Note sur l'équivalence entre impôts dans un cadre d'équilibre général en économie fermée - article ; n°2 ; vol.98, pg 137-142

Katheline Schubert

Description

Économie & prévision - Année 1991 - Volume 98 - Numéro 2 - Pages 137-142
Nota sobre la equivalencia entre impuestos en un marco de equilibrio general en economía cerrada,
por Katheline Schubert.

En esta nota se analiza el problema de la equivalencia entre el impuesto sobre el consumo y el impuesto sobre los salarios, desde el punto de vista del contribuyente y del recaudador (el Estado), en un marco general de economía cerrada. De esta forma se estudian los dos modelos dinámicos utilizados corrientemente para el estudio del consumo, del ahorro y de la acumulación de capital, es decir, el modelo de optimización de horizonte infinito y el modelo de generaciones imbricadas. En ambos casos se muestra que el hecho de garantizar la equivalencia para el contribuyente no provoca la equivalencia para el recaudador: los ingresos fiscales son modificados por la sustitución.
Memo on the Equivalence between Taxes in a General Equilibrium Context in a Closed Economy,
by Katheline Schubert.

This paper examines the problem of equivalence, from the standpoint of both the payer and the payee, or the government, between tax on consumption and tax on wages, in a general equilibrium framework in a closed economy. The two usual dynamic models for the study on consumption, savings and capital accumulation, ie the indefinite-term model of optimization and the overlapping generations model, are analyzed. In both cases, it is shown that ensuring equivalency for the payer does not mean there is equivalence for the payee : tax receipts are modified by substitution.
Note sur l'équivalence entre impôts dans un cadre d'équilibre général en économie fermée,
par Katheline Schubert.

Cette note étudie le problème de l'équivalence, aussi bien du point de vue du payeur que de celui du receveur, l'Etat, entre taxe sur la consommation et taxe sur les salaires, dans un cadre d'équilibre général en économie fermée. Les deux modèles dynamiques usuels pour l'étude de la consommation, de l'épargne et de l'accumulation du capital, le modèle d'optimisation à horizon infini et le modèle à générations imbriquées, sont analysés. Dans les deux cas, on montre que le fait d'assurer l'équivalence pour le payeur n'entraîne pas celle-ci pour le receveur : les recettes fiscales sont modifiées par la substitution.
Zur Gleichwertigkeit von Steuerarten im Rahmen eines allgemeinen Gleichgewichtsmodells in einer geschlossenen Wirtscfiaft,
von Katheline Schubert.

Dieser Artikel bef asst sich mit dem Problem der Gleichwertigkeit von Verbrauch- und Lohnsteuern, indem er sowohl den Standpunkt des Steuerzahlers als auch denjenigen des Steuereinnehmers, das heisst des Staates, berücksichtigt und als Rahmenbedingung ein allgemeines Gleichgewicht in einer geschlossenen Wirtschaft annimmt. Die üblichen beiden dynamischen Modelle zur Analyse des Verbrauchs, der Spartätigkeit und der Kapitalanhäufung, das Optimierungsmodell mit unendlichem Horizont und das durch zusammenhängende Generationen gekennzeichnete Modell werden analysiert. In beiden Fällen wird dargestellt, dass die Gleichwertigkeit nicht auf den Steuereinnehmer zutrifft, wenn sie für den Steuerzahler gilt : die Steuereinnahmen werden auf dem Wege der Substitution modifiziert.
6 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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• Publié par: ECONOMIE_-_PREVISION
• Publié le: 01 janvier 1991
• Nombre de lectures: 26
• Langue: Français

