portrait économique de la Corrèze.
5 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

portrait économique de la Corrèze.

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
5 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Dynamique selon les divers secteurs d'emploi corréziens. Principales productions selon les espèces et les races. Variation de l'effectif salarié de l'industrie. Spécificité de l'industrie corrézienne par rapport au Limousin. Variation de l'effectif salarié du secteur tertiaire. Carte, tableau, graphiques.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 15
Langue Français

Extrait

économie
Portrait économique
de la Corrèze
erAu 1 janvier 1997, la Corrèze guère le tiers contre la moitié il yClaude Mallemanche
compte 88 000 emplois répartis a dix ans. Mais le
entre 14 000 établissements et un renouvellement est faible : la
peu plus de 7 000 exploitations proportion des moins de 35 ans
agricoles. Depuis 1990, près de est passée de 11 à seulement
2 400 postes de travail ont été 13 % entre 1988 et 1997, tandisForte dominante
perdus, ce qui représente un que les 35 54 ans devenaientagricole et relative
recul de l’emploi global de 2,5 %. majoritaires.faiblesse des fonctions
L’érosion a été plus limitée qu’au L’importance des surfacestertiaires
plan régional où elle dépasse 3 %. boisées explique la relative
caractérisent le
modestie de la Surface AgricoleNeuf hectares sur dixsystème productif Utilisée (SAU). Bien qu’elle aitconsacrés à l’élevagecorrézien. gagné 7 000 ha depuis 1988, elle
L’agriculture occupe le Le salariat agricole étant assez représente à peine 42 % du
dixième de la peu répandu, les chefs territoire corrézien, proportion
population active du d’exploitations constituent la très inférieure à celle des deux
majeure partie des actifs autres départements limousinsdépartement.
agricoles. La structure par âge où sa part avoisine 60 %.Majoritairement vouée
des exploitants traduit les Département d’élevage, laà l’élevage, elle laisse
difficultés d’accès à la profession Corrèze consacre neuf hectaresune part aux
ainsi que sa restructuration. La sur dix à la nourriture des
productions fruitières.
part des 55 ans et plus n’excède animaux. La surface fourragère
Le secteur secondaire, globale a retrouvé son
largement organisé niveau d’il y a vingt ans
LES SERVICES GAGNENT DES EMPLOIS
autour d’un pôle 110 (plus de 220 000 ha).
Servicesmilitaro industriel se Les cultures fruitières,
Commercediversifie. Au cours avec près de 3 500 ha,100
rassemblent les deuxdes dernières années, Industrie
tiers de la superficiele tertiaire a joué un 90
Construction régionale dévolue à cesrôle moteur dans la
spéculations. Le vergercréation d’emplois. Les 80
de pommiers devance
secteurs de la santé et
largement les poiriers,
Agriculturede l’éducation ont été 70 pruniers et fruits
les principaux rouges.Évolution de l'emploi total en Corrèze
par grands secteurs (base 100 en 1990)bénéficiaires de cette 60 La crise de confiance
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997
source : Insee - estimations d'emploidynamique. consécutive à l’ESB
8 r insee limousin revanche pour les ventes de(Encéphalite Spongiforme
broutards destinés à l’Italie etBovine) n’a pas véritablement
pour les vaches de réforme deux décennies, la productionenrayé l’expansion du cheptel
(respectivement 66 000 et 22 500 des oies grasses a augmenté debovin qui dépassait 320 000 têtes
têtes en 1997). 50 % et celle des canards a étéà la fin de 1997. L’effectif de
L’élevage ovin qui concerne multipliée par sept. Malgrévaches nourrices (155 000 têtes)
surtout la bordure nord du l’apparition de quelques élevagesdevance très largement le
département au contact de la en dehors de la zonetroupeau de vaches laitières qui
Haute Vienne et de la Creuse traditionnelle, ces productionsest tombé au dessous du seuil
continue de régresser. Le cheptel demeurent localisées dans le Basdes 15 000 têtes.
s’est réduit de moitié en dix ans Pays de Brive, à proximité duEn 1997, les éleveurs corréziens
et ne représente plus qu’un Périgord et du Quercy.ont produit 76 000 veaux de
dixième du total régional. Sur 100 francs de livraisonsboucherie, soit les huit dixièmes
L’élevage porcin s’est agricoles en Corrèze, 85du total régional. Les deux tiers
