Secteur de l'équipement automobile en champagne ardenne

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• Publié par: moudi
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Extrait

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> Décembre 2007

La concurrence entre constructeurs automobiles, la pression constante des équipementiers sur les coûts, l’émergence de nouveaux pays sur les marchés et le fort ralentissement des marchés occidentaux sont autant de facteurs qui laissent peser une menace sur l’avenir de l’industrie automobile française, et par conséquent sur les industries associées. La ChampagneArdenne, dépourvue de chaîne d’assemblage, ne pourra pas échapper à une mutation du secteur.

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Introduction

quipement automobile en ChampagneArdenne

La construction automobile repose historiquement sur trois zones géo- graphiques : Europe, Amérique du Nord et Japon/Corée. En effet sans remonter jusqu’à Nicolas Cugnot et son fardier, l’industrie automobile prend son essor avec les innovations successives d’inventeurs tous situés ème en Europe continentale tout au long du 19siècle. Mais c’est aux États- Unis que se développe en premier l’industrialisation de masse de l’auto- mobile avec la Ford T, qui vise à réduire au minimum l’intervention hu- maine pour les tâches n’entrant pas directement dans le processus de fabrication. La dernière zone résulte, elle, de la politique de ré industria- lisation du Japon au lendemain de la seconde guerre mondiale, afin de créer des filières de fabrication pouvant générer richesse et emplois et remettre le pays debout.

En 2005, 10 constructeurs et 300 équipementiers réalisaient 80 % des 66 millions de véhicules fabriqués annuellement dans le monde et se trouvaient, chacun en terme d’implantation industrielle, présents sur tous les continents.

La filière automobile d’aujourd’hui

La construction automobile et l’ensemble de ses fournisseurs forment la branche industrielle de lafilière automobile. La construction d’un véhi- cule associe différents acteurs de tailles, de métiers et de rangs différents et les modes de partenariats peuvent être très variés sur la chaîne des fournisseurs de l’automobile.

L’industrie automobile repose schématiquement sur une architecture où chaque acteur a un rôle bien précis :

• les constructeurs automobiles : les études et conceptions des véhicules, l’élaboration des cahiers des charges et surtout l’assemblage des véhi- cules et leurs certifications ; • les équipementiers : les études et conceptions des équipements suivant les besoins des constructeurs, ainsi que l’assemblage des modules ; • les sous-traitants qui réalisent les pièces détachées ; • les fournisseurs de matières premières transformées qui approvision- nent en matériaux.

Au fil des années, les métiers de la fabrication automobile ont subi de profonds changements. Les constructeurs se sont recentrés sur leurs ac- tivités de base, à savoir la conception et l’assemblage final des véhicules ainsi que leur commercialisation. Tandis que le rôle des équipementiers s’est étendu à celui de véritables ensembliers ou systémiers dans la me- sure où ils fournissent des ensembles de fonctions techniques complexes aux constructeurs (airbag, climatisation, siège, alternateur, démarreur, etc), prenant ainsi une place croissante dans la chaîne de valeur de la filière automobile. Les fournisseurs de l’automobile réalisent aujourd’hui en moyenne 75 % du prix de revient dans la fabrication d’un véhicule.

La construction automobile entraîne aussi d’autres fournisseurs dont l’activité n’est pas forcément exclusivement consacrée à l’automobile telle que la plasturgie, le caoutchouc industriel, la fonderie, les services industriels des métaux, l’électricité, l’électronique, le verre, le textile…, mais qui peuvent représenter une part non négligeable pour les entreprises sous-traitantes.

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