Extrait

Katheline Schubert
Note sur l'équivalence entre impôts dans un cadre d'équilibre
général en économie fermée
In: Économie & prévision. Numéro 98, 1991-2. Etudes de la fiscalité. pp. 137-142.
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Schubert Katheline. Note sur l'équivalence entre impôts dans un cadre d'équilibre général en économie fermée. In: Économie &
prévision. Numéro 98, 1991-2. Etudes de la fiscalité. pp. 137-142.
doi : 10.3406/ecop.1991.5231
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ecop_0249-4744_1991_num_98_2_5231Resumen
Nota sobre la equivalencia entre impuestos en un marco de equilibrio general en economía cerrada,
por Katheline Schubert.
En esta nota se analiza el problema de la equivalencia entre el impuesto sobre el consumo y el
impuesto sobre los salarios, desde el punto de vista del contribuyente y del recaudador (el Estado), en
un marco general de economía cerrada. De esta forma se estudian los dos modelos dinámicos
utilizados corrientemente para el estudio del consumo, del ahorro y de la acumulación de capital, es
decir, el modelo de optimización de horizonte infinito y el modelo de generaciones imbricadas. En
ambos casos se muestra que el hecho de garantizar la equivalencia para el contribuyente no provoca la
equivalencia para el recaudador: los ingresos fiscales son modificados por la sustitución.
Abstract
Memo on the Equivalence between Taxes in a General Equilibrium Context in a Closed Economy,
by Katheline Schubert.
This paper examines the problem of equivalence, from the standpoint of both the payer and the payee,
or the government, between tax on consumption and tax on wages, in a general equilibrium framework
in a closed economy. The two usual dynamic models for the study on consumption, savings and capital
accumulation, ie the indefinite-term model of optimization and the overlapping generations model, are
analyzed. In both cases, it is shown that ensuring equivalency for the payer does not mean there is
equivalence for the payee : tax receipts are modified by substitution.
Résumé
Note sur l'équivalence entre impôts dans un cadre d'équilibre général en économie fermée,
par Katheline Schubert.
Cette note étudie le problème de l'équivalence, aussi bien du point de vue du payeur que de celui du
receveur, l'Etat, entre taxe sur la consommation et taxe sur les salaires, dans un cadre d'équilibre
général en économie fermée. Les deux modèles dynamiques usuels pour l'étude de la consommation,
de l'épargne et de l'accumulation du capital, le modèle d'optimisation à horizon infini et le modèle à
générations imbriquées, sont analysés. Dans les deux cas, on montre que le fait d'assurer l'équivalence
pour le payeur n'entraîne pas celle-ci pour le receveur : les recettes fiscales sont modifiées par la
substitution.
Zusammenfassung
Zur Gleichwertigkeit von Steuerarten im Rahmen eines allgemeinen Gleichgewichtsmodells in einer
geschlossenen Wirtscfiaft,
von Katheline Schubert.
Dieser Artikel bef asst sich mit dem Problem der Gleichwertigkeit von Verbrauch- und Lohnsteuern,
indem er sowohl den Standpunkt des Steuerzahlers als auch denjenigen des Steuereinnehmers, das
heisst des Staates, berücksichtigt und als Rahmenbedingung ein allgemeines Gleichgewicht in einer
geschlossenen Wirtschaft annimmt. Die üblichen beiden dynamischen Modelle zur Analyse des
Verbrauchs, der Spartätigkeit und der Kapitalanhäufung, das Optimierungsmodell mit unendlichem
Horizont und das durch zusammenhängende Generationen gekennzeichnete Modell werden analysiert.
In beiden Fällen wird dargestellt, dass die Gleichwertigkeit nicht auf den Steuereinnehmer zutrifft, wenn
sie für den Steuerzahler gilt : die Steuereinnahmen werden auf dem Wege der Substitution modifiziert.sur l'équivalence entre impôts Note
dans un cadre d'équilibre général
en économie fermée
Katheline Schubert^
Cette note a pour objet de rappeler et de développer fiscales (équivalence pour le receveur). C'est la
quelques résultats connus concernant le problème définition que nous adoptons ici.
