherche et développement nombre d’établissements a pro-
Conseils et assistance gressé dans l’édition-impri-
Activités immobilières
merie-reproduction, dans la mé-
Services opérationnels
tallurgie et la transformation des
Act. récréat., culturelles, sportives
métaux, et dans les composants
Éducation (secteur marchand)
électriques et électroniques.Postes et télécommunications
Eau, Gaz, Électricité La plupart des activités tertiaires
se caractérisent par un renouvel-Des activités en déclin
Habillement, Cuir lement important des établisse-
Équipements du foyer ments. Dans ce secteur, constitué
Industrie textile
surtout de petites unités, les créa-
Bois et papier
tions et cessations sont nombreu-
Combustibles et carburants
ses. La rotation des unités est laIndustries agroalimentaires En %
plus importante dans les services
0 5 10 15 20 25 30
Taux d'entrée annuel moyen Taux de sortie annuel moyen
4 Chiffres pour l'Alsace · revue n° 28 · septembre 2005
Source : Insee-SireneENTREPRISES
Dans les services, quatre emplois sur dix
sont concernés par les mouvements d'établissements
Moyennes annuelles 1993 - 2001
60
Taux de réallocation (en %)
Services opérationnels
50
Industrie automobileaux entreprises, où le taux
Activités immobilières
Conseils et assistanced’entrée varie de 20 à 25 %
Activités récréat., culturelles, sportivesÉducation
et le taux de sortie de 13 à 40
Hôtels et restaurants16 %. Par contre, les activi- Recherche et développement
tésdelasantéetdel’action Commerce
Construction Services personnels
30sociale se distinguent par
Transports
Édition, imprimerie
Santé, action socialeleur stabilité, avec un taux
AgroalimentaireHabillement, cuir Équipements du foyerd’entrée de 9 % et un taux
Textile Chimie-plastiques20 Composants électriques et électroniques
Produits minéraux Métallurgiede sortie de 7 %. Les sec- Bois et papier
Eau, gaz, électricité
Équipements mécaniquesteurs de l’industrie affichent Équip. électriques Pharmacie, parfumerie
et électroniquesgénéralement des taux net- 10
tement plus bas, qui tradui- Construction navale, aéronautique Combustibles et carburants
sent une plus grande stabili- Variation nette de l'emploi (en %)
0té du tissu productif : 11 sec-
-10 -8 -6 -4 -2 0 24 68 10 12 14 16teurs industriels sur 15 ont
des taux d’entrée et de Lecture : chaque année, les services opérationnels connaissent une réallocation moyenne de l'emploi de plus de 50 % (liée à la
démographie des établissements ou aux variations d'effectif dans les établissements pérennes), alors que les eff

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents