L,AMOUR LA FAUTE ET LE DESTIN 7

Andree Amadei

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HISTOIRES D,AUTREFOIS

Informations

• Publié par: adami
• Publié le: 24 novembre 2011
• Nombre de lectures: 65
• Langue: Français

Extrait

L,AMOUR LA FAUTE ET LE DESTIN 7

Vais-je lui manquer? Aura-t-il du chagrin de me voir partir ?.

Toutes ses pensées qui se bousculaient dans sa tête,

ne trouvant guére de réponses, plongea Eléna dans le

doute, elle ne savait plus si , finalement ce départ

précipité était une bonne idée

Elle s,allongea sur le canapé, ferma les yeux, songeant au

retour de Julien. Comment lui annoncer son départ ?

surtout en compagnie de Suzy ! allait-il enfin réagir ?

Julien ne devrait plus tarder a rentrer. elle devait faire

ses valises

Dix années de vie commune, et c,était la premiére fois, qu,

Eléna partait seule, elle qui n,avait jamais imaginé se

séparer de lui un seul instant

Malgrés la confusion qui régnait dans sa tête, elle savait

que, maintenant elle ne ferait plus marche arriérre.

Cependant, comme ce départ semblait être difficile sans

lui, quelque chose venait de se briser en elle

L,heure du retour de Julien approchait. Le couvert était mis,

la nappe impéccable, les serviettes aussi, elle attendait.

Au bruit de la voiture, sa gorge se serra, elle eut un

moment de panique, une bouffée de chaleur lui monta

au visage.

La porte d,entrée s,ouvrit; sa haute stature dans

l,encadrement de la porte lui apparue, plus

impressionnante que jamais

C,est fou comme l,angoisse déforme les choses dans notre

esprit, elles prennent souvent des proportions, irréelles,

et démesurées

*Bonsoir*, murmura -t-elle

Julien sembla surprit que sa femme lui souhaita, le bonsoir,

IL l,a regarda comme on regarde quelque chose que

l,on a oublié dans un coin, et répondit *bonsoir*

Pendant le dîner, elle se promit de lui parler, je vais plutôt

attendre la fin du repas se dit -elle , comme pour se

rassurer

Lui qui ne se doutait de rien, mangeait lentement son

potage, tout en lisant un journal sportif

Eléna le regardait. Quelques cheveux blancs sur ses tempes

marquaient le temps, ansi que de petites rides au coin

des yeux, lorsqu,il lui arrivait de sourir. Elle le trouva

beau

Peu -être, que si je faisais le premier pas, tout pourrait

s,arranger? mais la distance qui les séparait maintenant

rendait difficile toutes tentatives