de l'équivalence entre différents impôts, dans un
cadre d'équilibre général en économie fermée (voir Nous examinons ici l'équivalence entre impôts dans
par exemple Atkinson et Stiglitz (1980), Summers le cadre des deux modèles dynamiques utilisés
(1981) ou encore Kotlikoff et Summers (1987)). usuellement pour l'étude de la consommation, de
l'épargne et de l'accumulation du capital (voir Blan
chard et Fischer, 1989) : le modèle d'optimisation à Le terme équivalence doit être précisé. Une défini
horizon infini et le modèle à générations imbriquées. tion restreinte de l'équivalence largement acceptée
est que deux impôts sont équivalents si la substitu
tion de l'un à l'autre dans des proportions à préciser
ne modifie ni la contrainte budgétaire intertempor
elle des ménages, c'est-à-dire laisse inchangés la
structure des prix relatifs intervenant dans l'inégal L'équivalence dans un modèle
ité d'où, également, les choix de consommation aux d'équilibre général intertemporel à
différentes périodes de la vie et les choix entre horizon infini consommation et loisir à chaque période, ni les
décisions des entreprises. C'est l'équivalence pour
le ou les payeurs. Le modèle de base est un modèle d'économie fermée
comportant un ménage à durée de vie infinie(1), qui
Mais les études sur l'incidence de l'imposition mont travaille et consomme un bien produit par une en
rent qu'il est indispensable de préciser l'utilisation treprise parfaitement concurrentielle, utilisant, qui est faite des recettes fiscales générées par l'aug comme facteurs de production, du travail et du mentation d'un impôt donné. Ces recettes peuvent capital. I,e troisième agent, l'Etat, consomme du servir à financer une augmentation des dépenses bien et collecte des recettes fiscales : taxe sur la publiques (le solde budgétaire reste inchangé), ou consommation et cotisations sociales salariés et em
être redistribuées aux agents privés, ou encore per ployeurs. Le marché des capitaux est parfait et les mettre la baisse d'un autre impôt (les recettes anticipations des agents sont parfaites.
fiscales restent constantes).
Une définition possible de l'équivalence totale entre Le modèle
deux impôts est alors la suivante : deux impôts sont
dits équivalents si la substitution de l'un à l'autre L'entreprise maximise son profit intertemporel sous
dans des proportions données laisse inchangés à la la contrainte de la fonction de production. Celle-ci
fois la contrainte budgétaire intertemporelle des est à rendements d'échelle constants. L'entreprise
ménages et les décisions des entreprises (équiva ne supporte pas de coûts d'ajustement sur le capital
lence pour les payeurs), et le montant des recettes ni sur le travail, ce qui permet de ramener le pro-
(*) Université de Tours
Je remercie vivement Pierre- Yves Letournel, Philippe Trainar et un rapporteur anonyme pour leurs commentaires.
Economie et Prévision n°98 1991-2
137 blême intertemporel à un problème statique. On a, et l'équilibre du marché du bien :
quel que soit t :
Yt = Ct + Kt+i - (1 - à)Kt + Gt.
Max n, = Yt - wt(l + x")Lt - (r, + b)Kt
Les recettes fiscales collectées par l'Etat valent :
avec :
RFt = zCt + (t" + Tw)wtLt.
Yt = F{Kt,Lt),
L'évolution de la dette publique Dt , qu'on suppose
nulle à la période initiale (Do = 0), s'écrit : Yt , Lt et Kt étant respectivement la production, le
travail et le capital employés à la période t, x " le
taux des cotisations sociales employeurs, wt le sa A+i - (1 + rt)Dt + Gt - RFt.
laire réel et rt + ô le coût réel du capital (y compris
dépréciation au taux ô). Le prix de production du On déduit immédiatement de ces expressions les
bien est choisi comme numéraire. équations correspondantes dans l'état stationnaire
du modèle. Ce sont :
Les conditions du premier ordre sont :
- la condition de profit nul :
F 'K = rt + ô
Y = w(l + x")L + (r + à)K;
F'L = wt(l +t")
- la contrainte budgétaire à chaque période :
et la condition de profit nul découlant de la constance
des rendements d'échelle s'écrit : (1 + x)C = w(l -Th,)(1 - /) + rE;