profondément restructuré. proviennent des produitsde ces livraisons concernent des
Largement pratiqué dans animaux dont 60 des seulsveaux élevés sous la mère, selon
l’immédiat après guerre, il bovins. L’ampleur de l’évolutionune pratique traditionnelle.
des aides ne trouve qu’uneAvec 15 000 têtes, la production n’occupe plus qu’une place
traduction partielle dans le RBEde jeunes bovins finis (veaux de modeste.
(Résultat Brut d’Exploitation)Lyon et Saint Étienne) est en La volaille grasse (oies et
moyen : 73 600 francs en 1997,progression. Stabilité en canards) poursuit son essor. En
soit un déficit de plus de 50 %
vis à vis de la moyenneLE VEAU SOUS LA MÈRE DANS LA MOITIÉ OUEST DE LA CORRÈZE
nationale.
L’armement, bastion
industriel
Près de 17 000 corréziens
travaillent dans l'industrie, soit
un actif sur cinq, proportion
voisine de celle observée au plan
régional. Trois secteurs d'activité
se répartissent près des deux
tiers des effectifs industriels : la
métallurgie (comprenant
broutards
veaux sous la mère l'armement, la mécanique, la
laitières construction électrique etovins
charolaises électronique), l'agroalimentaire
limousines
et la transformation du bois.
Historiquement, des pans entiers
Principales productions source : DRAF Limousin
selon les espèces et les races recensement général de l'agriculture - 1988 de l'industrie corrézienne, tels
insee limousin r 9
{?y}y}y{|~
{??z}?~?z{
??}~}|
GéoFLA® © IGN 1990 © INSEELES DIX PREMIERS ÉTABLISSEMENTS INDUSTRIELS PAR ORDRE DÉCROISSANT D’EFFECTIFS
établissement commune activité taille
GIAT INDUSTRIES SA Tulle Fabrication d’armement 500 à 999
DIEPAL NSA Brive-la-Gaillarde fabrication d’aliments diététiques
et adaptés à l’enfant
mécanique généraleDESHORS CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES 200 à 499
PHILIPS PHOTONIQUE fabrication de composants
électroniques actifs
SICAME SA Arnac-Pompadour 200 à 499fabriction de matériel de distribution
et de commande électrique pour basse tension
LACHAISE SA Malemort-sur-Corrèze fabrication industrielle de pain 200 à 499
et de pâtisserie fraîche
BORG WAGNER AUTOMOTIVE AFS TULLE SA BWA Tulle mécanique générale 200 à 499
SOCIÉTÉ DES FONDERIES D’USSEL Ussel fonderie de métaux légers
VITAL Égletons production de viandes de boucherie 200 à 499
THOMSON CSF COMMUNICATIONS SA Brive-la-Gaillarde fabrication d’équipement d’émission
et de transmission hertzienne
source : Insee - Bridge
de l'agriculture. Des filiales deles biens d'équipements et les nombreuses unités de sous
grands groupes agroalimentairesbiens intermédiaires, se sont traitance. La réorganisation du
y côtoient des entreprisescréés et développés autour de centre de formation d'apprentis
individuelles qui se sont étoffées.l'armement. Aujourd'hui encore, de Tulle, le renforcement des
Quelques unes ont acquis uneprès d'un emploi industriel liaisons entre le GIAT et l'IUT,
notoriété qui dépasse lescorrézien sur cinq est concerné ainsi que la création d'un pôle
frontières nationales.par la défense. La réduction logistique clients témoignent
L'agroalimentaire est le seuldrastique des commandes d'une volonté de mise en œuvre
secteur industriel à avoir gagnéd'armements est durement de la complémentarité des
des emplois en Corrèze depuisressentie dans les bassins de moyens et des compétences.
1990. Toutefois, ce constatTulle et Brive la Gaillarde.
La boulangerie
globalement positif doit êtreNombre d'entreprises oeuvrant
pâtisserie industrielle nuancé selon les activités. Ainsi,dans les industries de la
talonne la viande l'industrie de la viande, encoremétallurgie, des biens
dominante a été malmenée. Elled'équipements mécaniques, L'agroalimentaire constitue une
est maintenant talonnée par laélectriques et électroniques sont vocation affirmée de l'industrie
boulangerie pâtisserie confiserieconfrontées à la reconversion de corrézienne. Il compte une
industrielle qui a le vent entout ou partie de leurs activités cinquantaine d'établissements
poupe et dont les effectifs ontvers des applications civiles. de taille industrielle et emploie
presque doublé en sept ans. LePérenniser et valoriser le savoir- environ 3 400 salariés, soit le
fleuron de l'agroalimentairefaire de la filière métallurgique cinquième des effectifs

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents